Villa Clair de Lune

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Villa Clair de Lune
Présentation
Destination initiale
Villégiature balnéaire
Style
Dissymétrique italien
Architecte
Antonin Viale
Propriétaire
Propriété privée
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Adresse
Avenue du Général Rodes
Accès et transport
Gare
Coordonnées
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La maison dite villa Clair de Lune est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Dessinée par Antonin Viale, elle figure sur le plan municipal de 1914.

Localisation[modifier | modifier le code]

La villa est située à l’angle de l’avenue du Général Rodes (au sud) et de l’avenue des Sports (à l’ouest), dans le lotissement Benoît[N 1], à La Baule-Escoublac dans le quartier Benoît[3]. Elle est implantée en retrait, au milieu d'un jardin[3].

Patrimoine de La Baule-Escoublac[modifier | modifier le code]

La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguées en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[4].

Historique[modifier | modifier le code]

La maison a été construite sur les plans de l’architecte Antonin Viale avant 1914 et figure sur les plans de la localité datés de cette année-là[3].

Antonin Viale, installé à Pornichet, où il modifie, à la fin des années 1910 le château des Tourelles, lui ajoutant deux tours crénelées[5],[6], est également l’auteur de plusieurs villas balnéaires à La Baule dans le premier quart du XXe siècle[N 2].

Architecture[modifier | modifier le code]

Villa bâtie de type dissymétrique italien sur trois niveaux[3], elle offre au passant une façade étroite ocrée. Le troisième étage est dessiné en une baie abritée sous un auvent, d’où il était possible de contempler la mer avant le lotissement du front de mer ; le toit est inspiré des toitures landaises[15].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique). Archives municipales, La Baule de A à Z : Petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006)
  • Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407)
  • Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I)
  • Alain Gallicé et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste éditions, coll. « Je découvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834)
  • Éric Lescaudron, Villas de La Baule : un autre regard, La Crèche, Geste éd., , 219 p. (ISBN 978-2-36746-166-3, BNF 43788877)
  • Ministère de la Culture, Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) : modification du 10 janvier 2013 (lire en ligne [PDF])

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le lotissement Benoît est construit dès 1876. Sa conception est due à l'architecte François Pierre Aubry (1841-1925)[1] et met en valeur le front de mer par une promenade piétonnière, concept précurseur utilisé par la suite par d'autres cités balnéaires[2].
  2. On lui doit en particulier les plans de villas balnéaires à La Baule telles que les villas Charmeuse, en 1913[7], Dalila, en 1900[8], Diabolo, vers 1913[9], Éliane, vers 1910[10], Ginevra, vers 1913[11], Lugeambo, vers 1918[12], Lusalex, vers 1910[13] et Les Saphirs, vers 1913[14].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Personnalités de La Baule-Escoublac », sur labaule-sépia.fr (consulté le ).
  2. AVAP, p. 19.
  3. a b c et d Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Clair de Lune », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  4. Gallicé et Lancien 2016, p. 13.
  5. Manuella Le Bohec, « Château des Tourelles », sur pornichet-patrimoine.com, (consulté le ).
  6. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire château des Tourelles », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  7. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Charmeuse », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  8. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Dalila », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  9. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Diabolo », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  10. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Éliane », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  11. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Ginevra », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  12. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Lugeambo puis Les Ecureuils », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  13. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Lusalex », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  14. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Les Saphirs », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  15. Gallicé et Lancien 2016, p. 21.