Étienne-Géry Lenglet
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Étienne-Géry Lenglet[1], né le à Arras et mort le à Douai, est un homme de lettres et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Avocat à Arras avant la Révolution, il occupe diverses fonctions publiques, suit le parti girondin et proteste contre le 31 mai.
Élu, le 24 germinal an VI, député du Pas-de-Calais au Conseil des Anciens, il incline vers le royalisme. Il se montre d'abord opposé au Coup d'État du 18 Brumaire de Bonaparte, et interpelle fermement celui-ci lors de la séance du 19 brumaire au Conseil des Anciens, le rappelant au respect de la constitution. Il se rallie ensuite au fait accompli, et accepte, le 7 messidor an VIII, le poste de président du tribunal d'appel de Douai.
Il échange ce titre, le , contre celui de président de chambre à la cour impériale. Il conserve ce poste sous la Restauration comme sous le gouvernement de Juillet.
Il est le père de Lucien-Thrasybule Lenglet.
Publications
[modifier | modifier le code]- Essai ou Observations sur Montesquieu (1792)
- Essai sur la legislation du mariage et sur le divorce (1792)
- Rêveries diplomatiques après la prise de la Hollande
- De la propriété (1798)
- Introduction à l'histoire, ou Recherches sur les dernières révolutions du globe et sur les plus anciens peuples connus (1812)
- Histoire de l'Europe et des colonies européennes depuis la Guerre de Sept ans jusqu'à la Révolution de (1840)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Il est nommé « Linglet », de manière erronée, dans certaines sources contemporaines, y compris Le Moniteur universel.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Étienne-Géry Lenglet », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :