Sonate pour violoncelle et piano de Bonis

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Sonate pour violoncelle et piano
op. 67
Genre musique de chambre
Musique Mel Bonis
Dates de composition 1905
Création 14 février 1906
Salle Pleyel

La Sonate pour violoncelle et piano, op. 67, est une œuvre de musique de chambre de la compositrice Mel Bonis, datant de 1905.

Composition[modifier | modifier le code]

Mel Bonis compose sa Sonate pour violoncelle et piano en 1905. L'œuvre, dédiée à Maurice Demaison, est publiée la même année aux éditions Demets. Elle est rééditée en 2000 par les éditions Armiane[1].

Structure[modifier | modifier le code]

L'œuvre se compose de trois mouvements :

  1. Moderato quasi Andante
  2. Très lent
  3. Final - Moderato molto

Analyse[modifier | modifier le code]

La Sonate fait partie des œuvres de tradition classique que l'on doit à la compositrice[2]. Elle possède cependant une organisation tonale inhabituelle[3], avec un premier mouvement en fa majeur, suivi d'un mouvement lent en bémol majeur pour terminer sur un finale en si bémol majeur[4]. Elle est cependant influencé par l'œuvre de César Franck. Le thème, cyclique, est exposé avec beaucoup de calme au cours du premier mouvement avant d'être repris sous forme d'un canon dans une « éblouissante apothéose » vers la fin du dernier mouvement. La structure cyclique y est beaucoup plus complexe que dans les autres œuvres de Mel Bonis[5]. La Sonate comprend aussi des réminiscences du Quatuor pour piano et cordes no 1 de Gabriel Fauré[6].

Réception[modifier | modifier le code]

La Sonate pour violoncelle et piano est jouée pour la première fois le 14 février 1906[7] dans la salle des quatuors Pleyel[8],[9],[10], interprété par Louis Feuillard au violoncelle et Mel Bonis au piano[11].

En 1911, l'œuvre est jouée par Michaël Kellert et Charles Kellert[11].

Charles Cornet, critique au Guide musical, écrit en 1911 que la sonate est tout juste « intéressante »[12]. Il écrit ensuite que cette œuvre est « d'un tempérament musical personnel et original »[13] et qu'elle devrait être jouée à la Société nationale de musique[14].

L'œuvre est jouée en concert le 31 mai 1997, lors d'un concert donné en l'honneur de Mel Bonis. L'œuvre est jouée conjointement à la Sonate pour flûte et piano, la Sonate pour violon et piano, Une flûte soupire et le Quatuor avec piano no 1[15].

Discographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jardin 2020, p. 74.
  2. Jardin 2020, p. 344-345.
  3. Jardin 2020, p. 350.
  4. Jardin 2020, p. 405.
  5. Jardin 2020, p. 358-359.
  6. Jardin 2020, p. 363.
  7. Jardin 2020, p. 165.
  8. « L'Univers », sur Gallica, (consulté le )
  9. Le Guide musical, 25 février 1906.
  10. Annuaire de la Société des compositeurs de musique, 1906, p. 32.
  11. a et b Jardin 2020, p. 173.
  12. « Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski », sur Gallica, (consulté le )
  13. Charles Cornet, Le Guide musical, 25 février 1906.
  14. Jardin 2020, p. 180.
  15. Jardin 2020, p. 42.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]