Quatuor avec piano no 2 de Bonis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Quatuor avec piano no 2
op. 124
Genre musique de chambre
Musique Mel Bonis
Dates de composition 1927
Création 26 février 1927
Salle du Conservatoire

Le Quatuor avec piano no 2, op. 124, est une œuvre de la compositrice Mel Bonis, datant de 1927.

Composition[modifier | modifier le code]

Mel Bonis compose son Quatuor avec piano no 2 en ré majeur pour piano, violon, alto et violoncelle en 1927. L'œuvre, dédiée à Gabriel Pierné, est publiée la même année aux éditions Hamelle, à compte d'auteur. Elle est rééditée en 2005 par les éditions Furore[1].

Structure[modifier | modifier le code]

L'œuvre se compose de quatre mouvements :

  1. Moderato
  2. Allegretto
  3. Lento
  4. Allegro

Analyse[modifier | modifier le code]

Le Quatuor no 2 a été composé dans la même période que Mélisande, et on retrouve dans les deux œuvres un même passage solennel, présent dans les dernières mesures du premier mouvement du quatuor[2].

Dans le quatrième mouvement, on retrouve des éléments proche du Quatuor pour piano et cordes no 1 de Gabriel Fauré. Dans le quatuor de Mel Bonis, le climax ne se trouve pas vers la fin du thème principal, mais au tout début. On trouve aussi une figure de chevauchée aux parties de violon et d'alto, formant un écart avec la ligne de basse du piano, qui se base, elle, sur un mouvement conjoint de blanches. Après le climax, la direction du motif de chevauchée est inversé, comme au début du thème de Gabriel Fauré[3].

Réception[modifier | modifier le code]

Le Quatuor no 2 est joué le 26 février 1927 lors d'un concert organisé par Mel Bonis à la Salle du Conservatoire[4],[5],[6]. L'œuvre est alors interprétée par le Quatuor Zighera et Marguerite Moreau-Leroy.

La pièce est aussi jouée en 1930 par Mme Radisse, Mlle Prochasson, Denayer et Dessagne. Lucienne Jean-Darrouy en fait un bref commentaire dans L'Écho d'Alger : « L'exécution fut assez bonne et bien conduite pour laisser apparaître la solide et experte construction de cette œuvre qui réalise élégamment l'idéal et les fins de la musique de chambre. »[7].

Discographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jardin 2020, p. 76.
  2. Jardin 2020, p. 332.
  3. Jardin 2020, p. 372.
  4. « La Semaine à Paris : Paris-guide... : tout ce qui se voit, tout ce qui s'entend à Paris », sur Gallica, (consulté le )
  5. « La Semaine à Paris : Paris-guide... : tout ce qui se voit, tout ce qui s'entend à Paris », sur Gallica, (consulté le )
  6. Jardin 2020, p. 172.
  7. Lucienne Jean-Darrouy, « L'Echo d'Alger : journal républicain du matin », sur Gallica, (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]