Ruth Kalbermatten

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Ruth Kalbermatten
Illustration.
Fonctions
Conseillère nationale

(9 mois et 4 jours)
Législature 45e
Groupe politique démocrate-chrétien (C)
Prédécesseur Otto G. Loretan
Successeur Jean-Michel Cina
Conseillère communale de Viège

(11 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lalden
Date de décès (à 64 ans)
Lieu de décès Berne
Nationalité Suisse
Parti politique Parti démocrate-chrétien (PDC)

Ruth Kalbermatten, née le à Lalden (originaire de Baltschieder et Saas-Grund)[1] et morte le , est une personnalité politique suisse du canton du Valais, membre du Parti démocrate-chrétien (PDC). Elle est brièvement conseillère nationale en 1999.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ruth Kalbermatten effectue un apprentissage d'employée de commerce et travaille ensuite dans le commerce de ses parents à Gamsen (de).

Après ses mandats politiques, elle s'engage dans les activités humanitaires, notamment en faveurs des nécessiteux au Zimbabwe. Elle fonde en 2004 la fondation Kasipiti, qui transforme en 2014 une ancienne prison en orphelinat[2].

Atteinte d'un cancer, Ruth Kalbermatten décède le , à 64 ans[3].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Membre du Parti démocrate-chrétien du Haut-Valais (CVPO), Ruth Kalbermatten est élue en 1989 au conseil communal de Viège, au poste de vice-présidente. Quatre ans plus tard, elle remplace le chrétien-social Peter Bloetzer à la présidence de Viège et récupère ainsi le siège perdu par son parti 48 ans plus tôt[4].

Elle est également candidate aux élections fédérales de 1995, et finit première des viennent-ensuite avec 17 161 voix[5]. Lors des élections cantonales de 1997, son parti décide de la lancer dans l'élection au Conseil d'État pour remplacer le sortant Richard Gertschen. Toutefois, elle est défaite et se retire au premier tour, au profit du socialiste Peter Bodenmann[6].

À la suite de son emprisonnement, le conseiller national Otto G. Loretan est forcé de démissionner en . Ruth Kalbermatten lui succède lors de la session de printemps 1999. Elle prête serment en tenue traditionnelle valaisanne : c'est la première femme haut-valaisanne à occuper ce poste. Toutefois, elle n'est pas réélue lors des élections fédérales de 1999 et c'est le président de Salgesch Jean-Michel Cina qui la remplace[7]. Elle se retire de la politique l'année suivante, ne se représentant pas à son poste de présidente communale[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Ruth Kalbermatten » (voir la liste des auteurs).
  1. « Biographie de Ruth Kalbermatten », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Pascal Claivaz, « La politique mène à tout… », Le Nouvelliste,‎ , p. 14 (lire en ligne Accès libre)
  3. a et b (de) jm, « Ruth Kalbermatten verstorben », sur Radio Rottu Oberwallis, (consulté le )
  4. (de) tr, « Eine Frau voll Herz und Energie », Walliser Bote, vol. 174, no 114,‎ , p. 7 (lire en ligne Accès libre)
  5. « Conseil national 1995 : Résultats », sur votel.vs.ch (consulté le )
  6. SW, « Décès de l'ancienne conseillère nationale Ruth Kalbermatten » Accès libre, sur Rhône FM, (consulté le )
  7. Eric Felley, « Le week-end noir des femmes », Le Nouvelliste,‎ , p. 6 (lire en ligne Accès libre)

Liens externes[modifier | modifier le code]