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Li Hongzhi

Naissance (72 ans)
Gongzhuling, Jilin (Chine)
Nationalité chinoise
Célèbre pour fondateur du Falun Gong
Œuvres principales Zhuan Falun

Li Hongzhi (李洪志 en chinois, Lǐ Hóngzhì en pinyin), né le à Gongzhuling, dans la province du Jilin, est connu comme fondateur du Falun Gong, aussi appelé Falun Dafa. Le Falun Gong appartient aux anciennes méthodes traditionnelles chinoises de qigong et vise à retourner à la source des enseignements de qiqong en recherchant simultanément la « cultivation de l'esprit et du corps ».

Li Hongzhi commença la transmission publique du Falun Gong le 13 mai 1992 à Changchun et donna par la suite des conférences et enseigna les exercices du Falun Gong à travers la Chine avec le soutien des autorités chinoises[1]. En 1995, à l'invitation de l'ambassade de Chine en France, Li Hongzhi commença à Paris à enseigner le Falun Gong à l'étranger[2],[3], et s'installa en 1998 en tant que résident permanent aux États-Unis.

Le Falun Gong a énormément gagné en popularité en Chine dans les années 1990, y compris dans les plus hautes sphères du gouvernement chinois et dans le milieu du qigong, en s'affirmant progressivement comme une école de qigong autonome et indépendante du pouvoir. Il est persécuté par le gouvernement chinois depuis 1999.

Débuts[modifier | modifier le code]

Il existe des récits contradictoires de la vie de Li Hongzhi qui sont apparus avant et après le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Étant donné les désaccords entre les partisans de la méthode et ses détracteurs qui ont publié leurs récits après le début de la persécution, ces derniers doivent être compris dans le contexte de l'objectif politique ou spirituel pour lesquels ils ont été écrits[3].

Biographies avant la persécution du Falun Gong[modifier | modifier le code]

Une biographie non officielle est apparue dans la première des principales publications de Li Hongzhi, Falun Gong de Chine, et a été rédigé par le journaliste Zhu Huiguang. Une seconde biographie, cette fois-ci officielle, est apparue dans les premières éditions du texte principal du Falun Gong, Zhuan Falun, et a été rédigée par la Société de recherche de Falun Dafa[4]. Ces biographies ont mis l'accent sur le développement spirituel de Li Hongzhi, avec peu de détails sur son travail ou sur sa famille. Les deux biographies furent retirées des éditions ultérieures des livres du Falun Gong. À ce propos, Li Hongzhi expliqua qu'il ne désirait pas que les gens concentrent leur attention sur sa propre histoire[4].

Ces bibliographies déclarent que Li Hongzhi est né le 13 mai 1951, dans la ville de Gongzhuling, de la province du Jilin. La première version, rédigée par Zhu Huiguang, déclare que la famille de Li Hongzhi a vécu dans la pauvreté, sa mère ne gagnant que 30 yuans par mois. Ce dernier est décrit comme une personne « supportant de rudes épreuves, et étant capable de travailler dur », qui prenait soin de ses jeunes frères et sœurs. La seconde version, plus officielle, parle d'une origine sociale moyenne, expliquant qu'il vivait dans « la famille d'un intellectuel ordinaire »[4].

Les deux versions s'accordent à dire que le fondateur du Falun Gong possédait des vertus innées de compassion et de discipline. La biographie officielle mentionne le fait qu'il fut éduqué par des maîtres bouddhistes et taoïstes de hauts niveaux qui le prirent en charge dès son plus jeune âge. À quatre ans, il fut formé par Quan Jue, le dixième héritier de l'école de La Grande Loi de Bouddha[5]. Quand il eut douze ans, le maître taoïste Baji Zhenren remplaça le maître Quan Jue et lui enseigna les arts martiaux et l’entrainement physique[3].

En 1972, arriva un troisième maître, de l'école dite de « la Grande Voie ». Zhendaozi (littéralement, « Vrai taoïste ») est venu des montagnes de Changbai, proches de la frontière Nord-Coréenne[5]. Contrairement aux autres maîtres de Li Hongzhi, Zhendaozi portait un costume ordinaire, et a enseigné à son élève le chemin de la cultivation interne à travers le qigong, mettant l'accent sur le xinxing - la cultivation de l’esprit et du cœur. Au cours de cette période, la formation de Li Hongzhi eut lieu principalement la nuit, probablement en raison de l'environnement politique de la Révolution culturelle[3]. La bibliographie de Zhu Haiguang note que le fondateur du Falun Gong a toujours refusé de participer aux campagnes de la Révolution culturelle et n'a jamais rejoint les Gardes rouges ou des organisations communistes[4].

Un quatrième maître bouddhiste, une femme, a commencé l'instruction de Li Hongzhi en 1974. Après cette longue période de formations successives des quatre maîtres, il est dit que le fondateur du Falun Gong avait atteint « une énergie d'un niveau très élevé »[4].

En 1982, Li Hongzhi a déménagé dans la ville de Changchun pour occuper un poste d'« emploi civil », une indication que son travail précédent prenait place au sein de l'armée[4]. C'est durant les années 1980 qu'il se maria et eut une fille[3].

En 1984, Li Hongzhi commença à synthétiser les enseignements qu'il avait reçus dans ce qui allait devenir le Falun Dafa. Cette pratique n'est pas exactement ce que lui avaient transmis ses maîtres. La raison principale en est que ces systèmes n'étaient pas adaptés pour « être popularisés à une grande échelle ». Li Hongzhi commença à prendre connaissance des méthodes d'enseignement d'autres maîtres de qigong et c'est en 1989 qu'il acheva la mise au point de la méthode qu’il allait transmettre au public. Au cours des trois années qui suivirent, jusqu'en 1992, on dit que Li Hongzhi commença à tester cette méthode avec un petit groupe de pratiquants[4].

Les livres de Falun Gong publiés après le début de la persécution en 1999 ne contiennent aucune biographie de leur auteur. Ces changements reflètent également la volonté du fondateur du Falun Gong de se retirer de la scène publique[4]. Depuis 2000, il est rarement apparu en public. Il témoigne de sa présence sur Internet ou à travers des citations sur les sites web du Falun Gong[4]. Sa biographie fut retirée de ces sites quelque temps après 2001[4].

Détails publiés par le gouvernement chinois[modifier | modifier le code]

Le gouvernement chinois a commencé à publier des biographies du fondateur du Falun Gong après la répression du Falun Gong en juillet 1999. David Ownby en conclut que les détails sur la vie de Li Hongzhi publiés par les sources officielles chinoises doivent être considérés comme des éléments de la propagande menée par le régime contre le Falun Gong et que leur objectif était de « démontrer que Li Hongzhi était quelqu'un de complètement ordinaire »[3].

Selon le gouvernement chinois, Li Hongzhi est né à Li Laï, le 7 ou 27 juillet 1952[3]. Pour le prouver, les autorités citent Pan Yufang, une sage-femme qui a affirmée avoir procédé à l'accouchement de Li Hongzhi en juillet 1952[4]. Son témoignage affirmait également qu'elle avait pour habitude d'utiliser l'ocytocine dans son travail[3], ce qui est impossible selon les sources de Falun Gong, l'ocytocine n'ayant été synthétisée qu'un an plus tard[6]. Les parents de Li Hongzhi divorcèrent alors qu'il était tout-petit, lui et ses frères et sœurs restèrent avec sa mère. En 1955, ils déménagèrent à Changchun.

Li Hongzhi, selon la version du gouvernement, alla à l'école primaire et au collège de Changchun entre 1960 et 1970[3]. Comme la plupart des enfants en âge de scolarité, son éducation formelle fut interrompue par la Révolution culturelle. Il n'alla pas au lycée, mais il acheva ses études secondaires grâce à des cours par correspondance dans les années 1980[3]. Les biographies du gouvernement chinois soulignent à maintes reprises que Li Hongzhi n'a pas fait d'études supérieures et qu'il était un élève médiocre, ne se distinguant qu'en jouant de la trompette.

Après avoir décroché son brevet du collège en 1970, Li Hongzhi, selon la version du gouvernement, a tenu « une série d'emplois banals »[3]. D'anciens camarades de classe et collègues dont on ignore les noms sont cités dans les rapports du gouvernement, ils insistaient de manière répétée sur le fait que Li Hongzhi était quelqu'un de quelconque, qu'ils ne l'ont jamais vu pratiquer le qigong, et qu'ils n'avaient aucune connaissance des maîtres taoïstes et bouddhistes dont il prétend avoir reçu l'enseignement[3].

Fin 1994, un groupe de pratiquants de Changchun s'est dit déçu après que le fondateur du Falun Gong eut imposé la gratuité de la pratique. Le groupe a abandonné le Falun Gong et a commencé à envoyer aux ministères une série d'accusations contre Li Hongzhi ; une des accusations était qu'il n'avait pas fait de démonstration de ses pouvoirs surnaturels pendant sa jeunesse[7]. D'autres pratiquants du Falun Gong écrivirent alors des réfutations détaillées aux ministères[7]. À la suite de la répression du Falun Gong en 1999, les autorités chinoises ont republié toutes ces accusations, les unes après les autres[7],[8].

La controverse de la date de naissance[modifier | modifier le code]

En septembre 1994[9], Li Hongzhi changea sa date de naissance au 13 mai 1951 dans les archives gouvernementales. Selon lui, il y avait eu une faute d’impression sur sa date de naissance, à l’image des très nombreuses erreurs bureaucratiques survenues pendant la Révolution culturelle, et il voulait simplement la corriger[7],[10]. Les archives du gouvernement stipulaient à l’origine qu’il était né le 7 juillet 1952, bien que le gouvernement chinois ait aussi parfois donné la date du 27 juillet[3].

Fin 1994, le groupe de pratiquants qui avaient renoncé au Falun Gong allégua que Li Hongzhi voulait seulement aligner sa date de naissance avec celle du célèbre bouddha Sakyamuni[7],[11]. Ces accusations furent par la suite reprises par les autorités chinoises[7],[8]. Li Hongzhi rejeta ces allégations comme étant de la diffamation et déclara : « Je n’ai jamais prétendu être Sakyamuni. Je suis juste un homme tout à fait ordinaire[8],[10]. »

Deux faits soutiennent la version de Li Hongzhi : les erreurs bureaucratiques de ce type n’étaient pas rares pendant la Révolution culturelle[8] et il n'a jamais utilisé la nouvelle date pour faire sa promotion ou renforcer son autorité spirituelle. De plus, ainsi que le font remarquer les sources du Falun Gong, il a certainement dû apporter la preuve que le 13 mai était sa date naissance pour faire modifier les archives gouvernementales[8].

Falun Gong[modifier | modifier le code]

Li Hongzhi présenta le Falun Gong au grand public le 13 mai 1992 au 5ème collège de Changchun, dans la province du Jilin. De 1992 à 1994 il voyagea à travers la Chine, donnant des conférences et enseignant les exercices de Falun Gong. Le nombre de pratiquants s'accroit rapidement ; en 1999, certaines sources estimaient à des dizaines de millions leur nombre[12],[13]. Ce succès fulgurant fut lié à l’énorme popularité dont jouissait le qigong à la fin des années 1980 et au début des années 1990, sous la libéralisation sociale de Deng Xiaoping. Ce succès fut aussi lié aux nombreux témoignages de guérisons et d'améliorations de la santé physique et morale qui se produisaient grâce au Falun Gong[14]. Li Hongzhi différencia le Falun Gong en mettant en avant une « accessibilité au grand public » et un enseignement moral, en revenant ainsi à la source des enseignements du qigong qui prévoit simultanément le développement physique et spirituel. Il restait loin des notions ésotériques souvent contenues dans les autres méthodes de qigong[4],[15] et sans encourager ce qu’il estimait être un intérêt excessif pour la santé physique et le développement de pouvoirs supranormaux[4],[15],[16]. Selon David Ownby, professeur d'histoire et membre du Centre d'études de l'Asie de l'est à l'université de Montréal, Li Hongzhi est rapidement devenu une « star du mouvement de qigong »[15] et le gouvernement perçoit dans le Falun Gong un moyen efficace de réduire les frais de dépenses médicales, de promouvoir la culture chinoise et d'améliorer la moralité des Chinois.

Le coût des stages, conférences, livres et cassettes d’enseignements du Falun Gong étaient plus bas que d'autres écoles de qigong et, en 1994, Li Hongzhi introduit la gratuité de l'enseignement de sa méthode[17],[3]. Le succès du Falun Gong et de Li Hongzhi fut reconnu aux Salons d'Orient de la santé de Pékin de 1992 et 1993. Au premier de ces salons, l’organisateur remarqua que le Falun Gong et Li Hongzhi « avaient reçu le plus d'éloges [parmi toutes les écoles de qigong] au salon, et avaient obtenu d’excellents résultats thérapeutiques »[3]. Au deuxième salon, Li Hongzhi reçoit le titre de « Maître de qigong le plus acclamé », et le Falun Gong se voit décerner le « Prix d’or spécial » et le prix pour « Faire avancer les frontières de la science »[18]. Ces événements ont aidé à consolider la popularité de Li Hongzhi dans le monde du qigong tandis que les reportages dans les médias sur les bienfaits du Falun Gong devinrent de plus en plus nombreux[3].

Li Hongzhi et le Falun Gong obtiennent la reconnaissance de la Société de recherche scientifique sur le qigong de Chine (SRQC), organisme géré par l'État et administré par de hauts fonctionnaires du Parti communiste et du gouvernement[19]. En 1992, la Société de recherche de Falun Dafa est établie comme succursale de la SRQC[20]. Li Hongzhi établit aussi de bonnes relations avec le Ministère de la sécurité publique qui le remercia pour « promouvoir les traditions non-violentes du peuple chinois, préserver l'ordre social et la sécurité publique, et promouvoir la moralité dans la société »[21]. La cérémonie de publication de Zhuan Falun, livre phare de Li Hongzhi, eu lieu dans l’auditorium du Ministère de la sécurité publique en janvier 1995[3].

Cependant, dès 1995, des tensions avec la SRQC apparaissent quand les autorités chinoises voulurent accroitre leur influence sur le Falun Gong et intervenir dans son organisation[22]. D'après David Palmer, la SRQC établit une nouvelle directive en 1996 tentant d'imposer à toutes les pratiques de qigong de créer des branches du Parti communiste au sein de leur organisation ; une exigence rejetée par Li Hongzhi[23],[24]. Par la suite, le Falun Gong se retire de la SRQC car cette dernière « ne cherchait pas à comprendre le qigong, mais à en bénéficier financièrement »[25],[26]. Dès lors, le Falun Gong demeure hors du circuit fermé des relations personnelles et du financement établi par la SRQC[27], en s'affirmant progressivement comme une école de qigong indépendante du pouvoir et hors de la surveillance du Parti et de la réglementation gouvernementale[25].

Vie à l’étranger[modifier | modifier le code]

En 1995, Li Hongzhi déclara qu’il avait fini d’enseigner le Falun Gong en Chine et commença à organiser des conférences à l’étranger. La première se tint en mars 1995 à l’ambassade de Chine à Paris, en France, où il avait été invité à enseigner la pratique. Elle fut suivie par des séminaires en Suède[3]. Entre 1995 et 1999, Li Hongzhi donna des conférences aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Allemagne, en Suisse et à Singapour[3]. Des associations et des clubs de Falun Gong firent leur apparition en Europe, en Amérique du Nord, en Australie, avec des activités principalement centrées sur les campus universitaires[8].

Li Hongzhi déménagea aux États-Unis en 1996 avec sa femme et sa fille et devint résident permanent américain en 1998, s’installant à New York[3],[16],[28]. En 1996, la ville de Houston le nomma « citoyen d’honneur » et « ambassadeur de bonne volonté » pour « services publics désintéressés rendus pour le bénéfice et le bien être de l’humanité »[21]. En mai 1999, il fut accueilli à Toronto par le maire et par le lieutenant gouverneur de l’Ontario. Durant les deux mois qui suivirent, il reçut la reconnaissance des villes de Chicago et de San Jose[29].

Le 29 juillet 1999, après l'interdiction du Falun Gong en Chine, le gouvernement chinois porta une série d'accusation à l’encontre de Li Hongzhi, dont une pour « trouble de l’ordre public », lança un avis de recherche pour son arrestation[30],[31] et demanda assistance pour l'extrader à Interpol, qui refusa[32].

Depuis le début de la persécution en Chine, Li Hongzhi a reçu des récompenses et des proclamations dans de nombreux pays[33],[34]. Parmi celles-ci figurent des certificats de reconnaissance de plusieurs corps gouvernementaux des États-Unis, dont la citoyenneté d’honneur attribuée par l’État de Géorgie et la ville d’Atlanta. Le 14 mars 2001, l’organisation Freedom House accorda à Li Hongzhi et au Falun Gong un « Prix international de la liberté pour l’avancement de la liberté religieuse et spirituelle » durant une cérémonie au Sénat des États-Unis[35]. La même année, Li Hongzhi fut classé « plus puissant communicant en Asie » par le magazine Asiaweek « pour sa faculté à inspirer, à mobiliser, et à ficher les jetons à Pékin »[36].

Principales publications[modifier | modifier le code]

  • Li Hongzhi, Falun Gong : La grande voie de l'accomplissement, Paris, Editeur Guy Tredaniel, coll. « Trédaniel poche », 13 juin 2011 (réédition) (ISBN 978-2813202543, lire en ligne). Considéré comme une introduction au Falun Gong et au concept traditionnel chinois de qigong ou « cultivation et pratique », il s’accompagne des descriptions des exercices du Falun Gong. Publication initiale de la première partie de cet ouvrage en avril 1993.
  • Li Hongzhi, Zhuan Falun : Tourner la roue de la loi, Paris, Editeur Guy Tredaniel, coll. « Trédaniel poche », 2 juin 2008 (réédition) (ISBN 978-2844458995, lire en ligne). Considéré comme l'enseignement principal de la méthode du Falun Gong. Première publication en janvier 1995.
  • « Les neuf jours de conférences sur le Falun Dafa ». De 1992 à 1994, Li Hongzhi présenta ses enseignements à travers toute la Chine, leur contenu fut finalement compilé et édité dans le livre Zhuan Falun. Les enseignements étaient donnés pendant une à deux heures de conférence par jour, durant huit à dix jours consécutifs. Les instructions pour les exercices étaient données ensuite. La dernière de ces séries de conférences fut donnée en 1994 à Guangzhou, en Chine. Ces conférences furent enregistrées et constituent la base des enseignements du Falun Gong.
  • Li Hongzhi, Hong Yin, (lire en ligne). Une collection de poèmes courts écrits par Li Hongzhi qui évoquent souvent le concept traditionnel chinois de « cultivation et pratique ».
  • Li Hongzhi, « Conférences et écrits », à partir d'avril 1993. Les transcriptions des conférences données par Li Honghzi et les articles publiés périodiquement par lui représentent également une part importante des enseignements du Falun Gong.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Adam Frank 30 juin 2004, p. 235
  2. Benjamin Penny 27 avril 2012, p. 163-168
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t David Ownby 27 mai 2010
  4. a b c d e f g h i j k l et m (en) Benjamin Penny, « The Life and Times of Li Hongzhi : Falun Gong and Religious Biography », The China Quarterly, Cambridge University Press, vol. 175,‎ , p. 643-661 (DOI 10.1017/S0305741003000389)
  5. a et b « Brief biography of Li Hongzhi : founder of Falun Gong and president of the Falun Gong Research Society », Chinese Law and Government, vol. 32, no 6,‎ novembre/décembe 1999, p. 14-23 (ISSN 0009-4609, lire en ligne, consulté le )
  6. David Ownby 27 mai 2010, p. 257
  7. a b c d e et f (en) David Palmer, Qigong Fever : Body, Science, and Utopia in China, Columbia University Press, (ISBN 978-0231140669)
  8. a b c d e et f Noah Porter 18 juillet 2003, p. 72-73
  9. Adam Frank 30 juin 2004, p. 237
  10. a et b (en) Anthony Spaeth, « I am just a very ordinary man », Time magazine, Time Magazine, vol. 154, no 4,‎ (lire en ligne, consulté le ) : « Pendant la Révolution culturelle, le gouvernement a fait une erreur sur ma date de naissance. J'ai corrigé cela. Pendant la Révolution culturelle, il y avait beaucoup de fautes d'impression sur l'identité. Un homme pouvait devenir une femme, et une femme pouvait devenir un homme. Quand des gens veulent vous faire du mal, il est normal pour eux de creuser là où ils peuvent pour vous détruire. Quel est le problème d'avoir la même date d'anniversaire que Sakyamuni ? Beaucoup de criminels sont également nés à cette date. Je n'ai jamais prétendu être Sakyamuni. Je suis juste un homme tout à fait ordinaire. »
  11. David Palmer 27 mars 2007, p. 224
  12. (en) Seth Faison, « In Beijing : A Roar of Silent Protesters », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ) : « L’estimation du gouvernement de 70 millions de pratiquants représente un groupe important dans une nation de 1,2 milliards d'habitants. »
  13. (en) Joseph Kahn, « Notoriety Now for Movement’s Leader », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ) : « Pékin indique que le nombre total de ce mouvement mystique est de 70 millions. Ses pratiquants ne contestent pas ce chiffre. Mais ils précisent qu'il n'existe aucun moyen d'en être sûr, parce qu'il n'existe pas de registre qui centralise les noms des membres. »
  14. David Ownby 27 mai 2010, p. 88-89
  15. a b et c (en) David Ownby, « The Falun Gong in the New World », European Journal of East Asian Studies, Leiden, Brill, vol. 2,‎ , p. 306 (lire en ligne, consulté le )
  16. a et b David Palmer 27 mars 2007, p. 512
  17. Li Hongzhi, Zhuan Falun : Tourner la roue de la loi, Paris, Editeur Guy Tredaniel, coll. « Trédaniel poche », 2 juin 2008 (réédition) (ISBN 978-2844458995, lire en ligne), p. 140-141 : « Comme nous devons imprimer des livres et des documents et nous déplacer ici et là pour transmettre la méthode, nous devons couvrir ces frais. Nos prix sont déjà les plus bas du pays[...]. Lorsque plus tard, comme élève du Falun Dafa, vous transmettrez cette méthode, nous vous demanderons deux choses. La première exigence est de ne pas prendre d’argent. »
  18. Benjamin Penny 27 avril 2012
  19. « Faire face ouvertement et dignement à un environnement sinistre », ClearHarmony.net, (consulté le )
  20. (en) James Tong, « An Organizational Analysis of the Falun Gong : Structure, Communications, Financing », The China Quarterly, Cambridge University Press, vol. 171,‎ , p. 670 (DOI 10.1017/S0009443902000402, lire en ligne)
  21. a et b (en) « Falun Gong : Timeline », Falun Dafa Information Center, (consulté le )
  22. Noah Porter 18 juillet 2003
  23. David Palmer 2 janvier 2005
  24. Noah Porter 18 juillet 2003, p. 70
  25. a et b Danny Schechter 2001, p. 66
  26. Danny Schechter 2001, p. 67
  27. David Palmer 27 mars 2007, p. 295
  28. (en) Melinda Liu, « Echoes of '89 », Newsweek,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. (en) Cheris Shun-ching Chan, « The Falun Gong in China : A Sociological Perspective », The China Quarterly, vol. 179,‎ , p. 665-683
  30. (en) « Li Hongzhi Is Wanted », Embassy of the People's Republic of China in the United States of America, (consulté le )
  31. (en) « Wanted : Li Hongzhi », BBC News, (consulté le )
  32. David Ownby 27 mai 2010, p. 175
  33. « Communication aux membres de la Commission des affaires étrangères, des droits de l'homme, de la sécurité commune et de la politique de défense », Parlement Européen, (consulté le )
  34. (en) « List of awards », Minghui, (consulté le )
  35. Danny Schechter 2001, p. 122
  36. (en) « Asiaweek names Falun Gong founder top communicator », Asian Political News, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Adam Frank, « Falun Gong and the Threat of History », dans Mary Ann Tétreault et Robert A. Denemark (dir.), Gods, Guns, and Globalization : Religious Radicalism and International Political Economy, Lynne Rienner Pub, coll. « International Political Economy Yearbook », (ISBN 978-1588262530, lire en ligne)
  • David Palmer, La fièvre du qigong : guérison, religion et politique en Chine, Paris, Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, coll. « Rech. Hist. Sc. Soc. », (ISBN 978-2713220104)
  • (en) Noah Porter, Falun Gong in the United States : an ethnographic study, University of South Florida, (ISBN 978-1581121902, lire en ligne)
  • (en) Danny Schechter, Falun Gong’s Challenge to China : Spiritual Practice or "Evil Cult" ?, New York, Akashic Books, (ISBN 978-1888451276, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]