Le Refuge Genève
| But | Lutte contre l'homophobie, soutien et hébergement de personnes victimes d'homophobie et de transphobie |
|---|---|
| Zone d’influence |
 Suisse |
| Fondation | 31 mars 2015 |
|---|---|
| Fondateur | Dialogai |
| Siège |
Genève, Suisse |
|---|---|
| Site web | refuge-geneve.ch |
Le Refuge Genève, fondé le , est une structure de l'association suisse Dialogai, dont l'objectif est de venir en aide aux jeunes LGBTIQ de diverses manières[1],[2],[3].
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Historique
[modifier | modifier le code]D'autres pays d'Europe ont mis ou mettent en place des refuges pour aider les jeunes LGBTIQ qui sont victimes d'homophobie, parfois même dans leur propre famille[3],[4]. Un jeune LGBTIQ sur deux a déjà été victime d'homophobie, que ce soit une agression physique ou verbale[5]. Une étude menée par Dialogai et l'Université de Zürich a démontré que le taux de suicide chez les LGBTIQ est plus élevé que celui des hétérosexuels[6].
Lors de la création du Refuge Genève, il n'existait aucune structure de ce genre en Suisse. En France, à la même periode, on comptait 13 centres, tous coordonnés par le Refuge[7].
Le Refuge Genève s'est basé pour son fonctionnement sur les structures identiques en France[8].
En 2019 le réalisateur Robin Harsch suit le parcours au refuge de trois jeunes en transition dans le film documentaire Sous la peau [9],[10],[11],[12].
Organisation
[modifier | modifier le code]La coordinatrice depuis 2015 est Alexia Scappaticci[1],[13]. La structure est dotée d'un budget de 250 000 francs suisses[14] dont 48 % de fonds privés, 30 % de fonds publics, et une aide de Dialogai.
Objectifs
[modifier | modifier le code]Le Refuge Genève apporte différentes aides adaptées aux problèmes rencontrés par les jeunes LGBTIQ. Le Refuge Genève héberge des LBGTIQ de 18 à 25 ans qui se retrouvent sans logement à la suite d'une rupture avec leur milieu familial à cause de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle. Le Refuge s'occupe de ces réfugiés LGBTIQ[15]. Le Refuge Genève aide les jeunes LGBTIQ qui ont des problèmes dans le cadre familial et scolaire, il prodigue aussi des conseils et des informations sur l'identité de genre et l'orientation sexuelle. Le Refuge Genève propose un service de médiation familiale entre un jeune LBTIQ et son milieu familial. Une aide est aussi offerte aux jeunes souffrant de dépression et ayant des envies suicidaires[15]. Les jeunes LGBTIQ sont souvent victimes de rejet de leur famille pour des motifs d'ordre religieux, et selon Mathilde Captyn une médiation avec les autorités chrétiennes et musulmanes serait bénéfique pour trouver des solutions[15].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Interview de Mme Alexia Scappaticci, coordinatrice du Refuge Genève » [archive du ], sur www.telme.ch (consulté le )
- « Un refuge ouvre pour les jeunes LGBT rejetés », Le Matin, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
- « Protection des jeunes LGBT, un souffle européen », sur Le Courrier, (consulté le )
- Emmanuelle Birraux, « Des refuges LGBTIQ européens se rencontrent à Genève », TDG, (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
- « Campagne pour protéger les jeunes homosexuels », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le )
- « Le risque de suicide chez les jeunes homosexuels est entre deux et cinq fois plus élevé que chez les hétérosexuels - Vidéo », sur RTS (consulté le )
- « "Mon beau-père m'a chassé, car il ne voulait pas d'un homo à la maison" », RTS, (lire en ligne, consulté le )
- « "Le souci en Suisse, c'est que l'homophobie n'est pas un délit pénal" », RTS, (lire en ligne, consulté le )
- Sophie Woeldgen, Génération fluide, enquête sur le genre, Genève, Labor et Fides, , 112 p. (ISBN 9782830917789)
- Lucas Millet, « Sous la peau : Robin Harsch se fond dans l’intimité du genre », EPIC magazine, (lire en ligne)
- « Robin Harsch: "Avant le film, je ne connaissais rien aux personnes trans" », sur rts.ch, (consulté le )
- Julienne Farine, « Sous la peau - Alexandra trouve difficile de se voir », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le )
- « «Quand on met un jeune dans un appart, c’est un apprentissage qui commence» », 360°, (lire en ligne, consulté le )
- « Un refuge ouvre pour les jeunes LGBT rejetés », 24 heures, (lire en ligne, consulté le )
- « A Genève : Un hébergement d’urgence pour les jeunes gays et lesbiennes rejetés par leurs parents », sur Stop Homophobie,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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