Utilisateur:Serge Pragormine

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Serge Pragormine est mon nom de presse et constitue l'anagramme de mon nom véritable et de mon premier prénom.

Je suis socio-psychothérapeute spécialisé en matière de « Trouble de l'attachement » (« TA ») – extension conceptuelle de l’ « hospitalisme » - tout en étant farouchement opposé à la « "pensée unique" » qui s'est implantée dans les pays (partiellement) francophones au départ de la Belgique, en France et au Québec.

Cette pensée unique, issue des travaux de John Bowlby entre autre, consiste à prétendre que, si des enfants souffrent de TA à la suite de rupture brutale d’avec sa « figure d’attachement primitive» (la maman de naissance en général) à un âge précoce (de 0 ± 6 ans), suivie éventuellement de « nounous » successives (cas des enfants adoptés ou en accueil), et que par ce biais ils font souffrir leur « mère de substitution » (« figure d’attachement substitutive »), ainsi que la famille, ces parents n’ont aucune responsabilité dans la souffrance qui se perpétue chez l’enfant.

Cette « maladie mentale » ( !) est classée au DSM IV sous le numéro 313.89 et permet aux parents d’entièrement se déculpabiliser… tout en souhaitant une prise en charge de l’enfant par les secteurs destinés aux handicaps mentaux.

C’est tout à l’opposé des travaux de Boris Cyrulnik pour qui les traumatismes (et le deuil de sa maman de naissance pour quiconque en est un sérieux !) que seule la « résilience » permet de dépasser. Cette résilience n’est souvent possible que par l’intervention de « tuteurs de résilience », tels des « parents adéquats », comme je les appelle.

Sont donc des « parents inadéquats » ceux qui ne parviennent pas à admettre que le deuil de l’enfant souffrant de « TA » puisse être à l’origine d’une souffrance personnelle, souvent enfouie dans l’inconscient, ou encore dont le parent « inadéquat » se croit guéri de ses propres deuil (infertilité, enfant mort-né, etc. Et cette liste est interminable).

Ceci conduit les parents « inadéquats », souvent, selon mes constatations, psychorigides, (voir Trouble de la personnalité paranoïaque : « le patient n'accepte aucun argument extérieur, qu'il soit positif ou négatif ».

Ceci a pour conséquence que l’intervention d’un thérapeute est extrêmement délicate, car le parent « inadéquat » qui se sent mis en cause devient lui-même maltraitant et harceleur à l’égard du thérapeute ! Ce qui peut à son tour provoquer de la part du thérapeute dont le « contre-transfert » se positionne mal, à se sentir et réagir lui-même victime...!

Cette victimisation peut conduire alors le thérapeute dans une situation inextricable, car il peut, à son tour, devenir maltraitant à l’égard du parent inadéquat !

Nous somme en plein dans le « Triangle de Karpman » ! (cf. le « Triangle dramatique »).

Or pour moi, et pour de professionnels, le « trouble de l’attachement » n'est pas un « handicap », ni une maladie ou affection mentale, mais au contraire un trouble du développement survenu dans la structuration émotionnelle de l’enfant.

Pour ceux que cela intéresse, voir http://www.epis-meles.eu et plus particulièrement : L'« Engrenage des Troubles de l'Attachement © »


A90722 Serge Pragormine (d) 22 juillet 2009 à 18:34 (CEST)