Utilisateur:DRIS92/Alison Weir (militante)

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DRIS92/Alison Weir (militante)
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Naissance
États Unis
Nationalité Drapeau des États-UnisÉtats Unis
Site internet http://alisonweir.org
Médias actuels
Pays États Unis
Média Presse écrite

Alison Weir est une militante et écrivaine américaine surtout connue pour son activisme dans le dossier du conflit israélo-palestinien. Elle est fondatrice et directrice exécutive de l'organisation à but non lucratif If Americans Knew (IAK) et présidente du Council for the National Interest (CNI). Elle est connue pour ses critiques à l'égard d'Israël[1]. Elle écrit une chronique dans la revue Unz Review[2].

Weir est l'auteur de Against Our Better Judgment (contre notre meilleur jugement): l'histoire cachée de la manière dont les États-Unis ont été utilisés pour créer Israël,[3] et elle, ainsi que If Americans Knew, sont connus pour leur critique de la couverture médiatique d'Israël. Son activisme lui a valu des critiques et des éloges.

Militantisme[modifier | modifier le code]

Mme Weir s'intéresse au conflit israélo-palestinien depuis l'automne 2000, au début de la deuxième Intifada. A l'époque, elle était "rédactrice en chef d'un petit hebdomadaire à Sausalito, en Californie", et avait remarqué que les reportages sur le conflit "étaient très centrés sur Israël". Désireuse d'avoir accès à une "information complète", elle a "commencé à chercher des rapports supplémentaires sur l'Internet". Après plusieurs mois, elle a décidé que " c'était peut-être l'histoire la plus cachée que j'aie jamais vue " et a quitté son emploi pour se rendre en Cisjordanie et à Gaza, où elle a écrit sur ses rencontres avec la souffrance palestinienne et avec " l'incroyable arrogance, la cruauté, l'égoïsme " des israéliens. Après son retour aux États-Unis, elle a fondé If Americans Knew[4]. Selon sa biographie officielle, son militantisme s'appuie sur son implication dans le Mouvement américain des droits civiques, son travail dans le Corps de la paix et son enfance dans une famille militaire[5].

Weir publie une chronique dans la revue Unz Review[6], et sur d’autres sites. Les écrits de Weir comprennent des exhortations à l'action. Dans un article intitulé "Choisir d'agir : L'antisémitisme, c'est mal", a-t-elle écrit : "Chaque génération a la possibilité d'agir courageusement - de s'opposer au genre d'injustice et de brutalité impensable qui se produit actuellement au Moyen-Orient. Ou pour détourner les yeux et se taire."[7].

Weir a qualifié Israël «d’État-nation imposé de manière violente et fondée sur l’ethnie»[8] et a écrit que "le conflit israélo-palestinien est au cœur de graves événements dans le monde - et dans notre nation - aujourd'hui »[9].

L'ambassadeur Andrew Killgore a écrit dans un article pour CounterPunch en 2014: "Il faut féliciter Alison Weir pour avoir si brillamment éclairé la relation entre les États-Unis et Israël"[10]. La Ligue anti-diffamation a qualifié Weir de "voix importante dans le mouvement anti-Israël"[11].

En juin 2015, Jewish Voice for Peace (JVP),(la voix juive pour la paix) a déclaré qu'ils avaient choisi de ne pas travailler avec Weir, au motif qu'"elle a toujours choisi de garder le silence lorsqu'on lui a donné l'occasion de contester le sectarisme, ce qui nous répugne. Il y a une différence fondamentale entre s'engager avec des croyances oppressives afin de les remettre en question, et approuver tacitement ou directement ces croyances sans les remettre en question." JVP n'a pas accusé Weir d'avoir des croyances anti-juives, mais l'a accusée d'accorder des interviews à des personnes qu'elle croyait avoir des croyances anti-juives et a dénoncé certains des sites Web qui ont publié ses écrits.[12],[13] Weir a répondu en détail aux accusations,[14] ce qui a provoqué un vaste débat parmi les militants[15],[16]. Dans ses écrits sur l'antisémitisme, Dans ses écrits sur l'antisémitisme, Weir a soutenu qu'"en réalité, assimiler les méfaits d'Israël à la judéité est la forme la plus profonde et la plus insidieuse d'antisémitisme de tous"[7].

Plus de 2,000 militants ont signé une lettre ouverte en faveur de Weir, notamment l'ancien rapporteur spécial des Nations Unies sur les territoires palestiniens et professeur de droit international émérite à l'Université de Princeton, Richard Falk; le membre fondateur du conseil d'administration de l'université de Birzeit, Samia Khoury, la militante et survivante de l'Holocauste Hedy Epstein; Le directeur du centre de rapprochement pour la Palestine et le cofondateur de l'ISM George Rishimawi; les activistes de la paix Ann Wright, Arun Gandhi, Ray McGovern et Cindy Sheehan; Fondateur du Comité anti-discrimination américano-arabe et ancien sénateur James Abourezk; et de nombreux membres du JVP lui-même. La lettre déclarait que les soussignés étaient "consternés par les récentes attaques sans fondement contre l'une des principales organisations travaillant sur cette question, If Americans Knew, et sa dirigeante dévouée, Alison Weir", et estimaient que les accusations contre Weir étaient "scandaleuses et sans fondement"[17],[18].

Si les Américains savaient[modifier | modifier le code]

Weir a fondé If Americans Knew (IAK) après sa visite en Cisjordanie et dans la bande de Gaza au cours de la deuxième Intifada en 2001[19]. Weir décrit IAK comme "une organisation qui fournit des informations sur des sujets importants qui sont essentiellement mal rapportés ou non rapportés dans les médias américains", avec l'objectif principal d'analyser la couverture médiatique d'Israël-Palestine[4].

IAK, organisme à but non lucratif basé en Californie, décrit sa mission comme suit : "Le conflit israélo-palestinien est l'une des principales sources d'instabilité dans le monde. Les Américains sont directement liés à ce conflit et de plus en plus menacés par sa dévastation. L'objectif de If Americans Knew est de fournir des informations complètes et précises sur cette question cruciale, ainsi que sur notre pouvoir - et notre devoir - d'y apporter une solution"[20].

Le 16 décembre 2012, IAK a placé une annonce dans le New York Times présentant quatre cartes visant à montrer la perte progressive des terres palestiniennes par Israël entre 1946 et 2010[21].

Conseil de l'intérêt national[modifier | modifier le code]

En juin 2010, Weir a été nommé pour succéder à Eugene Bird, le dirigeant de longue date du Conseil pour l'intérêt national (CNI)[11].

Le CNI se décrit comme cherchant à " encourager et promouvoir une politique étrangère américaine au Moyen-Orient qui soit conforme aux valeurs américaines, à protéger nos intérêts nationaux et à contribuer à une solution juste au conflit israélo-arabe. L'objectif du CNI est de rétablir un environnement politique en Amérique dans lequel les électeurs et leurs représentants élus sont à l'abri de l'influence et des pressions indues des pays étrangers et de leurs partisans"[22].

Honneurs et récompenses[modifier | modifier le code]

En 2004, elle est devenue la première femme à recevoir le titre de membre honoraire de la Phi Alpha Literary Society et a été qualifiée de "[c]ourageuse journaliste-conférencière au nom des droits de la personne"[5]. Parmi les autres membres honoraires figurent le président Jimmy Carter et la journaliste Helen Thomas[23],[24].

Weir a également remporté des prix de l' American Arab Anti-Discrimination Committee (ADC) et du Council on American-Islamic Relations (CAIR)[5].

Livre[modifier | modifier le code]

Weir est l'auteur de Contre notre meilleur jugement: L'histoire cachée de la manière dont les États-Unis ont été utilisés pour créer Israël, publiée en février 2014[25] Le sénateur James Abourezk a qualifié le livre "d’incontournable pour tous les Américains" dans une critique du Washington Report on Middle Affairs[26] et le représentant Paul Findley écrit que : "Alison Weir est une écrivaine douée qui éclaire ici une histoire oubliée"[25].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Yair Rosenberg, « Stanford Professor Recommends Anti-Semitic Website to Readers, Then Kind of Takes it Back », Tablet Magazine,‎ (lire en ligne)
  2. Alison Weir Archive - The Unz Review
  3. [lire en ligne (page consultée le 22/06/2019)]
  4. a et b « Alison Weir - Who I Am », Alison Weir (consulté le )
  5. a b et c « Alison Weir bio and articles », If Americans Knew (consulté le )
  6. Alison Weir Archive - The Unz Review
  7. a et b Weir, « Choosing to Act: Anti-Semitism is Wrong », If Americans Knew (consulté le )
  8. Weir, « Egypt, the US and the Israel Lobby » (consulté le )
  9. « The Coverage and Non-Coverage of Israel-Palestine », If Americans Knew (consulté le )
  10. « A Brief History of US-Israel Relations », Counterpunch, (consulté le )
  11. a et b « Alison Weir », ADL (consulté le )
  12. "Letter to Alison Weir", Jewish Voice for Peace, June 14, 2015.
  13. "Jewish Voice for Peace Statement on Our Relationship with Alison Weir", June 15, 2015.
  14. « The Accusations Against Alison Weir and If Americans Knew: The Facts », If Americans Knew (consulté le )
  15. « The Case of Alison Weir: Two Palestinian Solidarity Organizations Borrow from Joe McCarthy's Playbook », Counterpunch, (consulté le )
  16. (en-US) « Roundtable on the Palestinian solidarity movement and Alison Weir », Mondoweiss, (consulté le )
  17. (en-US) « Stop Divisive Attacks! » (consulté le )
  18. « An open letter to the U.S. Campaign and other Activists for Justice in Palestine. », Free Palestine Movement, (consulté le )
  19. « Articles By Alison Weir », If Americans Knew (consulté le )
  20. « If Americans Knew - what every American needs to know about Israel/Palestine », If Americans Knew (consulté le )
  21. « Advertisements in New York Times and beyond », Alison Weir (consulté le )
  22. « About Us », Council for the National Interest (consulté le )
  23. (en-US) « Reaction to Carter appearance », WLDS, (consulté le )
  24. « IllinoisTimes.com Events », Illinois Times (consulté le )
  25. a et b « Reviews », Against Our Better Judgment (consulté le )
  26. « Books: Against Our Better Judgment:How the U.S. was Used to Create Israel », WRMEA (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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