Uromyces limonii

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Uromyces limonii
Description de l'image Uromyces limonii (01).jpg.
Classification
Règne Fungi
Division Basidiomycota
Classe Pucciniomycetes
Ordre Pucciniales
Famille Pucciniaceae
Genre Uromyces

Espèce

Uromyces limonii
(DC.) Lév., 1849

Synonymes

  • Aecidium limonii (DC.) Duby[1]
  • Aecidium statices Cooke[1]
  • Puccinia limonii DC.[1]
  • Uredo limonii Duby, 1830[1]

Uromyces limonii est une espèce de champignons de la famille des Pucciniaceae.

Description[modifier | modifier le code]

Les spermogonies sont de couleur miel et se présentent en petits groupes.

Les écidies apparaissent généralement dans des taches rouges et brunes des deux côtés de la feuille. Les éciospores sont finement verruqueuses, jaunes[2] et mesurent 21-32 × 18-26 µm. La paroi des spores a une épaisseur de 1 à 1,5 µm.

Les urédies apparaissent des deux côtés des feuilles et sur les tiges. Elles sont allongées et ont un diamètre de 0,5 à 1,5 mm. Les urédospores sont jaune-brun, densément et finement verruqueuses et mesurent 22-32 × 20-28 µm. La paroi des spores a une épaisseur de 1,5 à 2,5 µm et est de couleur brun clair.

Les télies sont présentes des deux côtés des feuilles et sur les tiges. Les téliospores sont unicellulaires, lisses, avec des pores épaissis au sommet jusqu'à 10 µm au sommet. La taille des spores est de 24 à 50 × 14 à 25 µm. La paroi des spores est jaune-brun à marron et a une épaisseur de 1,5 à 2 µm. La tige est brun pâle et mesure jusqu'à 80 µm.

Répartition[modifier | modifier le code]

Uromyces limonii est présente dans le monde entier, à l'exception de l'Australie.

Elle est un champignon des plantes halophytes des marécages salés[3].

Plantes hôtes[modifier | modifier le code]

Uromyces limonii est un champignon phytopathogène parasitant plusieurs espèces de plantes : Armeria alliacea, Armeria caespitosa (es), Armeria maritima subsp. elongata, Goniolimon elatum (sv), Goniolimon incanum (sv), Goniolimon speciosum (en), Goniolimon tataricum, Limonium auriculaeursifolium, Limonium bellidifolium, Limonium binervosum, Limonium bonduellei (de), Limonium carnosum, Limonium densissimum, Limonium gmelinii, Limonium humile (da), Limonium lobatum (en), Limonium macrophyllum (es), Limonium meyeri, Limonium narbonense, Limonium mouretii, Limonium ovalifolium, Limonium pectinatum, Limonium sareptanum (sv), Limonium sinuatum, Limonium virgatum, Limonium vulgare, Psylliostachys spicatus (sv)[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 9 novembre 2023
  2. L. Geneau de Lamarlière, « Tableau synoptique des Ustilaginées et des Urédinées », Feuilles des jeunes naturalistes, nos 253-276,‎ , p. 165-174 (lire en ligne)
  3. G. Durrieu, « Étude écologique de quelques groupes de champignons parasites des plantes spontanées dans les Pyrénées », Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Toulouse, vol. 102, no 2,‎ , p. 1966 (lire en ligne)
  4. (en) « Uromyces limonii », sur Plant Parasites (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]