Rodophe Mercier

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Rodophe Mercier
Fonctions
Député au Grand Conseil vaudois

(7 ans)
Conseiller d'État vaudois
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Daillens
Date de décès (à 61 ans)
Lieu de décès Daillens
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique Parti radical-démocratique
Profession Notaire, préfet
Religion Protestant

Rodophe Mercier, né le à Daillens et mort le à Daillens, est un notaire, un préfet et une personnalité politique suisse[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

De confession protestante, originaire de Daillens et de Penthéréaz, Rodophe Mercier est le fils de Jean Pierre Mercier. Il épouse Jeannette Ropraz. Rodolphe Mercier est notaire et procureur-juré (ou agent d'affaires breveté, c'est-à-dire représentant d'une partie en matière de litiges civils[2]) à Cossonay de 1831 à 1840 ainsi que préfet de Cossonay de 1839 à 1846 et de 1847 à 1860[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Rodophe Mercier, qui se situe à l'extrême gauche du Parti radical-démocratique, est député au Grand Conseil vaudois de 1837 à 1844. Il s'oppose au système fiscal, qu'il estime favorable aux libéraux, en proposant trois fois (en 1836, 1839 et 1842) une motion pour soumettre les créances à un impôt. Il s'engage en faveur d'un projet de code de commerce du député libéral Jacob Evert van Muyden, qui sera rejeté par le Grand Conseil, étant jugé préjudiciable aux agriculteurs et au petits commerçants. Il propose en outre que le Grand Conseil retire leur salaire aux pasteurs surpris à prêcher en dehors de l'Église nationale. Élu membre du gouvernement provisoire radical le , à la suite de la Révolution radicale de 1845, puis du nouveau Conseil d'État le , il refuse sa réélection en août[1],[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Gilbert Marion, « Rodophe Mercier » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. « L'agent d'affaires breveté vaudois, Bref Historique », sur www.smiletec.ch (consulté le ).
  3. « Histoire du Conseil », sur www.vd.ch (consulté le ).