Territoires occupés par Israël

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Territoires occupés est une expression qui trouve son origine dans la résolution 242 de l’Organisation des Nations unies (ONU) du , prévoyant le retrait d’Israël des « territoires occupés » en échange de la reconnaissance de tous les États de la région[1].

Ces territoires sont ceux qui ont été conquis lors de la guerre des Six Jours : la bande de Gaza, la péninsule du Sinaï, la Cisjordanie (dont Jérusalem-Est, partie de la Cisjordanie) et le plateau du Golan.

Sinaï

Le Sinaï a été restitué en 1979 dans le cadre d’un traité de paix entre Israël et l’Égypte.

Bande de Gaza

Israël s'est retiré en 2005 de la Bande de Gaza. Celle-ci est gouvernée par le mouvement Hamas depuis sa prise du pouvoir par la force en 2007. Cependant, en l'absence d'accord avec l'Autorité palestinienne et dans le contexte d'un refus par le Hamas de toute négociation accompagné d'attaques par roquettes, Israël, conformément aux Accords d'Oslo[2], continue d'exercer un contrôle sur la Bande de Gaza, notamment sur le registre d’état civil, les eaux territoriales, l'espace aérien et le terminal commercial au nord. De ce fait, les Nations unies, ainsi que la plupart des experts en droit international estiment que la bande de Gaza est toujours sous occupation[3][source insuffisante].

Territoires palestiniens occupés

L’expression « Territoires palestiniens » ou « Territoires palestiniens occupés » désigne parfois, de manière restrictive, l’ensemble des seuls territoires de l’ancienne Palestine mandataire britannique qui furent occupés par l’Égypte et la Jordanie de 1948 à 1967 puis par Israël à l’issue de la Guerre des Six Jours en 1967. Cette dénomination ne comprend alors ni la péninsule du Sinaï, ni le plateau du Golan.

Références

  1. Voir Résolution 242, § 1.b : « respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de chaque État de la région et de son droit de vivre en paix à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, à l'abri de menaces ou d'actes de violence.»
  2. Voir Annexe aux Accords d'Oslo, art. 6.
  3. Benjamin Barthe Israël-Gaza : pourquoi l’histoire se répète Le Monde, 15 juillet 2014

Voir aussi