Aller au contenu

Usine sidérurgique de Maluku

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 14 mai 2020 à 18:06 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Ruines de l’usine sidérurgique de Maluku.
Le fleuve Congo en arrière-plan

L’usine sidérurgique de Maluku est l’unique usine sidérurgique de la République démocratique du Congo, en Afrique centrale.

Création

Avec la planification du barrage d'Inga en 1963, des investisseurs italiens pensent pouvoir créer un pôle de développement industriel pour le marché intérieur congolais.

Une société nationale est créée le , la Société nationale de sidérurgie, pour traiter le minerai de fer de Banalia et produire 250 000 tonnes de produits semi-finis, tels que fils ronds à béton, petits profilés, tôles brutes laminées à froid, tôles galvanisées et tôles ondulées.

Le complexe industriel aurait coûté près de 1,5 milliard de FF entre 1965 et 1975.

L’État congolais, propriétaire, confia la propriété de l’équipement à l’entreprise publique Sidérurgie Nationale (SIDERNA).

L’usine de Maluku est ouverte en 1974. En 1976, celle-ci se développe et deux cités de 1300 maisons sont aménagées dans ses alentours.

La Société d’Exploitation Sidérurgique (SOSIDER) fut créée pour exploiter ce complexe sidérurgique. La SOSIDER était une société d’économie mixte dont le capital était détenu à raison de 50 % par l’État congolais, 25 % par le groupe allemand Finsider Demag et 25 % par le groupe italien Consortium Italipianti.

Production

  • Cet éléphant blanc[1] ne fonctionna que pendant 5 ans, et ce à 10 % de sa capacité.
  • De 1974 à 1976, l’usine de traitement à froid avait une capacité de 150 000 tonnes par an pour la fabrication des tôles.
  • En 1980 l’usine de traitement à chaud avait une capacité de 100 tonnes de production de fer à béton et de profilés par an.
    Cette dernière continua à fonctionner sans vraie production jusqu’en 1988.
  • En 1985, différents fonds de conventions de développement essayeront de relancer l’usine, mais sans succès.

Notes

  1. Projets de prestige lancés sans que leur pertinence (économique, technique) ait été démontrée.

Liens externes