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* {{fr}} [http://www.ampere.cnrs.fr/parcourspedagogique/zoom/18e/bouteilleleyde/ L'expérience de van Musschenbroek], @.Ampère et l'histoire de l'électricité
* {{fr}} [http://www.ampere.cnrs.fr/parcourspedagogique/zoom/18e/bouteilleleyde/ L'expérience de van Musschenbroek], @.Ampère et l'histoire de l'électricité
* {{fr}} [http://histoires-de-sciences.over-blog.fr/2014/01/le-premier-condensateur-%C3%A9lectrique-la-bouteille-de-leyde.html Le premier condensateur électrique : la bouteille de Leyde.]





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Pieter van Musschenbroek
Description de cette image, également commentée ci-après
Pieter van Musschenbroek

Nationalité Drapeau des Pays-Bas Néerlandais
Domaines Physique, médecine, astrologie
Institutions Université d'Utrecht
Université de Duisbourg
Université d'État de Saint-Pétersbourg
Renommé pour Bouteille de Leyde
Tribomètre
Évaporomètre

Pieter van Musschenbroek (14 mars 1692 à Leyde19 septembre 1761 à Leyde), est un physicien néerlandais. Il contribua puissamment par ses leçons, ses découvertes et ses ouvrages à introduire en Hollande la philosophie expérimentale et le newtonianisme ; il a laissé d'importantes observations sur l'électricité, le magnétisme, le frottement et la cohésion des solides, la capillarité ; il eut part à la célèbre expérience de la bouteille de Leyde et imagina le pyromètre.

Biographie

Il exerça d'abord la médecine, puis fut successivement professeur de philosophie, de mathématiques et de médecine à Duisbourg, à Utrecht, et enfin à Leyde en 1740.

Il était l'élève et l'ami de Willem Jacob 's Gravesande.

Tandis que Réaumur tâchait d'améliorer la qualité des fontes en testant la résistance à la traction de fils métalliques, Musschenbroek essaya de mesurer directement la résistance d'échantillons sous forme de barres ; il lui fallait pour cela mettre en œuvre des efforts de traction accrus, ce qu'il parvint à faire en exploitant les propriétés du levier. La machine qu'il construisit est décrite dans ses Dissertationes de 1729. Il mesura la résistance de plusieurs essences de bois et de plusieurs pierres et métaux, consignant les résultats dans ses Institutiones en 1734. Il mit en évidence la différence de résistance des matériaux en traction et en compression. Ce livre, traduit en français en 1751, eut une influence considérable sur les ingénieurs et notamment sur Coulomb, qui emmena ce livre lorsqu'il partit en mission pour la Martinique. Les mesures de Musschenbroek furent critiquées par Buffon parce qu'il n'utilisait que des barres de section réduite, même si ce n'étaient plus des fils. Mesurant la rupture des barres en flexion, Buffon constata simplement que la résistance des bois d'une même essence est très variable et augmente en gros avec la masse volumique.

Musschenbroek poursuivit les travaux d'Amontons sur le frottement, et mit en évidence l'influence de la surface de contact. Il attira l'attention sur la roideur des cordes, un phénomène dangereux et paradoxal observé à bord des voiliers sur les poulies. L'abbé Bossut poursuivit les recherches sur ce problème et Coulomb proposa une formule rendant compte des observations.

Musschenbroek était correspondant des académies des sciences de Paris, Berlin, Saint-Pétersbourg, Londres, etc.

Publications

  • De certa methodo philosophiæ experimentalis, 1723 ;
  • Elementa Physica (Eléments de physique), 1726, réimprimés après sa mort sous le titre de Introductio ad philosophiam naturorum, 1762 (traduit en français en 1739 et 1751 par Pierre Massuet sous le titre d'Essai de physique et en 1769 par Joseph-Aignan Sigaud de Lafond). Cet ouvrage alimentera largement les auteurs de l’Encyclopédie ;
  • Dissertationes physicae experimentalis et geometricae de magnete (1729) ;
  • De methodo instituendi experimenta physices, 1730 ;
  • Tentamina experimentórum naturalium in Accademia del Cimento (1731) ;
  • Institutiones physicæ (1734), traduites en français en 1751 ;
  • Æris praestantia in humoribus corporis humani (1739) ;
  • Institutiones logicæ (1764).

Sources

  • René Dugas, Histoire de la Mécanique (1955), éd. du Griffon, Neuchâtel, Suisse
  • Stephen Timoshenko, History of Strength of Materials (1953), rééd. éd. Dover (1982)
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Voir aussi

Articles connexes

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