Tylodina perversa

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Tylodina perversa
Description de cette image, également commentée ci-après
Tylodine jaune (Tylodina perversa) en Méditerranée
Classification WoRMS
Règne Animalia
Embranchement Mollusca
Classe Gastropoda
Sous-classe Heterobranchia
Infra-classe Opisthobranchia
Ordre Umbraculida
Super-famille Umbraculoidea
Famille Tylodinidae
Genre Tylodina

Espèce

Tylodina perversa
(Gmelin, 1791)[1]

Synonymes

  • Patella perversa Gmelin, 1791
  • Tylodina atlantica Gray J.E., 1856
  • Tylodina citrina Joannis, 1853
  • Tylodina punctulata Rafinesque, 1814
  • Tylodina rafinesquii Philippi, 1836
  • Tylodinella trinchesii Mazzarelli, 1897

La Tylodine perverse (Tylodina perversa) est une espèce de mollusques gastéropodes hétérobranches de la famille des Tylodinidae. Il fait partie de l'ordre des « ombrelles ».

Description et caractéristiques[modifier | modifier le code]

C'est un mollusque qui peut mesurer jusqu'à 7 cm de long. Il a l'allure d'une limace ou d'un escargot, surmonté d'une coquille extrêmement simple, constituée d'une « ombrelle » quasiment plate, plus petite que le corps, de couleur orangée plus ou moins maculée de sombre, et souvent couvert d'épibiontes (algues et autres organismes fixes) chez les individus les plus âgés. Le corps est d'un jaune vif, safrané, mimétique des éponges sur lesquelles il vit. Les rhinophores sont assez longs, tubulaires et creux, souvent portés en cornes de taureau ; juste au-dessous, les yeux sont parfois visibles, ce sont des points noirs minuscules. Deux tentacules buccaux entourent et précèdent la bouche. Sur le côté droit, un grand appareil branchial en forme de plume est plié contre le pied[2].


Habitat et répartition[modifier | modifier le code]

Sur son éponge Aplysina aerophoba.

Cette espèce est endémique en Méditerranée[2], mais parfois observée dans l'Atlantique européen[3] (observations encore non confirmées par l'INPN[4]). Elle vit et se nourrit sur les éponges, presque exclusivement Aplysina aerophoba, dont elle constitue quasiment un parasite mimétique. On la rencontre entre la surface et une quinzaine de mètres de profondeur, parfois plus[3].

Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Steven Weinberg, Découvrir la vie sous marine : Méditerranée, Challes-les-eaux, GAP, , 2e éd., 528 p. (ISBN 978-2-7417-0533-8).

Notes et références[modifier | modifier le code]