Utilisateur:Ciborum/Brouillon

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Ne pas répondre à X serait de ma part une grave erreur, car, en se drapant de sa qualité d'archéologue, il profère des contrevérités qui demandent à être contredites. Il convient d'abord en préliminaire de rappeler ce que pense X de moi-même, de mes positions et du jugement qu'il porte sur André Berthier et ses recherches:
A.Berthier à la tranchée Tissot en 1971

Ainsi il écrivait:

I - "On retourne avec Ciborum dans les mêmes procédés rhétoriques qui relève du fallacieux au sujet d'Alésia, je ne m'attarderai donc pas à relever plus en avant encore le jeu de crincrin". II - "Les fouilles ne sont pas interdites depuis 40 ans à Chaux les Crotenay, simplement, les prospections pédestres qui y ont été réalisées ont révélé que le site n'est que peu ou pas occupé à l'époque de La Tène Finale". III - "Berthier s'est juste contenté de ressasser du latin et de marcher en chaussures de rando dans le Jura pour inventer une Alésia qui n'est pas ailleurs que là ou elle est identifiée par les fouilles".

1°) Il indique qu'il y eu trois sondages en 1972, et que rien ne fut trouvé. En vrai, il y eut trois autorisations de fouille en 1970, 1971 et 1972.




Colbert de Beaulieu[modifier | modifier le code]

La conversion de Colbert de Beaulieu[1].

Marriage and issue[modifier | modifier le code]

On 13 December 1685 married at Babenhausen Castle with Johanna Magdalena (18 December 1660, Bischofsheim am Hohen Steg – 21 August 1715, Hanau), daughter of Johann Reinhard II of Hanau-Lichtenberg (1628–1666) and his wife, Anna Magdalena, Countess Palatine of Zweibrücken-Birkenfeld (1640–1693). They had the following children:

  • Anna Dorothea Charlotte (born 11 August 1687 at Broich Castle; died young)
  • Alexandrine Katharine (21 August 1688, Broich Castle – November 1708)
  • Sofie Magdalene (14 April 1691, Broich Castle – 18 March 1727); married firstly in September 1713 at Broich Castle with Johann Karl Ludwig of Salm-Grumbach (20 June 1686 Rheingrafenstein Castle – 21 October 1740), son of Count Friedrich Wilhelm of Salm-Grumbach (1644–1706) and his wife, Countess Luise of Leiningen (1654–1723)
  • Marie Christine Felizitas (29 December 1692, Broich Castle – 3 June 1734, Eisenach); married firstly 4 December 1711 to Prince Christopher of Baden-Durlach (9 October 1684 at Karlsburg Castle – 2 May 1723 in Karlsruhe), son of Frederick VII, Margrave of Baden-Durlach (1647–1709) and his wife, Princess Augusta Maria of Schleswig-Holstein-Gottorp (1649–1728); married secondly on 29 May 1727 Philippsruhe Castle John William III, Duke of Saxe-Eisenach (17 October 1666, Friedewald – 14 January 1729 in Eisenach), son of John George I, Duke of Saxe-Eisenach (1634–1686) and his wife, Countess Johannetta of Sayn-Wittgenstein (1626–1701)
  • William Christian Reinhard (30 November 1693, Broich Castle – 1 December 1693)
  • Christian Karl Reinhard (7 July 1695, Schloss Broich – 17 November 1766, Heidenheim); married on 27 November 1726 in Mettenheim with Katharina Polyxena of Solms-Rödelheim (30 January 1702, Rödelheim – 29 March 1765, Heidenheim, Germany), daughter Count Ludwig of Solms-Rödelheim (1664–1716) and his wife, Countess Charlotte Sibylle of Ahlefeldt-Rixinger (1672–1716)
  • Johann Wilhelm Ludwig (5 April 1697, Schloss Broich – November 1742); married in 1730 to Sofie Eleonore (1710, Dabo – 19 June 1768), daughter of Count Leopold Emich of Leiningen (1685–1719) and his wife, Countess Charlotte Amalie of Leiningen (1682–1729)

Les 40 composantes du portrait robot de Berthier[modifier | modifier le code]

La bataille d'Alesia où se sont heurtés 400.000 hommes est une des plus importantes de l'histoire. Depuis Napoléon III le site "officiel" est celui d'Alise Sainte Reine, en Bourgogne, dans le département de la Côte d'Or, à l'ouest de la Saône. Cet emplacement a toujours été controversé. Des historiens et des latinistes renommés, tel Jules Quicherat, après avoir étudié le texte de César, situent le site d'Alesia chez les "Séquanes", à l'est de la Saône. André Berthier, archéologue basé en Algérie, correspondant de l'Institut, était peu convaincu du choix d'Alise Sainte Reine, en raison de la petitesse des lieux. Dans son bureau de Constantine, dans une Algérie devenue indépendante, il s'attacha pour occuper ses loisirs à la recherche d'un site d'Alesia en ayant pour base la méthode d'un portrait robot cartographique, c'est à dire une suite de composantes géographiques, morphologiques, tactiques et stratégiques.

Il rechercha des composantes du site d'Alesia à partir du texte de César "De Bello Gallico", chacune de ces composantes s'appliquant à décrire un lieu, une action ou une direction.

Puis, ayant trouvé le lieu à partir des composantes, il exposa sa théorie, ses recherches et ses trouvailles dans son livre "Alesia"[2].

André Berthier exposa à plusieurs reprises et dans des conférences ce qu'il appelait "La méthode du portrait robot", mais sans énumérer un nombre fixe de composantes.

Ces composantes furent reprises et énumérées par l'écrivain historien André Wartelle dans les "Dossiers de l'Histoire", en 1982, sous le titre "Les composantes du portrait robot"[3] au nombre de 40. Chacune de ces composantes s'applique à un lieu, à une action ou une direction. Il détermina des composantes géographiques au nombre de 18, des composantes tactiques au nombre de 14, des composantes stratégiques au nombre de 8.


Les composantes géographiques (18):[modifier | modifier le code]

Un oppidum fortifié[modifier | modifier le code]

1 - Un lieu très élevé : admodum edito loco (VII, 69,1)[4]

2 - Un sommet portant une agglomération : ipsum erat oppidum Alesia in colle summa (VII, 69,1))[5]

Un environnement de collines[modifier | modifier le code]

3 - Une ceinture de collines, sauf devant l'oppidum : reliquis ex omnibus partibus colles (VII, 69,4))[6]

4 - Un grand rapprochement des collines entourant l'oppidum : mediocri interjecto spatio(VII, 69,4)[7]

5 - Une altitude des collines égale à celle de l'oppidum : pari altitudinis fastigio (VII, 69,4)[8]

6 - L'existence de pentes abruptes : loca praerupta (VII, 86,4) [9]

Une plaine devant l'oppidum[modifier | modifier le code]

7 - Une plaine située en avant de l'oppidum : ante id oppidum(VII, 69,3)[10]

8 - D'une longueur d'environ 4,5 km : circiter milia passuum III in longitudinem (VII, 69,3; VII, 70,1 & VII, 79,2)[11]

9 - Enserrée entre des collines : intermissam collibus (VII, 70,7)[12]

10 - La plaine a des parties basses permettant des mises en eau : campestribus ac demissis locis (VII, 72,3)[13]

Deux rivières[modifier | modifier le code]

11 - Deux rivières : duo...flumina (VII,69,2)[14]

12 - Importance de l'emploi de flumen (rivière obstacle) et non de rivus (rivière ruisseau)(VII, 69,2)[15]

13 - Léchant (ou lavant) les pieds (ou les racines) de l'oppidum : radices....subluedant (VII, 69,2)[16]

La montagne Nord[modifier | modifier le code]

14 - Une montagne située exactement au Nord : a septentrionibus collis (VII, 83,2)[17]

15 - Une montagne au Nord ayant un grand périmètre : propter magnitudinem circuitus (VII, 83,2)[18]

Une clairière orientée vers le levant[modifier | modifier le code]

16 - La montagne Nord domine une clairière en hauteur et en légère pente : iniquo loco et leniter declivi (VII, 83,2)[19]

17 - Sous le mur, donc en dehors de l'oppidum : sub muro (VII, 69,5) [20]

18 - Clairière orientée vers l'Est : quae pars collis ad orientem solem spectabat (VII, 69,5)[21]

Les composantes tactiques (14):[modifier | modifier le code]

Premier combat de cavalerie de l'armée de secours dans la plaine[modifier | modifier le code]

19 - La plaine en avant de l'oppidum pouvait être attaquée par des cavaliers débouchant d'un camp aux accès étroits, voisin de l'oppidum et situé au niveau de la plaine : hostes in fugam conjecti se ipsi multitudine impediunt atque angustioribus partis relictis coartantur...nonnulli perterriti in oppidum irrumpunt Vercingétorix jubet portas claudi ne castra nudentur. (VII, 70,3,7)[22]

Second combat de cavalerie de l'armée de secours dans la plaine[modifier | modifier le code]

20 - La plaine fut remplie et saturée de cavaliers : omnen eam planitiem...complent.(VII,79,2)[23]

21 - Le combat de cavalerie dans la plaine pouvait être suivi des yeux par les guerriers occupant les camps installés de tous côtés sur les crêtes : erat ex omnibus castris, quae sumum unique jugum tenebant despectus (VII, 80,2)[24]

Mise en eau d'un fossé intérieur dans la plaine[modifier | modifier le code]

22 - L'un des fossés creusés par César avait été creusé dans les parties basses et plates de la plaine : quarum (fossarum)interiorem campestribus ac demissis locis (VII, 72,3)[25]

23 - Le fossé ainsi tracé fut rempli d'eau dérivée d'une des rivières et d'une seule: aqua ex flumine derivata complevit (VII, 72,3)[26]

Concentration des troupes dans la partie de l'oppidum orientée à l'Est[modifier | modifier le code]

24 - La partie de l'oppidum placée sous le mur fortifié de la ville, qui regardait le soleil levant, pouvait être saturée de troupes: hunc omnem locum copiae Gallorum compleverant (VII, 69,5)[27] César pouvait observer les contingents de l'armée gauloise remplir un large espace en forme d'amphithéâtre sur une croupe à l'Est de l'oppidum.

Campement de l'armée de secours[modifier | modifier le code]

25 - Les troupes de l'armée de secours ont pu établir un camp qui n'était pas éloigné des fortifications romaines de plus d'un mille: colle exteriore occupato non longius mille passibus ab nostris niunitionibus considunt (VII, 79,1)[28]

L'attaque des 60.000 meilleurs guerriers Gaulois sur le camp supérieur, dominé par la montagne Nord[modifier | modifier le code]

26 - Un camp romain de deux légions, situé en hauteur, dénommé camp supérieur, était dominé par la montagne située au Nord et se trouvait en terrain défavorable : paene iniquo loco (VII, 83,2)[29], incliné, mais sur un plateau assez vaste pour abriter deux légions et disposant de sources d'eau.

27 - Ces deux légions ont pu être attaquées par surprise par 60.000 des meilleurs guerriers de l'armée de secours, commandés par Vercassivellaunos, qui, après s'être dissimulés derrière une ondulation de terrain : post montem se accultavit Vercassivellaunos (VII, 83,7)[30] ont profité de la déclivité du terrain pour se ruer sur les fortifications du camp : iniquum loci ad declivitatem fastigium magnum habet momentum (VII, 85,4)[31].

28 - Les Gaulois attaquant de cette position favorable pouvaient accabler de leurs traits les légionnaires : alii, testitudine facta, subeunt (VII, 85,5)[32] et submerger les défenses en jetant des masses de terre : agger ab universis in munitionem conjectus, et ascensum dat Gallis et ea quae in terra accultaverant Romani contegit (VII, 85,6) [33].

Une citadelle à Alesia[modifier | modifier le code]

29 - La bataille qui fait rage autour des camps romains a pu être suivie par Vercingétorix du haut de la citadelle d'Alesia : Vercingétorix ex arce Alesiae suos conspicatus (VII, 84,1)[34]

L'armée assiégée de Vercingétorix passe à l'attaque[modifier | modifier le code]

30 - Les troupes assiégées de Vercingétorix, repoussées lorsqu'elles attaquent les fortifications romaines de la plaine, réussissent une percée à travers l'encerclement en franchissant des abrupts :interiores desperatis campestribus locis propter magnitudinem munitionum loca praerupta ex ascensu temptant (VII, 86,4)[35]

31 - Au moment où l'attaque des troupes de Vercingétorix sur les abrupts va leur permettre de faire la jonction avec l'attaque des 60.000 guerriers de Vercassivellaunos sur le camp Nord, César réunit ses dernières cohortes et intervient en descendant une pente de façon a être vu par tous, revêtu du manteau rouge de l'impérium : ut de locis superioribus haec declivia et devexa cernebantur (VII, 88,7) [36]

La cavalerie des Germains prend l'armée des 60.000 guerriers à revers[modifier | modifier le code]

32 - Dans le dégagement du camp supérieur, la cavalerie germaine intervient sur l'arrière des 60.000 Gaulois pour les prendre à revers, les met en fuite et les massacre tous : repente post tergum equitatus cernitur (VII, 88,3) [37]

Les composantes stratégiques (8)[modifier | modifier le code]

Retraite de César et de l'armée romaine[modifier | modifier le code]

33 - Le seul membre de phrase: cum Caesar in Sequanos per extremos Lingonum fines iter faceret, définit une marche de l'armée de César sur un itinéraire Nord-Sud de Lingonie en Séquanie, de Langres vers Genève. L'ordre de marche est celui d'une retraite de l'armée entière et non d'une formation offensive: c'est l'agmen avec tous les bagages sur des chariots entre les légions: agmine impeditos (VII, 66,2,4)[38]

34 - César fait dire à Vercingétorix : fugere in Provinciam Romanos Galliaque excedere (VII, 66,3)[39] Cette phrase prêtée au chef Gaulois n'est pas démentie par César, car, il la retranscrit, mais elle explicite le but du mouvement de l'armée romaine : quo facilius subsidium Provinciae ferri posset (VII, 66,2) [40]. La "Province", actuellement la Savoie, était menacée d'une défection possible de sa population, les Allobroges.

Alesia barre la route de César non loin de la Province[modifier | modifier le code]

35 - Alesia barre la route de César non loin de la Province romaine. Lorsque Critagnatos donne son avis au moment où les défenseurs d'Alesia sont accablés par l'encerclement, il invite les chefs gaulois à considérer le sort de la Province qui est "tout près d'eux" : respicite finitimam Galliam, quae in provinciam redacta (VII, 77,16)[41]. Cette phrase exprime un voisinage avec la Province, et doit être rapprochée du texte où il est dit qu'on ne savait pas ce qui se passait chez les Eduens, notation décisive: inscii quid in Hoeduis generetur (VII, 77,1)[42]. Alésia, proche de la Province, est éloignée des Eduens.

36 - L'oppidum d'Alesia doit être situé à une demi-étape (15km) d'une plaine où eut lieu la bataille préliminaire de cavalerie où fut engagée les 15.000 cavaliers de la cavalerie gauloise contre l'armée romaine en déplacement entre deux campements et qui se termina par une défaite de l'attaque et le repli de l'armée gauloise vers Alesia : Caesar...altero die ad Alesiam castra fecit (VII, 68,2)[43].

37 - Non seulement César indique le chiffre de l'armée gauloise concentrée dans l'oppidum (80.000 hommes: milia hominum delecta (VII, 71,3) [44] : Ce chiffre est répété par César en 77,8. De même, il précise le périmètre de l'oppidum d'Alesia qui est de onze milles (environ 16.500 m): circuitus XI milia passuum tenebat (VII, 69,6) d'où l'on peut déduire la surface de l'oppidum encerclé.

38 - Outre l'armée réunie de Vercingétorix de 80.000 hommes, la cavalerie survivante de l'attaque préliminaire, d'environ 10.000 cavaliers, l'oppidum abrite la population civile des Mandubiens et de nombreux troupeaux : pecusmagna erat copia a Mandubiis compula (VII, 71,7)[45].

39 - L'oppidum doit défier toute attaque et n'être vulnérable en aucun point : ut nisi absidione expugnari non posse videretur (VII, 69,1) [46].

40 - L'oppidum doit réellement empêcher César de passer et le forcer à ordonner l'investissement: adhortatus ad laborem milites circumvammare instituit (VII, 68,3) [47].

Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. Publication dans le Bulletin N°9, avril 2015 de l’association ArchéoJuraSites de deux articles consacrés aux échanges entre l’abbé Guy Villette et Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu). Pierre Aymard : La “conversion” du docteur Colbert de Beaulieu par l’abbé Guy Villette, réf. Portail des Archives Berthier, cote J-2015-03505 et texte [[http:// bit.ly/1P3SfQC]]. Jean Michel : Correspondances entre Guy Villette et Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, réf. Portail des Archives Berthier, cote J-2015-03506 et texte : [[http:// bit.ly/1RSp20S]]
  2. Alésia, par André Berthier et André Wartelle, professeur de l'institut catholique de Paris. Préface de J.-M. Croisille (Université B. Pascal - Clermont II), postface d'Yves Fiorenne (écrivain, critique littéraire au journal Le Monde). 1990, Nouvelles Éditions Latines, Paris
  3. Wartelle A. "Les composantes du portrait robot" Dossiers de l'Histoire, n° 40, Novembre Décembre 1982, p. 42-49
  4. César, p. VII,69,1
  5. César, p. VII,69,1
  6. César, p. VII,69,4
  7. César, p. VII,69,4
  8. César, p. VII,69,4
  9. César, p. VII,86,4
  10. César, p. VII,69,3
  11. César, p. VII,69,3; 70,1; 79,2
  12. César, p. VII,70,7
  13. César, p. VII,72,3
  14. César, p. VII,69,2
  15. César, p. VII,69,2
  16. César, p. VII,69,2
  17. César, p. VII,83,2
  18. César, p. VII,83,2
  19. César, p. VII,83,2
  20. César, p. VII,69,5
  21. César, p. VII,69,5
  22. César, p. VII,70,3,7
  23. César, p. VII,79,2
  24. César, p. VII,80,2
  25. César, p. VII,72,3
  26. César, p. VII,72,3
  27. César, p. VII,69,5
  28. César, p. VII,79,1
  29. César, p. VII,83,2
  30. César, p. VII,83,7
  31. César, p. VII,85,4
  32. César, p. VII,85,5
  33. César, p. VII,85,6
  34. César, p. VII,84,1
  35. César, p. VII,86,4
  36. César, p. VII,88,7
  37. César, p. VII,88,3
  38. César, p. VII,66,2,4
  39. César, p. VII,66,3
  40. César, p. VII,66,2
  41. César, p. VII,77,16
  42. César, p. VII,77,1
  43. César, p. VII,68,2
  44. César, p. VII,71,3
  45. César, p. VII,71,7
  46. César, p. VII,69,1
  47. César, p. VII,68,3

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules César, Guerre des Gaules, Les Belles Lettres, Collection des universités de France,
  • Jules César (trad., intr. et notes Léopold-Albert Constans), Guerre des Gaules, Les Belles Lettres, « Collection des universités de France », série latine, 1924.


Wikisource

Liens externes[modifier | modifier le code]

La plaine de Syam, le siège d'Alesia et la thèse jurassienne[modifier | modifier le code]

André Berthier, archiviste et archéologue à Constantine, après avoir visité le site d'Alise Sainte Reine, en Bourgogne, ne fut pas satisfait du choix de ce site par les autorités officielles comme lieu du siège d'Alesia. En effet, les auteurs romains décrivant ce siège et César lui-même situent tous Alésia en territoire séquane, c'est à dire non pas en Bourgogne, mais de l'autre côté de la Saône dans le Jura, actuellement la Franche-Comté. Après avoir élaboré un portrait robot de la situation de l'Alesia antique en tenant compte de 40 critères décrits par Jules César dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules, André Berthier pense avoir découvert l'oppidum d'Alesia à Chaux-des-Crotenay, et il vient pour la première fois à Syam, au pied de l'éperon barré de Chaux-des-Crotenay, en 1963.


Il parcourt la plaine de Syam, longue de 4 km 500, présentant des terrasses hautes et des terrasses plus basses, insérée entre des montagnes d'égale hauteur, conforme à la description de la plaine des 3.000 pas figurant dans le texte de César et découvre en même temps le site de Chaux-des-Crotenay, oppidum de hauteur élevée, en éperon barré avec 14 km de circonférence, dont les pieds sont lavés par deux fleuves impétueux, situé comme un verrou sur la route dite "ancienne route royale de Genève", rempli de vestiges anthropiques : http (://by)

Syam photo Jacques Renoux commentaire Jean Michel

André Berthier publie ses études et recherches, en collaboration avec l'abbé André Wartelle, dans un livre "Alesia", [1] qui fait date en la matière et est remarqué notamment par la latiniste agrégée de l'université Danielle Porte, qui fait un compte rendu du livre dans la revue Lomitus[2].

C'est sur le territoire de la commune de Syam que dans la thèse d'André Berthier se situe le camp des deux légions des deux légats Marc Antoine et Trébonius, camp romain qui subit les premières attaques des assiégés de l'oppidum puis de la cavalerie de l'armée de secours. En ce qui concerne le camp Nord, situé au nord, qui subit à la fin du siège l'attaque principale des 60.000 meilleurs guerriers gaulois, il est construit, dans la thèse d'André Berthier, dans la combe de Crans, au dessus de Syam, où il est placé sur "un terrain peu favorable et légèrement en pente" [3]. Il est occupé par les deux légions des deux légats Réginus et Rébilus, et se situe au pied de la montagne "La Côte Poire", qu'en raison de sa vaste superficie "nous n'avions pu comprendre dans nos lignes"[4]. Quant à César lui-même, il déclare, dans ses Commentaires "César, qui a choisi un bon observatoire, suit l'action dans toutes ses parties"[5]. Dans la mesure où il pouvait suivre l'action dans toutes ses parties, et puis alla repousser l'attaque des gaulois assiégés escaladant les praerupta, il ne pouvait qu'être situé à l'est du camp nord, sur la hauteur en face de l'arx de Chaux-des-Crotenay. Et c'est de là, ayant vue sur toute la plaine et tous les combats, qu'il commande à son principal lieutenant Labiénus de renforcer avec six cohortes le camp Nord proche d'être envahi, puis donne le même ordre à Brutus d'y aller avec toutes ses cohortes, puis à Caïus Fabius avec aussi toutes ses cohortes, puis qu'il s'engage lui-même dans la bataille du camp Nord et descend ainsi la colline, entouré de cavaliers romains, couvert de son manteau rouge, signe de sa titulature.

Après le décès d'André Berthier, sa famille a confié à l’association ArchéoJuraSites (http://archeojurasites.org), la conservation, la gestion et la valorisation du fonds des archives jurassiennes d'André Berthier ainsi que celles de la collection des mobiliers archéologiques trouvés lors des rares fouilles et sondages autorisés. ArchéoJuraSites a numérisé les volumineuses archives “papier” (correspondances, articles de presse et de revues, rapports d’étude, notes diverses, photographies...) et en donne accès grâce à une base de gestion de contenu et un Portail internet http (://bit.ly/16V4OvM) : avec plus de 3.400 cotes d’archives, le Portail des Archives d’André Berthier est la référence incontournable pour l’accès aux écrits et travaux jurassiens de l’archiviste-archéologue : voir article Archimag : http (://bit.ly/11EN8Uc). ArchéoJuraSites a par ailleurs mis en ligne une galerie-photos de près d’une centaine de vestiges anthropiques identifiés sur les communes de Syam, Chaux-des-Crotenay et alentours sur http (://bit.ly/1t8YaNe) : près de 400 photos sont immédiatement accessibles correspondant aux vestiges de type murs et monuments découverts par André Berthier et ses équipes, parmi les plus importants et les plus énigmatiques. Des travaux sont en cours pour dresser l’inventaire détaillé des milliers de trouvailles archéologiques faites par Berthier entre 1964 et 2000, inventaire qui sera mis en ligne. Enfin l’ensemble des articles des bulletins annuels de l’association depuis 1981 sont également accessibles sur Internet sur http (://bit.ly/1bZYG3p) pour ArchéoJuraSites à partir de 2007.

Le journaliste Franck Ferrand a pris position en faveur de la thèse jurassienne. Il s'est fait remarquer par ses nombreuses prises de position en faveur de cette thèse à la radio, à la télévision, dans les journaux et tous les médias. Il a publié un livre en faveur de cette thèse [6] et il a préfacé le dernier livre publié sous la direction de Danielle Porte "Alesia la supercherie dévoilée".[7]

  1. "Alesia" par André Berthier et André Wartelle, professeur de l'institut catholique de Paris. Préface de J.-M. Croisille (Université B. Pascal - Clermont II), postface d'Yves Fiorenne (écrivain, critique littéraire au journal Le Monde. 1990, Nouvelles Éditions Latines, Paris
  2. Revue Lomitus n° 53, 1994
  3. Jules César "Commentaires", Livre VII, ch 83
  4. Jules César "Commentaires"Texte en italique, Livre VII, ch 83
  5. Jules César "Commentaires"Texte en italique, Livre VIII, ch 85
  6. "L'Histoire interdite, révélations sur l’histoire de France" éditeur Librairie Jules Tallandier, 16 octobre 2008, 203 pages, isbn=978-2847344974
  7. "ALESIA la supercherie dévoilée" ouvrage collectif, éditeur Pygmalion, mai 2014, 247 pages isbn=978-2756414508