Villa Le Logis Saint-Clair

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Villa Le Logis Saint-Clair
Présentation
Destination initiale
Villégiature balnéaire
Style
Dissymétrique provençal
Architecte
Georges Meunier
Propriétaire
Propriété privée
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Adresse
10, avenue d'Alsace
Accès et transport
Gare
Coordonnées
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La maison dite villa Le Logis Saint-Clair, anciennement La Maritaye, est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Construite vers 1926 par Georges Meunier, il s’agit d’une villa de style dissymétrique provençal située dans le lotissement La Baule-les-Pins.

Localisation[modifier | modifier le code]

La villa est située au 10, avenue d'Alsace, voie qui borde la propriété du côté est. L'édifice se dresse au milieu de la parcelle, en retrait de la rue[1].

Patrimoine de La Baule-Escoublac[modifier | modifier le code]

La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguées en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[2].

Historique[modifier | modifier le code]

La maison a été construite sur les plans dessinés par Georges Meunier vers 1926[1]. Elle s'est tout d'abord nommée villa La Maritaye[1].

La villa fait l'objet d'une publication dans le recueil L'Encyclopédie de l'architecture[1].

Architecture[modifier | modifier le code]

La villa est d’inspiration provençale, mais rappelle également certaines bâtisses hispano-mauresques, avec les baies plein cintre de sa loggia, protégées de grilles ondulées, qui permettent d’observer l’extérieur tout en étant abrité par le bâti[3].

La façade est est ornée d'un escalier extérieur qui mène à l’étage, débouchant sur une véranda belvédère qui donne accès à un appartement sous un faux pigeonnier[4]. Vers l’ouest, la terrasse, spacieuse et à l’ombre des pins, est pavée alternativement de carreaux d’argile et d’ardoise[5]. Au nord, la cour est pavée d'opus incertum clair[6].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique). Archives municipales, La Baule de A à Z : Petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006)
  • Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407)
  • Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I)
  • Alain Gallicé et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste éditions, coll. « Je découvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834)
  • Éric Lescaudron, Villas de La Baule : un autre regard, La Crèche, Geste éd., , 219 p. (ISBN 978-2-36746-166-3, BNF 43788877)
  • Ministère de la Culture, Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) : modification du 10 janvier 2013 (lire en ligne [PDF])

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire La Maritaye puis Le Logis Saint-Clair », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).
  2. Gallicé et Lancien 2016, p. 13.
  3. Charles 2002, p. 96.
  4. Charles 2002, p. 98.
  5. Charles 2002, p. 97.
  6. Charles 2002, p. 99.