Émile Ouosso

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Émile Ouosso
Illustration.
Fonctions
Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique
En fonction depuis le
(1 an, 6 mois et 26 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre Anatole Collinet Makosso
Gouvernement Makosso
Prédécesseur Honoré Sayi
Député de Yaya (Niari)
En fonction depuis le
(1 an, 8 mois et 6 jours)
Élection 10 juillet 2022
Prédécesseur Jean Valère Mbani
Ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique

(1 an, 4 mois et 9 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre Anatole Collinet Makosso
Gouvernement Makosso
Prédécesseur Gilbert Mokoki
Successeur Jean-Marc Thystère-Tchicaya
Ministre de l'Équipement et de l'Entretien routier

(3 ans, 8 mois et 23 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre Clément Mouamba
Gouvernement Mouamba II
Prédécesseur Josué Rodrigue Ngouonimba
Successeur Jean-Jacques Bouya
Ministre du Travail et de la Sécurité sociale

(1 an, 3 mois et 16 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre Clément Mouamba
Gouvernement Mouamba I
Prédécesseur Florent Ntsiba
Successeur Firmin Ayessa
Ministre de l'Équipement et des Travaux publics

(6 ans, 7 mois et 21 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre fonction supprimée
Prédécesseur Florent Ntsiba
Successeur Josué Rodrigue Ngouonimba
Ministre des Transports et de l'Aviation civile

(2 ans, 6 mois et 12 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre Isidore Mvouba
Prédécesseur André Okombi Salissa
Successeur Isidore Mvouba
Biographie
Nationalité Drapeau de la république du Congo Congolais
Parti politique Parti congolais du travail
Distinctions Ordre du Mérite congolais

Émile Ouosso est un homme politique congolais. Il est Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique depuis septembre 2022 et député du district de Yaya (Niari) depuis juillet 2022.

Il a occupé plusieurs postes ministériels sous la présidence de Denis Sassou-Nguesso depuis 2007, dont ceux de Ministre des Transports et de l'Aviation civile (2007-2009), Ministre de l'Équipement et des Travaux publics (2009-2016) ainsi que Ministre de l'Équipement et de l'Entretien routier (2017-2021).

Biographie[modifier | modifier le code]

Émile Ouosso[N 1] a fait sa fortune dans le domaine de l'exploitation forestière[1],[2].

Le , il fait son entrée au gouvernement en devenant Ministre des Transports et de l'Aviation civile. Puis, le , il devient Ministre de l'Équipement et des Travaux publics[3]. À la tête de ce ministère, il se donne en l'objectif « d'atteindre près de 3 000 kilomètres de routes bitumées à l'horizon 2015 contre 1 675 aujourd'hui »[4].

Le , il change de portefeuille et devient Ministre du Travail et de la Sécurité sociale dans le gouvernement Mouamba I en remplacement de Florent Ntsiba[5]. La passation de pouvoir se déroule le [6].

Il se porte candidat lors des élections législatives de 2017 dans le district de Yaya (Niari), mais est battu dès le premier tour[7],[8].

Lors de la nomination du gouvernement Mouamba II le , il change de portefeuille et est nommé Ministre de l'Équipement et de l'Entretien routier[9],[10]. Le 15 mai 2021, à l'occasion de la nomination du gouvernement Makosso, il est mis à la tête du Ministère des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique.

Lors des élections législatives de 2022, Émile Ouosso se porte à nouveau candidat dans le district de Yaya sous l'étiquette du PCT, et il se fait cette fois-ci élire dès le 1er tour[11].

Le 27 septembre 2022, il succède à Honoré Sayi à la tête du Ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique[12],[13].

Controverse[modifier | modifier le code]

En 2017, il est accusé, aux côtés de 3 collaborateurs, d'avoir détourné 9 milliards de FCFA destinés à la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) entre novembre et , alors qu'il était Ministre du Travail. En , il est auditionné par la Commission de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, puis annonce vouloir porter plainte pour diffamation contre les organes de presse relayant ces accusations. En , il est finalement libéré des charges qui pesaient sur lui[14],[15],[16].

Distinction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. parfois orthographié Ouesso

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jeff Kitoko, « Les dessous de la fortune de Vincent Gomes, Emile Ouosso et Paul Obambi », sur brazzanews.fr,
  2. Donatien Ndamba Mwandza, « Sangha : Le tronçon Ketta-Biessi-Sembé ouvert à la circulation », sur 242infosnet.cg,
  3. « Les gouvernements du congo », sur izf.net
  4. « Emile Ouosso annonce un projet de 3000 km de routes bitumées à l’horizon 2015 », sur congopage.com,
  5. « Congo: Liste complète du nouveau gouvernement », sur oeildafrique.com,
  6. Lydie Gisèle Oko, « Sécurité sociale : aucun décaissement effectué à la CNSS et CRF », Les Dépêches de Brazzaville, no 2602,‎ , p. 3 (lire en ligne [PDF])
  7. Roger Ngombé, « Elections législatives : Les résultats ont été publiés le 21 juillet », sur adiac-congo.com,
  8. Jean Jacques Koubemba, « Législatives 2017 : Jean Valère Mbani exhorte les populations de Yaya à construire le district dans l’unité », sur adiac-congo.com,
  9. Trésor Kibangula, « Congo-Brazzaville : ce qu’il faut retenir du gouvernement Clément Mouamba 2 », sur jeuneafrique.com,
  10. « Liste des membres du nouveau gouvernement congolais », sur apanews.net,
  11. « Elections législatives des 4 et 10 juillet 2022: liste provisoire des députés élus au premier tour », sur adiac-congo.com,
  12. Olivier Caslin, « Congo : autour d’Anatole Collinet Makosso, un gouvernement retouché plus que remanié », sur jeuneafrique.com,
  13. Josiane Mambou Loukoula, « Energie et Hydraulique : le transport et la distribution, une véritable équation », sur adiac-congo.com,
  14. Fiacre Kombo, « Soupçon de détournement : le ministre Emile Ouosso auditionné par la Commission de lutte contre la fraude », sur adiac-congo.com,
  15. Marna Julie Mankene, « Les avocats d’Emile Ouosso appellent la justice à sévir contre la calomnie », sur vox.cg,
  16. La Lettre du Continent, « Emile Ouosso libéré des charges qui pesaient sur lui », sur africaintelligence.fr,
  17. « Journal officiel » [PDF], sur faolex.fao.org,