Triglyphe

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Triglyphe

Le triglyphe est un ornement en relief qui sépare les métopes dans la frise dorique et qui se compose de deux canaux entiers (glyphes) et de deux demi-canaux (donc trois glyphes). Les cannelures, qui figurent de manière stylisée et symbolique les poutres de bois originellement employées par les grecs, sont à section triangulaire ou circulaire, l'intervalle entre les canaux est le listel.

Les métopes et triglyphes de la frise dorique étaient à l'origine des plaques de terre cuite peintes de couleurs vives qui protégeaient de l'humidité la charpente en bois. Les temples seront progressivement construits en marbre (dans les Cyclades) ou en calcaire gris coquillé (dans le Péloponnèse) accédant ainsi à une dimension monumentale. Dans cette nouvelle architecture, toute de pierre constituée, charpente comprise, les éléments fonctionnels tels métopes et triglyphes de la frise dorique, accèdent à une valeur purement décorative. Même chose les annelets des colonnes, qui à l'origine étaient les cerclages des colonnes en bois[1].

Contrairement à l'image de marbre blanc que nous a laissé l'usure du temps, les temples grecs étaient peints. Une coloration canonique se met en place : les lignes horizontales sont en rouge, les verticales en bleu ou en bleu-noir, les fûts de colonnes restent clairs[2].

Usage dans le mobilier

Cet ornement a été utilisé également dans le mobilier aux époques où celui-ci copiait l'architecture Renaissance et Louis XVI et plus largement durant tout le néoclassicisme et l'éclectisme qui suit l'Ancien Régime jusqu'à la fin du XIXe siècle.

Notes et références

  1. Gwen-Haël Denigot. Le temple un édifice où le temps s'arrête. Extra Le vif l'express 4 au 10 novembre 2011.
  2. Stéphanie Pioda. Les charpentiers au faîte de leur art. Extra Le vif l'express 4 au 10 novembre 2011.

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