Véhicule électrique au Royaume-Uni

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Fourgon électrique à batterie Smith Newton exploité par TNT Express à St Clement's Street, Oxford, Angleterre

Les voitures électriques au Royaume-Uni ont bénéficié d'un fort soutien des gouvernements : interdiction en 2017 de la vente des nouveaux véhicules Diesel et essence à partir de 2040, avancée en 2020 à 2035. Mais en juin 2022, le gouvernement britannique annonce la suppression du bonus écologique.

Le Royaume-Uni est en 2022 le deuxième marché européen pour la voiture 100 % électrique avec 17 % du total des ventes, derrière l'Allemagne (29,9 %) et devant la France (12,9 %).

Immatriculations[modifier | modifier le code]

En 2020, dans un marché automobile en baisse de 29,4 %, la part de marché des voitures électriques au Royaume-Uni a atteint 6,6 % (108 205 immatriculations) contre 1,6 % en 2019 (37 850 immatriculations). Celle des hybrides rechargeables est passée de 1,5 % en 2019 à 4,1 % en 2020[1]. Une enquête[2] du Royal Automobile Club (RAC) publiée en révèle que 9 % des automobilistes anglais ont l’intention de passer à l’électrique pour leur prochain achat, soit 3 % de plus que fin 2019 ; avec les hybrides rechargeables, ce taux passe à 18 %[3].

En 2022, 267 203 voitures 100 % électriques ont été immatriculées au Royaume-Uni, contre 190 727 voitures en 2021, soit +40,1 %, ainsi que 101 414 voitures hybrides rechargeables (114 554 voitures en 2021), soit -11,5 %. Le Royaume-Uni est en 2022 le deuxième marché européen pour la voiture 100 % électrique avec 17 % du total des ventes, derrière l'Allemagne (471 394 immatriculations, soit 29,9 %) et devant la France (203 122 immatriculations, soit 12,9 %)[4].

En 2023, les ventes de voitures électriques ont progressé de 18 %, mais leur part de marché a stagné à 17 %, après la fin en 2022 des subventions à l'achat[5].

Politiques de soutien à la voiture électrique[modifier | modifier le code]

Michael Gove, ministre britannique de l'Environnement, annonce en que le Royaume-Uni prévoit d'interdire totalement la vente des nouveaux véhicules Diesel et essence à partir de 2040[6].

Une loi en cours d'adoption en donne au gouvernement le pouvoir de rendre obligatoires les travaux d'installation de bornes de recharge dans toutes les stations-service du réseau autoroutier et dans les plus grosses stations du réseau routier, alors que le Royaume-Uni compte 11 500 points de recharge pour véhicules électriques contre 20 000 en France[7].

En , Boris Johnson annonce que l'interdiction à la vente des voitures diesel et essence sera avancée à 2035 ; les véhicules hybrides seront également interdits[8].

En juin 2022, le gouvernement britannique annonce la suppression du bonus écologique, qui était jusque-là de 1 500 £ pour les véhicules coûtant moins de 32 000 £. La ministre des Transports Trudy Harrison déclare que « les fonds publics doivent toujours être investis là où ils ont le plus d’impact ». L’argent qu’économisera le gouvernement permettra de développer l’infrastructure de recharge ; le gouvernement investira aussi pour les taxis électriques, véhicules utilitaires électriques et véhicules adaptés aux personnes à mobilité réduite[9].

Le « mandat véhicule zéro émission » fixe chaque année un pourcentage de ventes électriques. S'il n'est pas atteint, les constructeurs doivent acheter des certificats ; s'ils dépassent les objectifs, ils gagnent des certificats supplémentaires pour les années suivantes. Cette part, fixée à 22 % pour l'année 2024, augmentera progressivement pour atteindre 80 % en 2030[5].

Références[modifier | modifier le code]