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Utilisateur:Wikijejewiki/Brouillon

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Revue Pyrénées - Bulletin pyrénéen[modifier | modifier le code]

Revue Pyrénées
Périodicité trimestriel
Genre revue pyrénéiste
Date de fondation 1896
Éditeur Association des amis du musée pyrénéen

Directeur de publication Alain Lalanne
Rédacteur en chef Jean-François Labourie
ISSN 0033-474X

Nommée à ses origines Bulletin des excursionnistes du Béarn, puis Bulletin pyrénéen, pour devenir Pyrénées, cette revue publie des articles sur des sujets ayant trait aux Pyrénées. Les premières années suivant sa création, ce sont essentiellement des récits de courses en montagnes qui étaient publiés. La ligne éditoriale de la revue s'est ensuite élargie pour s'intéresser à tout les thèmes en relation avec la chaîne des Pyrénées, aussi bien actuels qu'historiques. Sa rédaction et son administration sont effectuées par une équipe bénévole appartenant à l'Association des amis du musée pyrénéen de Lourdes. La diffusion de la revue Pyrénées est de nos jours trimestrielle.


Historique du Bulletin pyrénéen[1][modifier | modifier le code]

En 1896, paraissait à Pau le premier Bulletin des excursionnistes du Béarn. Ses créateurs béarnais[2] avaient en effet souhaité consigner sur le papier les horaires et les impressions des courses en montagne qu’ils réalisaient. Cette publication, bientôt rebaptisée Bulletin pyrénéen, ce qui témoignait d’un souci d’ouverture à d’autres contributeurs, allait devenir une référence dans le milieu montagnard pyrénéen, et attirer la collaboration, non seulement des grimpeurs les plus renommés de l’époque (George Cadier, Henry Russell, Louis Le Bondidier, Maurice Heïd, Jean Arlaud, Raymond d’Espouy, Robert Ollivier…) mais aussi de montagnards à l’esprit plus encyclopédique comme Ludovic Gaurier, Henri Beraldi, Franz Schrader ou Alphonse Meillon. Ce dernier prenait d’ailleurs la direction du Bulletin Pyrénéen à partir de 1912 pour ne la laisser qu’à sa mort en 1933. Son successeur, Raymond Ritter, brillant érudit béarnais, allait insuffler une touche littéraire et artistique à la revue en attirant des plumes de talent comme l’universitaire toulousain Jean Fourcassié, entre autres.

La revue devient Pyrénées[modifier | modifier le code]

Malmené par la guerre, avec une parution aléatoire, le « vieux » Bulletin allait renaitre en 1950 sous une forme modernisée et avec un programme éditorial élargi la nouvelle revue s’appellerait Pyrénées tout simplement et elle s’intéresserait à tout ce qui touche le monde et la vie des Pyrénées, de l’est à l’ouest, et des deux côtés de la frontière : pyrénéisme et courses en montagne bien sûr, mais aussi histoire, arts et lettres, sciences de la vie et de la terre, vie en montagne, patrimoine, économie, écologie, bibliographie, actualité pyrénéenne…[3]. La revue se situait ainsi au carrefour de toutes les Pyrénées et devenait une véritable encyclopédie du pyrénéisme de notre temps, suscitant la collaboration de signatures célèbres ou moins connues, mais tout aussi compétentes. Depuis 2013, une ouverture importante a été réalisée vers des auteurs ibériques, accentuant le caractère transfrontalier de la revue. Pyrénées était très liée dès sa naissance à l’œuvre du Musée pyrénéen de Lourdes ; c’est l’association des amis de ce même musée qui en assurait – et en assure toujours – la publication[4]. La rédaction, l’administration et la gestion de la revue sont le fait d’un travail bénévole, les professionnels n’intervenant que pour la réalisation matérielle (PAO, impression, brochage, routage). La parution trimestrielle a été tenue depuis 1950, et les rédacteurs en chefs qui se sont succédé ont tous eu à cœur de respecter la règle d’éclectisme et d’ouverture édictée en 1950. La consultation des sommaires des plus de 500 numéros parus depuis 1896 montre la richesse documentaire considérable accumulée au fil des ans.[5]

Diffusion[modifier | modifier le code]

Les 800 exemplaires[6] trimestriels de Pyrénées sont diffusés essentiellement par abonnement ; on peut aussi trouver la revue en vente au numéro dans une douzaine de librairies de la région pyrénéenne[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. B. LE HARDINIER. 1896 - 1950 Cinquante ans de pyrénéisme, Pau, Imp.Marrimpouey Jeune, 1961
  2. Les 10 fondateurs étaient : G. Brugnot, M. Campan, G. Dubourg, A. Duthil, P. Gardères, H. Lacoeilhe, F. Lary, R. Maussier, V. Pellane, H. Ritter. Référence : B. LE HARDINIER. 1896 - 1950 Cinquante ans de pyrénéisme, Pau, Imp.Marrimpouey Jeune, 1961, page 17.
  3. http://www.revue-pyrenees.com/spip.php?rubrique279
  4. http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/03/2296515-les-amis-du-musee-pyreneen-reunis.html
  5. Bulletins pyrénéens et revues Pyrénées numérisés sur le site Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32732870b/date et http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846197s/date
  6. Chiffre pour l'année 2016. Article de la Dépêche du Midi mis en ligne le 20/03/2016 : http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/20/2307780-la-revue-pyrenees-a-le-bel-age-de-120-ans.html
  7. http://www.revue-pyrenees.com/spip.php?rubrique161