Société générale des cires françaises
| Société générale des cires françaises | |
| Création | 1872 |
|---|---|
| Fondateurs | Pierre Troubat |
| Siège social | Montluçon France
|
| Activité | Cire et industrie chimique |
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La Société générale des cires françaises est une entreprise créée en 1872 à Montluçon (Allier) par Pierre Troubat et dirigée ensuite par ses descendants. La marque d'encaustique Diamantine a fait sa célébrité.
Fondation[modifier | modifier le code]
Pierre Troubat (Domérat 1849 - Montluçon 1932) crée l'entreprise en 1872 à Montluçon, où elle est installée d'abord non loin de l'église Notre-Dame ; elle fabrique des bougies, des cierges et des cires.
La société va acquérir une grande renommée peu avant la Première Guerre mondiale grâce à l'encaustique et aux produits d'entretien vendus sous la marque Diamantine.
Entre les deux guerres mondiales[modifier | modifier le code]
L'entreprise connaît alors son plus grand développement. Elle est la première entreprise française dans sa spécialité, où elle réalise 80 % de la production nationale. Elle produit aussi bien des cires traditionnelles (cire d'abeille) que des cires minérales à base de pétrole et de schistes bitumeux[1].
Diversification après la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
L'entreprise cherche à se diversifier et à élaborer des produits innovants. Si l'encaustique Diamantine reste le produit-phare, avec une politique de communication très dynamique[2], d'autres productions sont développées : revêtements de sol, boîtes métalliques (Ferlux). Autour de 1970, l'usine de Montluçon occupe 180 personnes[3].
La société va au cours du temps donner naissance à un certain nombre d'entreprises spécialisées, comme Serviroc (commerce en gros de peintures, lubrifiants, produits d'hygiène et d'entretien) à Domérat, Codeve[4] créé en 1970 qui fabrique encore aujourd'hui des produits de traitement du bois pour les professionnels et les particuliers, TLM (sols industriels) à Prémilhat, Forlane (produits de traitement du bois et du bâtiment) à Cournon-d'Auvergne[5], Agis Peintures à Saint-Victor (Allier)[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Fernand Baraud, « L'industrie à Montluçon », Annales de géographie, 43, 1934, p. 366 (Consultable en ligne).
- « Jean Troubat passe un accord avec le cirque Médrano qui portera, pendant un an, le nom et les couleurs de la marque, avec 80 véhicules entièrement carrossés en forme d'emballages géants. » André Touret, op. cit., p. 214.
- Pierre Couderc, La région urbaine de Montluçon-Commentry : origines, structures, activités, Clermont-Ferrand, Institut d'études du Massif central, 1971, pp. 71-72 (Consultable en ligne.
- « Peinture bois, vernis, lasure, cire ou huile bois - Codève », sur www.codeve.fr (consulté le ).
- Site de la société Forlane.
- Site d'Agis Peintures ; De la Société générale des cires françaises à Agis Peintures.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- André Touret, Destins d'Allier : population et économie, Nonette, Créer, 2005, pp. 213 et suiv. (consultable en ligne).
