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André J. Hamel[modifier | modifier le code]

André J. Hamel

Fonctions[modifier | modifier le code]

Député de Sherbrooke au Parlement du Québec
2 décembre 1985 – 12 septembre 1994
Prédécesseur Raynald Fréchette
Successeur Marie Malavoy

Biographie[modifier | modifier le code]

Date de naissance 25 septembre 1937
Lieu de naissance Sherbrooke QC
Parti politique Parti libéral du Québec
Diplômé de Université de Sherbrooke
Conjointe Ginette Allaire
Profession Administrateur

Homme politique

André J. Hamel, né le 25 septembre 1937 à Sherbrooke QC, est un homme politique canadien actif au Québec.

Il est député provincial de la circonscription de Sherbrooke de 1985 à 1994 et occupe divers postes dans les gouvernements de Robert Bourassa et de Daniel Johnson (fils).

ÉTUDES ET DÉBUT DE CARRIÈRE, 1950-1985[modifier | modifier le code]

Après son primaire à l’école Larocque, André J. Hamel étudie au Séminaire Saint-Charles de Sherbrooke de 1950 à 1954. Il obtient un certificat en service social de l’Université de Sherbrooke en 1964, qui sera suivi d’un premier baccalauréat ès Arts en 1971, et d’un second baccalauréat ès Arts (français) en 1976. Il obtient par ailleurs en 1976 un certificat en levée de fonds de la Fund-Raising School de la University of San Francisco (É.-U.)

André est conseiller en service social à la Commission des écoles catholiques de Sherbrooke de 1962 à 1965. De 1965 à 1968, il est responsable du service social scolaire à la Commission régionale de l'Estrie.  Entre 1967 et 1970, puis en 1973 et 1974, André est président de la Corporation des conseillers sociaux du Québec, un travail bénévole qui l’initie aux rouages de l’administration.

André fait ensuite une autre transition professionnelle, cette fois vers l’Université de Sherbrooke, où il devient secrétaire administratif à la Faculté des arts, de 1968 à 1971.  Entre 1971 et 1973, André devient relationniste au service des relations publiques de l'Université de Sherbrooke. De 1973 à 1985, il est directeur général de l'Association des anciens de l'Université de Sherbrooke, et en 1985, il devient directeur général de la Fondation de l'Association générale des anciens de l'Université de Sherbrooke.

Pendant ce temps, il décroche un certificat de la Fund-Raising School de la University of San Francisco (1976) et continue de prêter son temps bénévolement à titre de président du Centre de services sociaux de l'Estrie (1977 à 1979), et aussi de président de l'Association des centres de services sociaux du Québec (1978 et 1979).

CARRIÈRE DE PARLEMENTAIRE, 1985-1994[modifier | modifier le code]

En 1985, alors qu’il est secrétaire de l’Association des libéraux de Sherbrooke, André brigue l’investiture du parti dans le comté de Sherbrooke.

Le 2 décembre 1985, André est élu député de Sherbrooke à l’Assemblée nationale pour une première fois. Il défait son adversaire péquiste, Raynald Fréchette, par 648 voix,[1] et amorce sa carrière de parlementaire. En 1989, lorsque André renouvelle son mandat à titre de député, il multiplie par cinq sa marge de victoire en défaisant le candidat péquiste Jacques Blanchette par plus de 3300 voix.[2]

Lors de ses deux mandats, André défend maints dossiers locaux et régionaux à Québec, et fait entre autres débloquer les projets suivants, déterminants pour Sherbrooke et l’Estrie :

  •  Nouveau Centre de détention régional de Sherbrooke
  •  Bibliothèque Éva-Sénécal de Sherbrooke
  •  Accréditation du Musée des Beaux-Arts de Sherbrooke
  •  Création de l’École de musique de l’Université
  •  Cession de l’ancien Palais de justice de Sherbrooke à la Ville de Sherbrooke, afin que le nouvel Hôtel de ville y soit installé
  •  Création de l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke

André a occupé, tout au long de sa carrière à Québec, des postes d’adjoint parlementaire. Il est adjoint au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Science, M. Claude Ryan, de septembre 1988 à août 1989. Par la suite, il est nommé adjoint parlementaire du ministre des Affaires internationales John Ciaccia (novembre 1989 à octobre 1990), de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Science Lucienne Robillard (octobre 1990 à novembre 1993), et enfin à nouveau, du ministre des Affaires internationales Ciaccia (avril 1992 à novembre 1993).

André a aussi été vice-président de la Commission de l'Éducation de novembre 1993 à juillet 1994, et co-président du Comité organisateur fédéral-provincial du Colloque du 50e anniversaire de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture à Québec.

Pendant ses deux mandats, il a gardé des rapports cordiaux avec ses collègues de tous les partis à Québec. « L’ensemble des politiciens sont des gens courageux qui se dévouent pour les autres. Ils ont en eux la notion du service au public. Ils méritent notre admiration, pour quel que parti que ce soit. »[3]

L’APRÈS-CARRIÈRE POLITIQUE[modifier | modifier le code]

André revient à l’emploi de l’Université de Sherbrooke en 1994, à titre de délégué à la Fondation de l'Université de Sherbrooke. De 1995 à 2000, il est membre du Comité exécutif de la Campagne majeure de levée de fonds de l’Université de Sherbrooke, et en 1999 et 2000, il est directeur intérimaire du Service du développement et directeur général intérimaire de la Fondation de l'Université. Après sa retraite officielle en octobre 2000[4], il reste trois ans consultant du recteur, puis en 2003 et 2004, conseiller au développement à la Fondation de l'Université de Sherbrooke.

Dans ses temps libres, il est vice-président de la Société d'histoire de Sherbrooke de 2000 à 2006, et vice-président de la Fondation de la Société d'histoire de Sherbrooke de 2003 à 2005. Il est aussi secrétaire-trésorier du Comité organisateur des troisièmes Championnats du monde d'athlétisme jeunesse de Sherbrooke en 2003, et entre 2004 et 2007, il est vice-président de la Fondation des parlementaires québécois-Cultures à partager. En 2004, il est secrétaire fondateur de l'Association des retraités professionnels de l'Université de Sherbrooke.

RECONNAISSANCES ET HOMMAGES[modifier | modifier le code]

Le dossier de la culture est l’un des principaux chevaux de bataille du député Hamel. Dans un discours prononcé à l’Assemblée nationale, il déclare : « La culture transcende les débats politiques, économiques ou sociaux ».[5] C’est dans cet esprit, et avec tous les partenaires possibles, qu’il a facilité trois projets structurants dans le domaine culturel pour Sherbrooke : la construction de la Bibliothèque Éva-Sénécal, l’accréditation du Musée des Beaux-Arts et la création de l’École de musique de l’Université de Sherbrooke.

S’adressant à André le 20 juin 2004, la vice-première ministre et présidente du Conseil du Trésor du Québec, Monique Gagnon-Tremblay, lui déclare : « Tu as été le député qui a su défendre ses dossiers, qui a toujours milité en faveur du développement de Sherbrooke et de la région. Pour ces raisons, tu mérites toute notre admiration. »[6]

Lors d’un discours tenu pendant le cinquième concert-bénéfice au profit de l’École de musique de l’Université de Sherbrooke, 18 janvier 2004, le recteur de l’Université de Sherbrooke, Bruno-Marie Béchard, déclare : « En cette année de notre 50e anniversaire, il est d’usage de saluer nos bâtisseurs. De nombreuses personnes ont permis la réalisation d’un grand rêve en créant celui-ci [l’École de musique]. Il y en a un dans la salle que je veux saluer particulièrement : M. André J. Hamel, dont la contribution discrète, mais combien efficace, a été déterminante pour l’ouverture [de l’École] en 1992, 13 après l’annonce de sa création en 1979. »[7]

André reçoit en 1992 la Médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada, « en reconnaissance de sa contribution significative au bien-être de ses compatriotes, [de] sa communauté et [de sa contribution au] Canada. »[8]

En 2002, on lui décerne la Médaille du jubilé, à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’accession de Sa Majesté la Reine au Trône.[9] Cette médaille est conférée « aux personnes qui ont apporté une contribution exceptionnelle au Canada, à leur collectivité ou à leurs concitoyens. »[10]

RÉSULTATS ÉLECTORAUX[modifier | modifier le code]

Sherbrooke [11][modifier | modifier le code]

Résultats par candidature – Élections générales de 1985[modifier | modifier le code]

Personne candidate Appartenance politique Bulletins valides Majorité
Parti libéral du Québec 14 163 648
Raynald Fréchette Parti québécois 13 515
Hugues Desrochers P.V.Q. 845
Vincent Séguin P.S.C. 104
Yves Lawler Parti communiste du Québec 97

Sherbrooke [12]

Résultats par candidature - Élections générales de 1989[modifier | modifier le code]

Personne candidate Appartenance politique Bulletins valides Majorité
Parti libéral du Québec 14 604 3 314
Jacques Blanchette Parti québécois 11 290
Tracy Allard P.V.Q. 1 578
Mario Mercier N.P.D.Q. 521
Yvon Rivet P.51 315
Yves Lawler Parti communiste du Québec 59
Normand Guy Parti marxiste-léniniste du Québec 50

Liens externes[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

·      Ressources relatives à la vie publique :

o   Assemblée nationale du Québec


[1] https://www.electionsquebec.qc.ca/resultats-et-statistiques/resultats-generales/1985-12-02/400/

[2] https://www.electionsquebec.qc.ca/resultats-et-statistiques/resultats-generales/1989-09-25/104/


[3] Fisette, Gilles, La Tribune, Point de mire (Grande entrevue), Samedi 24 août 2002.

[4] Fisette, Gilles, La Tribune, Point de mire (Grande entrevue), Samedi 24 août 2002.

[5] Journal des débats de l'Assemblée, Discours d’ouverture - 33e législature, 2e session - 22 mars 1988.

[6] Morin, Michel, Hamel évoque un « rattrapage », La Tribune, mardi 21 juin 1994, p. A-1.

[7] http://www.usherbrooke.ca/accueil/direction/allocutions/2004/concert_benefice_040119 (2004.01.26).

[8] Certificat signé de la main du Gouverneur général Ramon John (Ray) Hnatyshyn, 1992.

[9] Certificat signé de la main de la Gouverneure générale Adrienne Clarkson, 2002.

[10] Lettre accompagnant la Médaille du jubilé de Sa Majesté la Reine, 2002.

[11] https://www.electionsquebec.qc.ca/resultats-et-statistiques/resultats-generales/1985-12-02/400/

[12] https://www.electionsquebec.qc.ca/resultats-et-statistiques/resultats-generales/1989-09-25/104/