Tristram Beresford (3e baronnet)

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Tristram Beresford
Fonction
Membre du Parlement d'Irlande
Titre de noblesse
Baronnet
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Père
Randal Beresford (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Catherine Annesley (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Nichola Sophia Hamilton (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Arabella Maria Beresford (d)
Marcus Beresford
Araminta Beresford (d)
Jane Beresford (d)
Susanna Catherina Beresford (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Titre honorifique
Sir

Tristram Beresford, 3e baronnet (1669 - )[1] est un homme politique et un baronnet irlandais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le deuxième fils de Randal Beresford, deuxième baronnet, et son épouse Catherine Annesley, fille de Francis Annesley (1er vicomte Valentia) (en)[2]. En 1681, il succède à son père comme baronnet[3].

Commandant un régiment protestant, il est destitué par le roi d'Angleterre Jacques II en . Cependant, il est acquitté après la Glorieuse Révolution[2]. Il entre à la chambre des communes irlandaise en 1692, pour le comté de Londonderry jusqu'à 1699[4].

Famille et mort[modifier | modifier le code]

En , il épouse Nichola Sophia Hamilton, fille cadette de Hugh Hamilton (1er vicomte de Glenawly) (en), qui passe l'essentiel de sa carrière dans l'armée suédoise, et de sa deuxième épouse Susanna Balfour, et a quatre filles et un fils[5]. Sa femme grandit avec John Power, 2e comte de Tyrone et, selon une légende familiale, ils ont convenu dans leur enfance que celui qui devait mourir en premier devait essayer de revenir et de rendre compte à l'autre de la vie après la mort[6]. En , Nichola porte un matin un ruban noir et, à la demande de son mari, déclare que son ami est décédé. Peu de temps après, une lettre de l'intendant du comte arrive, confirmant son affirmation. Elle prédit également à Beresford la naissance de son fils. Nichola déclare à une amie que dans la nuit qui a suivi la mort du comte, son fantôme s'est manifesté et lui a donné des informations sur sa vie future. Pour preuve qu'il ne s'agissait pas d'un rêve, une marque noire est ensuite apparue à son poignet, qu'elle a ensuite recouvert d'un ruban. À la suite de cette explication, Nichola expire en présence de son amie.

Beresford lui-même meurt en 1701 et est remplacé comme baronnet par son fils Marcus, qui est élevé à la Pairie d'Irlande avec le titre de comte de Tyrone[3]. Nichola se remarie avec le général Richard Gorges de Kilbrew, comté de Meath, et a six autres enfants. Malgré la légende romantique de la famille, sa mort en 1713 est probablement liée à l'accouchement de sa fille cadette, Lucy, qui épouse d'abord William St Lawrence (14e baron Howth) (en) et, ensuite, Nicholas Weldon.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Leigh Rayment - Baronetage » (consulté le )
  2. a et b Arthur Collins, Collin's Peerage of England, vol. vol. VIII, Londres, T. Bensley, , 84–87 p.
  3. a et b Edmund Lodge, The Genealogy of the Existing British Peerage, Londres, , 6e éd., 512 p.
  4. « Leigh Rayment - Irish House of Commons 1692-1800 » (consulté le )
  5. John Lodge, The Peerage of Ireland or A Genealogical History of the Present Nobility of that Kingdom, vol. vol. II, Dublin, James Moore, , 299–301 p.
  6. Robert Chambers, Book of Days : A Miscellany of Popular Antiquities in Connection with the Calenda, vol. vol. II, Kessinger Publishing, , 785–786 p. (ISBN 0-7661-8339-4)