Infanterie de ligne
Infanterie de ligne et la ligne désignent les unités d'infanterie classique, généralement des fusiliers, qui combattaient en formation en ligne et composaient les compagnies du centre d'un bataillon.
Historique
[modifier | modifier le code]On parle à propos de ces hommes de lignards. L'intérêt du combat en ligne sur la colonne est double : d'une part, face à l'artillerie, un boulet prenant une colonne en enfilade peut causer la perte d'une quinzaine d'hommes, ce qui devient impossible face à une ligne ; d'autre part, pour le tir en ligne, toute la puissance de feu peut être employée simultanément. Ces unités sont équipées de mousquets puis, après la fin du dix-septième siècle, de fusils à silex et de baïonnettes amovibles afin de remplacer la baïonnette à bouchon qui, d'une part, ne s’enlevait plus et, d'autre part, empêchait le tir en obturant le canon de l'arme.
Les unités de ligne s'opposent aux voltigeurs et tirailleurs utilisés pour le harcèlement.
En France
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Infanterie de ligne, officier, sous-officier et soldats.
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Soldat de compagnie d'élite et sapeur. -
Soldat du centre et musicien. -
Tambour major et tambour.
En France, l'infanterie fut réorganisée à plusieurs occasions :
- Création des bataillons de volontaires nationaux
- Réorganisation de 1793
- Réorganisation de 1796
- Réorganisation de 1803
- Réorganisation de 1814
- Réorganisation de 1815
- Réorganisation de 1820
- Réorganisation de 1854
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Marie Mongin (ill. André Jouineau), L'infanterie de ligne. Tome I. 1776-1810. Tome II. De l'Empire à la monarchie de Juillet, Saint-Martin-des-Entrées, Heimdal, , 159-160 p..
- Jean-Pierre Perconte (ill. Edmund Wagner), L'infanterie de ligne italienne 1799-1814. Tome I. 1799-1809, Lyon, J.-P. Perconte, coll. « Organisation militaire et uniformes des Républiques cisalpines et italiennes (1797-1805) et du Royaume d'Italie (1805-1814) » (no 3), , 525-46 p. (ISBN 978-2-9528716-2-4).