Sarah Marylou Brideau

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Sarah Marylou Brideau est une poète acadienne née en [1]. Elle est originaire de la  Péninsule Acadienne et a vécu lors de son adolescence et à l'âge adulte à Moncton au Nouveau-Brunswick (Canada)[1],[2].

Sarah Marylou Brideau
Sarah Marylou Brideau lors d'une lecture de poésie
Biographie
Naissance
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Péninsule Acadienne, Nouveau-Brunswick, Canada
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Genre artistique
Poésie

Biographie

Sarah Marylou Brideau est originaire de la Péninsule acadienne et a vécu son adolescence à Moncton[1]. Elle publie son premier recueil de poésie intitulé Romanichelle à seulement 19 ans, puis son second recueil, Rues étrangères, avec la même maison d'édition de Moncton, les Éditions Perce-Neige[3]. Elle étudie alors le français à l'Université Saint-Thomas à Fredericton[1],[2]. On dira à propos de ses premiers livres que «dans les deux recueils de Brideau on peut observer de près la transformation d'une jeune fille en poète[3]». En 2013, elle termine une maîtrise en littérature à l'Université McGill dont le titre du mémoire est «Gérald Leblanc et le micro-cosmopolitisme»[4].

En 2013, elle siège sur le conseil d'administration de la revue de création littéraire acadienne Ancrages, dans laquelle elle écrit aussi des textes[5]. Sarah Marylou Brideau publie aussi en 2013 son troisième recueil de poésie, intitulé «Cœurs nomades», cette fois aux Éditions Prise de parole à Sudbury en Ontario. Puis, elle achète la libraire Folio, située sur la rue Saint-George à Moncton, qui vend des livres d'occasion en anglais et en français. Malgré ses efforts pour trouver des acheteurs ou fonder un comité qui en ferait une librairie communautaire, elle devra fermer la librairie en 2016, même s'il s'agit de la seule librairie de ce genre à Moncton à cette époque[6].

La poésie de Sarah Marylou Brideau sera incluse et discutée dans des ouvrages de référence sur la poésie acadienne[7],[8]. On y discutera particulièrement de sa façon d'écrire des poèmes en français et en anglais, mais pas en chiac, puis d'intégrer un peu d'espagnol. Bien que sa poésie soit bien ancrée en Acadie, notamment à Moncton, les thématiques du voyage et de l'errance y sont omniprésentes[2]. Elle a entre autres été inspirée par ses voyages en Europe et partout en Amérique[1].

Œuvres

Ouvrages de poésie

Participation à des ouvrages collectifs de poésie

Notes et références

  1. a b c d et e David Lonergan, « Des coeurs nomades qui s'enracinent », sur Acadie Nouvelle, (consulté le )
  2. a b et c Véronique Arseneau, Le déplacement au féminin : la poésie franco-canadienne en quête d’un soi et d’un ailleurs (thèse de doctorat), Université d'Ottawa, , 112 p. (lire en ligne)
  3. a et b Monika Boehringer, « Les nouvelles voix féminines en poésie », Liaison, no 129,‎ , p. 41-44 (ISSN 1923-2381, lire en ligne)
  4. Sarah Marylou Brideau, Gérald Leblanc et le micro-cosmopolitisme (mémoire de maîtrise), Université McGill, , 95 p. (lire en ligne)
  5. Sylvie Mousseau, « La revue Ancrages reprend vie », sur Acadie Nouvelle, (consulté le )
  6. Sylvie Mousseau, « La librairie Folio de Moncton ferme ses portes », sur Acadie Nouvelle, (consulté le )
  7. David Lonergan, Tintamarre : chroniques de littérature dans l'Acadie d'aujourd'hui, Sudbury, Éditions Prise de parole, , 365 p. (ISBN 9782894233177)
  8. a et b Monika Boehringer, Anthologie de la poésie des femmes en Acadie, Moncton, Éditions Perce-Neige, , 265 p. (ISBN 9782896911325)
  9. Mario Cloutier, « Ce qui existe entre nous: la fragilité en partage », sur La Presse, (consulté le )