Sorroinsù
Sorroinsù est une ancienne piève de Corse. Située dans l'ouest de l'île, elle relevait de la province de Vico sur le plan civil et du diocèse de Sagone sur le plan religieux.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et relief
[modifier | modifier le code]La piève de Sorroinsù désigne le territoire de l'ancien canton de Soccia. Elle forme avec Sorroingiù la microrégion des Deux-Sorru, qui tient son nom du col de Sorru.
Composition
[modifier | modifier le code]La piève de Sorroinsù correspond au territoire des actuelles communes de :
Pièves limitrophes
[modifier | modifier le code]La piève de Sorroinsù a pour pièves voisines :
Sorroingiù | Niolo | Talcini | ||
Sorroingiù | N | Venaco | ||
O Sorroinsù E | ||||
S | ||||
Sorroingiù | Cruzini | Cruzini |
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1531, la piève de Sorroinsù comptait environ 4 250 habitants et avait pour lieux habités Gualagno, Pogiolo, Lunca, le Suprane et le Cincaragie.
Au milieu du XVIIIe siècle, l'abbé Francesco Maria Accinelli à qui Gênes avait demandé une estimation des populations de Corse, avait rédigé un texte manuscrit en langue italienne à partir des registres des paroisses. Il avait écrit : « Pieve di Sorunzù : Socia 118. Orto 114. Guagno 123. Poggiolo 62. »[1].
Le , par le traité de Versailles, Gênes charge la France d’administrer et de pacifier la Corse. Passant sous administration militaire française, la piève de Sorroinsù devient en 1790 le canton de Sorroinsù, formé avec les communes de Guagno, Orto, Poggiolo et Soccia[2]. Celui-ci prend en 1828 le nom de canton de Soccia jusqu'à sa fusion en 1973 avec le canton de Vico pour former le canton des Deux-Sorru.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Francesco Maria Accinelli in L’histoire de la Corse vue par un Génois du XVIIIe siècle - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974
- Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique : Corse, CNRS,