Sampit
Sampit | |||
Port de Sampit | |||
Administration | |||
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Pays | Indonésie | ||
Démographie | |||
Population | 66 053 hab. (2009) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 2° 31′ 57″ sud, 112° 57′ 23″ est | ||
Altitude | 25 m |
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Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Indonésie
Géolocalisation sur la carte : Kalimantan
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Sampit est une ville d'Indonésie, chef-lieu du kabupaten de Kotawaringin oriental, située dans le sud de Bornéo. Elle est le plus important port de transport de bois du pays. En , la population est estimée à 66 053 habitants.
Géographie
[modifier | modifier le code]La ville éponyme se situe sur les rives de la rivière Sampit[note 1], à 20 kilomètres de son embouchure, au nord de la côte sud de l'île de Bornéo et de la mer de Java.
Histoire
[modifier | modifier le code]Selon la tradition locale, Sampit est le nom de l'homme, originaire de Bati-Bati, qui a fondé le lieu au début du XIXe siècle. La tombe de Datu Sampit se trouve à Basirih. Celle de son fils Datu Djungkir se trouve à Baamang Tengah, et celle d'un autre fils, Datu Usup Lamak, également à Basirih.
Économie
[modifier | modifier le code]Conflits inter-ethniques
[modifier | modifier le code]Sampit a défrayé la chronique au début des années 2000 avec les violences inter-ethniques survenues entre les Dayaks et les Madurais pendant dix jours du 17 au [1]. Plusieurs hypothèses sont émises quant aux raisons qui ont provoqué ces violences. L'une d'entre elles consiste en l'incendie criminel d'une maison dayak, dont les auteurs seraient des Madurais, selon la rumeur, suivi d'une riposte des Dayaks contre des maisons maduraises[2]. Une autre hypothèse consiste en un incident survenu en , l'assassinat d'un Dayak par trois Madurais[3].
Ces violences ont provoqué la mort de 469 personnes, dont 456 Madurais[1]. Tous les Madurais auraient fui les régions avoisinantes et ces persécutions s'apparenteraient à un nettoyage ethnique alors que la population de la région comportait 60 % de Madurais avant les violences[3]. Selon un reportage de la BBC, le conflit aurait causé la mort de 500 personnes dont de nombreuses personnes décapitées[4], 100 000 Madurais déplacés[5], dont certains aurait fui par bateau sur l'île de Madura à l'est de Java.
Projet de nouvelle capitale de l'Indonésie
[modifier | modifier le code]Sampit a été citée en par le ministre indonésien de la Planification du développement national comme l'une des deux villes de Kalimantan, aux côtés de Pangkalan Bun, envisageables pour le déménagement de la capitale de l'Indonésie, en raison des problèmes que pose aujourd'hui Jakarta[6].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sampit » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- localement appelée Mentaya
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Horst Fischer, Avril McDonald, John Dugard, Hans-Peter Gasser, Christopher Greenwood, Hortensia Gutierrez Posse, G. Herczeg, William Fenrick (23 May 2004). Yearbook of International Humanitarian Law, Cambridge University Press, p. 539 sur Google Livres
- « (en) Indonesia: The Violence in Central Kalimantan (Borneo) », sur Human Right Watch (consulté le )
- (en) Abdullah, Taufik, Indonesia: towards democracy, Institute of Southeast Asian Studies, 2009 sur Google Livres, (ISBN 978-981-230-366-0), p. 552
- « (en) Horrors of Borneo massacre emerge », sur BBC NEWS (consulté le )
- « (en) Indonesia flashpoints: Kalimantan », sur BBC NEWS (consulté le )
- "Pemerintah Bangun 10 Kota Baru" ("le gouvernement va construire 10 villes nouvelles"), Suara Pembaruan, 30 mars 2015