Rue des Vieilles-Garnisons

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Anc. 9e arrt
Rue des Vieilles-Garnisons
(disparue)
Image illustrative de l’article Rue des Vieilles-Garnisons
Plan de la place de Grève, de l'Hôtel de Ville de Paris et des rues alentour avec la rue des Vieilles-Garnisons.
Situation
Arrondissement Anc. 9e
Quartier Hôtel-de-Ville
Début Rue du Tourniquet-Saint-Jean
Fin Rue de la Tixéranderie
Morphologie
Longueur 70 m
Largeur m
Historique
Ancien nom Rue Marteret
Rue des Garnisons
Rue de Saint-Esprit
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue des Vieilles-Garnisons (disparue)

La rue des Vieilles-Garnisons est une ancienne voie de Paris qui était située dans l'ancien 9e arrondissement (actuel 4e arrondissement). Elle disparait au début du XIXe siècle.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle doit son nom au fait que le maître de la garnison possédait une maison rue de la Tixéranderie près de cette rue[1].

Situation[modifier | modifier le code]

Située dans l'ancien 9e arrondissement, quartier de l'Hôtel-de-Ville, cette voie publique commençait à la rue du Tourniquet-Saint-Jean, formait un retour d'équerre et se terminait à la rue de la Tixéranderie[2].

L'aile nord de l'hôtel de ville de Paris occupe son emplacement[2].

La rue du Coq-Saint-Jean la prolongeait vers le nord[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Au XIIIe siècle[3], la rue est désignée sous le nom du Marteret, Matrais ou Martroi-Saint-Jean (cf. rue du Martroi-Saint-Jean toute proche)[1]. Dans un compte de la prévôté de 1448, elle est nommée rue des Garnisons[3]. En 1522, on la retrouve sous le nom de rue du Saint-Esprit, en raison de sa proximité de l'hôpital du Saint-Esprit[3]. Elle est également nommée ruelle Jehan Savary[1]/

La rue longeait le nord du cimetière de l'église Saint-Jean-en-Grève, à la place duquel est construite la chapelle de la Communion au XVIIIe siècle.

La largeur de la rue est fixée à 6 m par décision ministérielle du 28 brumaire an VI ()[3].

Sous le Premier empire, la fontaine de la rue des Vielles-Garnisons est construite à l'angle avec la rue de la Tixéranderie par l'architecte Louis-Simone Bralle.

Vers 1810, elle est supprimée et son emplacement servit à former le jardin à l'hôtel du préfet de la Seine, construit à la même époque à la place de l'hôpital du Saint-Esprit[3].

En 1838, cet ensemble est englobé dans les nouvelles constructions de l'hôtel de ville[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c A. Béraud et Pierre Joseph Spiridon Duféy de l'Yonne, Dictionnaire historique de Paris, t. II, Paris, Librairie nationale et étrangère, (lire en ligne), p. 334-334.
  2. a b et c « Plateforme de webmapping ALPAGE », sur Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE) (consulté le ).
  3. a b c d e et f Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 321 [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]