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La vieille gare de Saint-Jérôme[modifier | modifier le code]
La vieille gare de Saint-Jérôme est un monument historique situé au Québec, dans la ville de Saint-Jérôme. Construite en 1876, elle permettait de relier Montréal à Saint-Jérôme par un chemin de fer construit la même année.[1]Elle a été transformée en un site touristique et remplacée en 2007 par une gare plus récente située quelques mètres plus loin.[2] La vieille gare fut proclamée patrimoines historiques du Canada en 1994 et est aujourd’hui un lieu touristique dans la région des Laurentides[3]. L’ancien chemin de fer fut enlevé et une piste cyclable nommé le p’tit train du nord fut installer sur l’ancien tracé.[4]
Histoire[modifier | modifier le code]
Dans la première moitié du XIXe siècle, Saint-Jérôme était un petit village peu peuplé et peu développé. Cela s’expliquait par le chemin pour s’y rendre depuis Montréal qui était ardue à emprunter en raison des montagnes qui le rendait abrupt et irrégulier. Les Canadiens-français n’étaient donc pas motiver à coloniser le nord de la province. Ils préféraient immigrer vers les États-Unis, où un avenir économique était plus propice là-bas.[5]
En 1871, le curé du village, Antoine Labelle, voulut remédier à cela en installant un chemin de fer qui relierait Saint-Jérôme à Montréal.[6]Pour ce faire, l’homme alla chercher des fonds de financement à Londres et convainquit le gouvernement de le laisser entreprendre ce projet en démontrant le développement économique que cela pouvait apporter à la région notamment avec la vente de bois de chauffage à la capitale. Tous ces éléments rassemblés, la construction d’un chemin de fer reliant Saint-Jérôme à Montréal commença en janvier 1876 et se termina avec l’inauguration de la gare en octobre de la même année.[6]La gare fut en fonction durant près d’un siècle pour finalement cesser ses activités en 1981.[3]
Architecture[modifier | modifier le code]
L’architecture de la gare constitue un élément marquant de son époque. Poussé par le courant «richardsonien», le style de la gare est inspiré de l’architecture romane. Cela se caractérise par une construction massive constitué de grosse poutre et ses arcs au centre de la structure. La gare fut rénovée en 1997 afin de préserver ce monument représentant cette architecture.[3]
Les congés parentaux au Québec (Partie Gabriel)[modifier | modifier le code]
Les congés[modifier | modifier le code]
Au Québec, suivant l’arrivé d’un enfant, les parents ont droit à un congé parental sans salaire de 65 semaines partageable.[7] À la demande du travailleur, le congé peut être divisé, raccourcis ou prolongé. À cela peut s’ajouter le congé maternel qui est de 18 semaines et le congé paternel de 5 semaines.[7] Ce droit s’applique aussi aux parents ayant adopté un enfant et aux parents de même sexe à condition que le lien qui les unit à l’enfant soit définit dès la naissance ou l’adoption. Durant ces semaines de congés, les liens entre les parents et leur emploi sont protégés. Lors de la fin de son congé, l’employé pourra reprendre son poste habituel et avoir droit aux avantages qu’il aurait eu s’il ne s’avait pas absenter.[7] Les parents ont accès à des prestations du Régime québécois d’assurance parentale qui couvrent une partie de leur revenu perdu lors de l'arrêt temporaire de leur travail.[7]
Congé de maternité[modifier | modifier le code]
Les mères ont droit à 18 semaines de congés. Ce congé peut débuter à partir de la seizième semaine avant la date de l’accouchement et se prolonger jusqu’à 20 semaines après celui-ci.[8] Ce droit s’applique seulement à la mère biologique. Le congé de maternité a les mêmes avantages que le congé parental (protection d’emploi et prestation du Régime québécois d’assurance parentale) Lors de la fin du congé de maternité, la mère peut avoir droit au congé parental de 65 semaine partageable entre les deux parents.[8]
Les prestations[modifier | modifier le code]
Les prestations pour la mère[modifier | modifier le code]
Pour être admissible aux prestations fournies par le RQAP, il faut être résident du Québec, avoir payé une cotisation au programme et avoir gagner un revenu d’au moins 2000 $ l’année précédant la demande de prestation.[9] Il existe deux types de prestations de maternité au Québec. Le régime de base inclus 18 semaines payées à 70% du revenu par la RQAP. Le régime particulier comporte 15 semaines payées à 75% du revenu. Les femmes sont libres de choisir lequel des régimes leur convient le mieux.[10] Tous les avantages de l’emploi sont conservés et continuent de s’accumuler lors de ce congé.[10]
Les conséquences du congé parental[modifier | modifier le code]
Les conséquences sur les mères[modifier | modifier le code]
Cela amène des conséquences sur les mères qui ont tendance à ralentir ou arrêter leur carrière professionnelle lors de la fin du congé parental en particulier celles qui ont un faible revenu.[11]
- « Le rêve brisé du curé Antoine Labelle », Histoire Québec, vol. 4, no 2 bis, , p. 26–29 (ISSN 1201-4710 et 1923-2101, lire en ligne, consulté le )
- « Gare Saint-Jérôme », dans Wikipédia, (lire en ligne)
- Gouvernement du Québec, « Vieille gare de Saint-Jérôme », (consulté le )
- « Saint-Jérôme | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
- « Saint-Jérôme », dans Wikipédia, (lire en ligne)
- « Antoine Labelle », dans Wikipédia, (lire en ligne)
- Gouvernement du Québec, « Congé parental » (consulté le )
- Gouvernement du Québec, « Congé de maternité » (consulté le )
- « Conditions d'admissibilité | Régime québécois d'assurance parentale », sur www.rqap.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Tableaux des prestations | Régime québécois d'assurance parentale », sur www.rqap.gouv.qc.ca (consulté le )
- Annabelle Seery, « Une politique familiale visant une meilleure articulation famille-travail. Enjeux pour des parents québécois de milieu socioéconomique modeste », Enfances, Familles, Générations, no 35, (ISSN 1708-6310, DOI 10.7202/1077683ar, lire en ligne, consulté le )