Pompeo Ghitti

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pompeo Ghitti
Naissance
Décès
Activité
Mouvement

Pompeo Ghitti, (né en 1631 à Marone près de Brescia en Lombardie, mort vers l'an 1703 ou 1704 dans cette même ville) est un peintre italien baroque actif à Brescia et ses environs au XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ghitti Pompeo est né dans le village de Marone en bord de lac d'Iseo, près de Brescia. Il fut l'élève des peintres Ottavio Amigoni, Angelo Everardi et de Giovanni Battista Discepoli. Ghitti a contribué à la réalisation de la grande fresque dans l'église du Santo-Corpo di Cristo ou del Corpus Domini de Brescia, maintenant appelée Santo Cristo. Il a peint deux retables, la Dernière Cène (1681, 2e chapelle à gauche) et la Gloire de saint Charles Borromée avec les saints martyrs Étienne, François d'Assise, Antoine de Padoue, et saint Roch (1668, 2e chapelle à droite) pour l'église paroissiale de Santa Maria Assunta de Ghedi[1]. Il a peint le retable principal avec Saint Charles Borromée priant la vierge avec l'insertion d'une image de la Sainte-Trinité par Pietro Scalvini dans l'église de la Confrérie de la SS. Trinità dei Pellegrini, maintenant appelée Teatro San Carlino à Brescia[2]. Dans le château surplombant la ville de Cazzago San Martino, dans le Salone delle adunanze, la décoration des paysages est du peintre Pietro Antonio Sorisene et les images de Ghitti Pompeo (1669). La contre-façade de l'église Santa Maria in Calchera de Brescia est peinte par Ghitti, elle représente un miracle de Bernardino da Feltre. Ghitti a également réalisé une des fresques de l'église Santa Maria degli Angeli à Gardone.

Parmi ses élèves on note Pietro Avogadro et Giovanni Antonio Capello.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Fresque, église sant'Agata, Brescia

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • James R. Hobbes, Photo de collection manuel adapté à l'homme professionnel et amateur, T&W Boone, 29 Bond Street; Digitized by Googlebooks, (lire en ligne), page 103.

Références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]