Une vente

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Une vente
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution
dans Gil Blas
Recueil
Nouvelle précédente/suivante

Une vente est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1884.

Historique[modifier | modifier le code]

Une vente est initialement publiée dans la revue Gil Blas du , sous le pseudonyme Maufrigneuse, puis dans le recueil Le Rosier de Mme Husson (1888).

Résumé[modifier | modifier le code]

Devant la cour d’assise de Seine-Inférieure comparaît Césaire-Isidore Brument, éleveur de porc et Prosper-Napoléon Cornu, tenancier d’un bar. Ils sont inculpés de tentatives d’assassinat sur la femme du premier.

Le président interroge la femme Brument, elle écossait des haricots et vit d’un œil méfiant rentrer son homme avec le Cornu. Son mari, ivre, lui ordonne d’aller remplir un baril d’eau, puis ils l’empoignent et la jettent dans le tonneau. Croyant qu'ils voulaient la tuer, elle court chez le curé, puis chez le garde-champêtre puis chez les gendarmes qui arrêtent les deux hommes.

C’est au tour de Cornu de parler, « J’étais bu. Brument est venu me voir dans mon bar, on a bu, il avait besoin d’argent, il voulait me vendre sa femme au mètre cube, deux mille francs, lui Cornu considère que la femme fait trois cents litres et vu qu’elle n’est pas neuve, il demande un rabais. Quand elle est sortie du baril, il n’a fallu remettre que quatre seaux et considère qu’il s’est fait avoir ».

Ils sont acquittés par le tribunal.

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]