Utilisateur:'Inyan/Bereshit

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Bereshit pereq aleph, premier chapitre du Livre de la Genèse, écrit sur un œuf, musée Israël.

Au commencement, Dieu les cieux et la terre ; or la terre était tohu-bohu et ténèbre à la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la face des eaux. Dieu dit « Que la lumière soit », et la lumière fut ; voyant qu'elle était bonne, Dieu sépara la lumière de l'obscurité, l'appelant jour, et l'obscurité nuit. Ce fut soir, ce fut matin, jour un (Genèse 1:1-5).

Bereshit[modifier | modifier le code]

Bereshit, le premier mot de la parasha et de la Torah, est composé du préfixe beth et de reshit qui se retrouve notamment en Genèse 10:10, Nombres 14:20, Deutéronome 33:21, Isaïe 46:10 et Jérémie 10:10, et désigne selon Moïse Maïmonide « l’origine et le fondement qui coexiste avec ce qui n’est pas en soi origine et fondement, et dont il est une partie »<ref>Guide des Égarés II:30, référence à compléter (VÉRIFIER LA CITATION ET S’ASSURER QU’IL NE S’AGIT PAS D’UNE PARAPHRASE D’ABRAVANEL !), cité in Abravanel, Commentaire du Récit de la Création, p.43 référence à compléter</ref>. Il a reçu à lui seul plus de 700 interprétations <ref>Josy Eisenberg & Armand Abécassis, à Bible ouverte, référence à compléter</ref>. Certains, dont la majorité des traducteurs de la Bible, ont considéré le préfixe superflu et compris le terme bereshit comme indépendant (bereshit signifierait « au commencement »). Rachi et Abraham Ibn Ezra récusent cependant cette opinion pour des raisons philologiques (si le mot signifiait « dans le commencement », le texte aurait du porter bareshit, avec un qamatz ; de plus, le terme barishona aurait mieux convenu), auxquelles Maïmonide adjoint des considérations philosophiques (si le terme reshit désignait une antériorité temporelle, cela signifierait que le monde a été créé dans le temps qui est lui-même une création, et le principe de création ex nihilo serait remis en cause<ref>Guide des Égarés II:30, référence à compléter, cité in Abravanel, Commentaire du Récit de la Création, référence à compléter</ref>). Rachi et Ibn Ezra, ainsi que Lévi Gersonide, estiment donc que le terme bereshit doit se comprendre comme accolé au mot suivant, même si ce mot est ici un verbe (une telle figure de style se retrouve en Osée 1:2) - les premiers versets se lisent alors comme une longue phrase (« au commencement de la création par Dieu des cieux et de la terre, [alors que] la terre était tohu-bohu […],Dieu dit "Que la lumière soit" ») ; cette lecture est cependant réfutée par David Kimhi qui estime que l’intention du texte est d’indiquer que Dieu commença par créer les cieux et la terre avant de s’occuper de leurs dérivés, et par Isaac Abravanel car elle fait impasse sur la création des cieux et sur celle de la terre<ref>Abravanel, Commentaire du Récit de la Création, référence à compléter</ref>. Une troisième lecture, celle du Targoum Yeroushalmi, de Moïse Nahmanide, des kabbalistes ainsi que des auteurs du Midrash sur lesquels ils s’appuient, consiste à comprendre le préfixe beth comme une préposition d’instrument (« au moyen du reshit ») ou de cause (le monde a été créé « pour » la Torah, l’assemblée d’Israël ou Moïse appelés en divers versets « [le] reshit »). Ils superposent en outre au sens premier de reshit une autre signification moins littérale, en le traduisant notamment par « sagesse » (elle-même comprise dans son sens premier ou dans celui de sefira de la Hokhma), « terre » ou « jugement ».
Le Midrash soumet par ailleurs bereshit à diverses décompositions ou anagrammes.

Targoumim

Onkelos : bekaqdmin (barishona), cf. le Ἐν ἀρχῇ de la Septante, dont proviennent les traductions latine et française
Pseudo-Yonathan : min avla (bat'hila)
Yeroushalmi : be’houkhma (Targoum Yeroushalmi).

Toldot Aharon et autres références

Rosh Hashana 32a, cf. Meguila 21b : On ne dit pas moins de dix malkhouyot (versets évoquant la royauté de Dieu) … Ces dix malkhouyot, à quoi correspondent-elles ? … Rabbi Yohanan dit : aux dix paroles par lesquelles le monde fut créé. Quelles sont-elles ? La phrase "Dieu dit" n’apparaît que neuf fois ! Bereshit est aussi une parole, car il est écrit « par la parole de Dieu les cieux furent faits » (Ps. 33:6). (Sur les dix paroles par lesquelles le monde fut créé, voir aussi Avot 5:1)
Haguiga 12a : Rav Yehouda a dit au nom de Rav : « dix choses furent créées le premier jour : cieux et terre, tohu et bohu, lumière et obscurité, souffle et eaux, mesure du jour et mesure de la nuit. Cieux et terre de ce qu’il est écrit : "Au commencement Dieu créa les cieux et la terre"[…] »
Tamid 32a, cf. Haguiga 12a s.v. Tanou Rabbanan Beit Shammaï omrim, Y. Haguiga 2:1, Mekhilta deRabbi Ishmaël, Massekhta dePis'ha : Alexandre de Macédoine a posé dix questions aux Sages du Neguev : « […] les cieux ont-ils été créés en premier ou est-ce la terre ? » Ils lui ont répondu : « Ce sont les cieux, ainsi qu’il est dit bereshit bara Elohim ett hashamayim veett haaretz ».
Soukka 49a : Rabba bar Bar Hanna a dit au nom de Rabbi Yohanan : « Les shittin (puits sous l’autel des offrandes par lesquels le vin s’écoulait après les libations) ont été créés lors des six jours de la création » … il a été enseigné dans l’école de Rabbi Ishmaël : « Bereshit - ne lis pas bereshit mais bara shit (Il a créé le puits) »
Taanit 26a, cf. Meguila 22a : lors des ma'amadot, on se rendait dans les synagogues pour y lire publiquement le récit de la création, afin de souligner que c’est par le mérite du culte dans le Temple que le monde subsiste.
Baba Kamma 55a : Rabbi Yehoshoua a dit : « Qui voit un teth en rêve, c’est un bon signe pour lui […] car la première occurrence de cette lettre dans le texte » se trouve dans le verset Genèse 1:4 (« et Dieu vit que la lumière était tov »).
Y. Berakhot 9:1 : les hérétiques (minim) ont demandé à Rabbi Simlaï combien de divinités avaient créé le monde […] ils lui dirent [n’est-il pas écrit] « Bereshit bara Elohim (or Elohim est une forme plurielle) ? ». Il leur répondit : « est-il écrit bar'ou ("créèrent") ? Il est écrit bara ("créa") ! »
Y. Meguila 1:9, cf. Meguila 9a : les Sages ont modifié treize choses (dans leur traduction grecque de la Bible réalisée) pour le roi Ptolémée : Elohim bara bereshit (au lieu de Bereshit bara Elohim)
Rem : Haguiga 12a et Y. Haguiga 2:1 sont les principaux passages talmudiques étudiant le ma’asse bereshit. Tamid 32b est plus "philosophique".

Traités mineurs

ARNB (IXe siècle, selon Schechter) 43, s.v. asseret shemot : reshit serait l’un des dix noms de la terre et Gen. 1:1 signifierait « Dans (ou sur) la terre, Dieu créa etc. »
ARNB 43, s.v. bèassara devarim : le monde a été créé par dix choses […] par le jugement (din) ainsi qu’il est dit bereshit bara Elohim (à vérifier : din se rapporte-t-il à reshit ou à Elohim ?)
ARNB 37, s.v. hamisha zqenim, cf. Y. Meg. 1:9 & T.B. Meg. 9a

Midrash halakha

Mekhilta deRabbi Ishmaël, Bo (Massekhta dePis'ha a), s.v. Vayomer H. : […] « à Moshe et à Aaron » : j’entends que tout ce qui précède dans le Texte précède en acte [mais] lorsqu’il [est] dit « Aaron et Moshe » (Exode 6:26), cela vient dire que tous deux sont de même poids que l’autre. De même, lorsque tu dis « bereshit bara ett Hashamayim vèett haaretz », j’entends que tout ce qui précède dans le Texte précède en acte [mais] lorsqu’il [est] dit « beyom assot H' Elo-him eretz vèshamayim » (Genèse 2:4), cela vient dire que tous deux sont de même poids que l’autre.
מכילתא דרבי שמעון בר יוחאי טו, יא.

Commentaires rabbiniques[modifier | modifier le code]

  • L'emploi du terme bereshit, l'une des seules occurrences du terme reshit parmi les 28 de la Bible hébraïque, avec Deutéronome 33:21 et Isaïe 46:10, où le terme ne soit pas à la forme « associée, » c'est-à-dire accolée au mot suivant, a mené à d'intenses recherches sur sa signification (Bereshit Rabba 1:1-10, par exemple): sagesse, c'est-à-dire Torah (Ber. Rabba 1:1, d'après Proverbes 8:22), [...]. Sa première lettre même, le beth (ב), est interprétée de diverses façons, par exemple selon sa valeur alphanumérique pour suggérer qu'il y eut deux commencements, matériel et spirituel (source à retrouver) ou sa forme, fermée de tous côtés sauf vers la gauche, c'est-à-dire dans le sens de la lecture hébraïque, qui confirme symboliquement (Midrash Rabba, source à retrouver) de l'enseignement des Sages qui enseignent qu'il ne faut pas se pencher sur le récit de la Création à plus de deux personnes (Mishna et Tossefta Haguiga 2:1), en déduisant de Deut. 4:32 qu'il est vain de s'approfondir sur le haut, le bas, et l'antérieur aux évènements décrits dans le premier verset de Bereshit (TB Haguiga 11a). Cependant, l'inauguration de la Torah par un beth, qui n'est pas la première mais la seconde lettre de l'alphabet, est bien interprétée comme une preuve d'un « antérieur. »
    • On trouve, surtout dans le Midrash (Ber. Rabba 1:4, Pirqe deRabbi Eliezer chap.3), de telles tentatives d'élucidation de l'antérieur, qui ne remettent nullement en question le principe de la création ex nihilo (Ber. Rabba 1:9): avant la création, il n'y avait que Dieu et Son Nom (Pirke deRabbi Eliezer chap. 3, en se basant sur Isaïe ...:...). Cependant, il y eut, entre ce moment et la création des cieux et de la terre plusieurs créations; six, disent les maîtres du Midrash, en faisant leur la décomposition du mot bereshit en bara shit qu'avait effectuée l'école de Rabbi Ishmaël afin de produire une preuve que les arbres dont les Israélites firent barres en bois de shittin de l'autel avaient été créés lors des sept jours de la création (TB Soucca 49a), pour enseigner que six choses (shit signifie six en araméen), sept selon les Pirke deRabbi Eliezer, dont le repentir est la dernière; comparant la chose à un roi qui, avant de fonder son palais, en établit les fondations, l'auteur des Pirke deRabbi Eliezer explique que sans ces créations antérieures, et sans le repentir en particulier, le monde n'aurait pu tenir.
    • En revanche, ainsi que l'explique Rabban Gamliel à un philosophe, tout ce qui suit le mot bereshit résulte d'une création, versets à l'appui (Ber. Rabba 1:9). Les Sages déduisent des versets Gen. 1:1-5 que dix choses (cieux, terre, tohu, bohu, ténèbre, abîme, eaux, lumière, mesure du jour, mesure de la nuit - préciser le verset pour chaque création) furent créées lors du premier jour de la création (TB Haguiga 12a).
    • Les Sages du Midrash tentent également d'élucider le choix de commencer la Torah par le récit de la création, en le rapprochant de « la puissance de Ses œuvres » (Psaumes ...:...) dont Dieu « leur fit le récit afin de leur donner l'héritage des nations(Bereshit Rabba 1:1). »
  • Interrogé par Rabbi Ishmaël sur la signification de la particule et (את) devant « cieux » et « terre, » Rabbi Akiva répond que n'eût été la présence de ce et, on aurait pu croire que « cieux et terre » étaient un Nom ou un attribut de Dieu. Rabbi Ishmaël le contredit, interprétant et les cieux pour y inclure l'armée des cieux, et la terre pour y inclure l'armée de la terre, mentionnés tous deux dans Gen. 2:4 (TB Haguiga 12b)
  • Le Talmud consigne deux discussions sur la préséance des cieux ou de la terre:
    • La première est tenu entre deux académies juives, celle de Shammaï et Hillel (TB Haguiga 12a): les premiers pensent que le ciel a précédé la terre, et les seconds que la terre a précédé les cieux. Ces opinions sont emblématiques de ces deux écoles, la première estimant que la Torah émanant des cieux, les habitants de la terre doivent s'y conformer, fût-ce au prix de rudes privations pour s'élever, tandis que la seconde enseigne que la Torah a été donnée à des êtres terrestres, donc de niveau inférieur aux cieux, et qu'en conséquence, une certaine marge d'indulgence est tolérable (Pratiquement, dans le cas de la prière, par exemple, l'école de Shammaï enseigne qu'il faut réciter le Shema du matin à l'heure exacte du lever du soleil, tandis que l'école de Hillel permet de le faire jusqu'à trois heures après le lever, puisque telle est la coutume des princes - Mishna Berakhot 1:5). Les avis divergent. Selon certains sages, les cieux furent créés les premiers mais la terre fut achevée la première, selon d'autres, cieux et terre furent créés simultanément, comme une marmite dont on forme la pâte d'un bloc, et dont on n'effectue la séparation que dans un second temps (références dans le Talmud et le Midrash à rajouter). Ces deux créations sont en tout cas de même importance (source).
    • La seconde se déroule entre Alexandre et les Sages (TB Tamid 32b): à la question du premier quant à la préséance des cieux et de la terre, ceux-ci répondent rapidement qu'il s'agit des cieux, selon Genèse 1:1. Cependant, lorsqu'il aborde la question de la lumière et de l'obscurité, ils se hâtent de lui dire qu'on ne peut y répondre, alors que la réponse leur est connue, mais ils préfèrent couper court avec lui avant de discuter de sujets auxquels il ne convient pas de lui répondre.

Targoumim[modifier | modifier le code]

  • Onkelos traduit bereshit par beqadmin (le même mot par lequel il traduit beqedem, à l'orient, cf. Pirke deRabbi Eliezer) et tohu-bohu par tzadia oureqania.
  • Les Septante traduisent bereshit par « Au commencement » (Ἐν ἀρχῇ En archèn, litt. anciennement), Elohim par « Theos » (θεὸς, apparenté à Zeus) , cieux et terre par « le ciel et la terre » (τὸν οὐρανὸν καὶ τὴν γῆν ton Ouranon kai ten Gen) (cf. la Théogonie d'Hésiode), tohu-bohu par « invisible et vide » (ἀόρατος καὶ ἀκατασκεύαστος, aoratos kai akataskenastos)

Talmudiques[modifier | modifier le code]

  • Ma'asse Bereshit
    • La Mishna (Ta'anit 4:2-3; Meguila 3:6) rapporte qu'au temps du Temple, lorsque la pluie ne tombait pas, il avait été instauré par les premiers prophètes 24 « gardes. » Lorsque le temps était venu pour les cohanim et les leviim de se rendre au Temple, les israël se rendaient dans leurs villes, et lisaient le premier récit de la création.
      • Le premier jour de la semaine, ils lisaient bereshit et yehi raqiya (de Genèse 1:1 à 1:8).
      • Le second, ils lisaient yehi raqiya et yikavou hamaïm (de Genèse 1:6 à 1:13).
      • Le troisième, ils lisaient yikavou hamaïm et yehi me'orot (de Genèse 1:9 à 1:19).
      • Le quatrième, ils lisaient yehi me'orot et yishretzou hamaïm (de Genèse 1:14 à 1:23).
      • Le cinquième, ils lisaient yishretzou hamaïm et totze haaretz (de Genèse 1:20 à 1:30).
      • Le sixième, ils lisaient totze haaretz et vayekhoulou hashamaïm vèhaaretz (de Genèse 1:24 à 2:3).
  • Bereshit 1:1 :
    • Haguiga 12a: pourquoi est-il noté ett hashamaïm et ett ha'aretz? Selon Rabbi Akiva, pour que l'on n'imagine pas que shamaïm vaaretz seraient un Nom d'Elohim, mais Rabbi Ishmaël lui rétorque (12b) qu'ett hashamaïm indique les cieux et leurs armées, ett haaretz la terre et ses armées (cf. Gen 2:4)
  • Bereshit 1:2 :
    • veha'aretz:
      • Haguiga 12a: selon l'école de Shammaï, les cieux avaient préséance la terre; selon l'école de Hillel, la terre a précédé les cieux; Les avis divergent. Selon certains sages, les cieux furent créés les premiers mais la terre fut achéve la première, selon d'autres, cieux et terre furent créés simultanément, comme une marmite dont on forme la pâte d'un bloc, et dont on n'effectue la séparation que dans un second temps.
    • veroua'h:
      • Avoda Zara 29b;
  • Bereshit 1:3 :
    • Haguiga 12a,
    • Tamid 32a: lors de la discussion entre Alexandre et les Sages, celui-ci leur demande qui de la lumière ou de la ténèbre ont été créés les premiers, ils prétendent qu'on ne peut y répondre. En réalité, ils savent que la ténèbre a précédé la lumière, puisque la première est mentionnée en Genèse 1:2 alors que la seconde ne l'est qu'en Genèse 1:3. Cependant, ils préfèrent couper court avec lui avant de discuter de sujets auxquels il ne convient pas de lui répondre. (voir aussi Shabbat 77a, Vient d'abord la ténèbre, puis la lumière, d'après Isaïe 55:7).
  • Bereshit 1:4 :
    • vayar: Yoma 38b; Sota 12a
      • Baba Qama 55a: selon Rabbi Yehoshoua ben Levi, celui qui voit la lettre Teth dans son rêve, c'est un bon présage, car sa première apparition dans la Torah, c'est dans le mot Tov (bon) dans le verset Gen.1:4
  • Bereshit 1:5 :
    • vayiqra:
      • Pessa'him 2a
      • Meguila 20b De Gen. 1:5, Rava déduit que le jour commence avec le matin (sha'har -- sûrement meilleure traduction) car il interprète « Vayiqra Elohim laor yom » comme « Lèmeïr ouba qerao yom » (dès qu'il commence à s'éclaircir, Il l'appelle jour)
      • (Zohar parashat Emor);
    • vayehi erev:
      • dans Berakhot 2a, le verset Genèse 1:5 est utilisé pour répondre à la question de savoir pourquoi le Tanna a-t-il commencé par exposer les lois sur la lecture vespérale et non matinale du Shema.
      • Shabbat 10a,
      • Pessa'him 88a,
      • Meguila 12b,
      • Nazir 7a explique « jour un » comme signifiant « un jour complet », d'où il résulte qu'on doit compter avec le jour la nuit qui précède.
      • Houlin 83a

Midrashiques[modifier | modifier le code]

Rishonim[modifier | modifier le code]

  • Boker, de bikoret, discernement -- ibn Ezra sur Gen. 1:5
  • Jour un et non jour premier, car il n'y avait pas de second pour le situer premier - commentaire de Nahmanide sur Gen. 1:5
  • Erev, de erouv car les formes se mélangent -- ibn Ezra sur Gen. 1:5

A'haraonim[modifier | modifier le code]

Commentaires juifs non-rabbiniques[modifier | modifier le code]

  • Genèse 1:5 : Josèphe (Ant. J. 1:1) traduit « un » et non « premier », comme le reste du texte, mais remet son explication à un ouvrage ultérieur qui ne nous est pas parvenu. Philon souligne lui aussi cette particularité (De mundi opificio, § 9, M. I, p. 7, « non pas premier jour, mais un jour ») en expliquant que le terme « un » représente l'unité intelligible, incorporelle du monde

Commentaires chrétiens[modifier | modifier le code]

Comparaisons avec le Coran[modifier | modifier le code]

  • 13:16 … Dis: Allah est le Créateur de toutes choses, et Il est l'Un, le Suprême
  • 21:30 … Ceux qui ne croient pas ne verraient-ils pas que les cieux et la terre furent clos, mais Nous les avons ouverts; et Nous avons fait à partir d'eau tout être vivant, ne croiront-ils pas alors ?
  • 23:12-13 : Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence ; et de l'adhérence Nous avons créé un embryon; puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l'avons transformé en une tout autre création. Gloire à Dieu le Meilleur des créateurs !

Études académiques[modifier | modifier le code]