Pleistomollusca

Elysia timida

Classification
Règne	Animalia
Sous-règne	Bilateria
Infra-règne	Protostomia
Embranchement	Mollusca

Clade

Pleistomollusca
Kocot (d) et al., 2011

Les pléistomollusques (ou Pleistomollusca) sont un clade de l'embranchement des mollusques.

Le clade regroupe les gastéropodes et les bivalves^[1], deux groupes représentant plus de 95% des espèces de mollusques connues^[2].

Une étude phylogénomique récente^[3] indique toutefois que les Scaphopodes seraient le groupe frère des Gastéropodes et devraient donc être inclus au sein des Pleistomollusca.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le terme pléistomollusque vient du grec ancien : πλειστος (pleistos « le plus nombreux »)^[2], et du latin mollusca, dérivé de mollis, « mou ».

Le préfixe "pléisto" a été choisi en référence à la grande diversité de ce clade^[2].

Synapomorphies[modifier | modifier le code]

L'établissement de ce clade repose principalement sur des analyses moléculaires, bien que certaines synapomorphies morphologiques aient également été proposées : les muscles rétracteurs larvaires, un anneau de muscle velum, et peut-être la perte de la racine à la base des corps basaux dans leurs cils locomoteurs^[4].

Publication originale[modifier | modifier le code]

(en) Kevin M. Kocot, Johanna T Cannon, Christiane Todt, Mathew R. Citarella, Andrea B. Kohn, Achim Meyer, Scott R. Santos, Christoffer Schander, Leonid L Moroz, Bernhard Lieb et Kenneth M Halanych, « Phylogenomics reveals deep molluscan relationships », Nature, NPG et Springer Science+Business Media, vol. 477, n^o 7365,‎ 4 septembre 2011, p. 452-456 (ISSN 1476-4687 et 0028-0836, OCLC 01586310, PMID 21892190, PMCID 4024475, DOI 10.1038/NATURE10382)

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, 4e édition, Tome 2, Paris, Belin, 7 mai 2017, 831 p. (ISBN 978-2-410-00385-7), pages 151, 174
↑ ^{a b et c} (en) Kevin M. Kocot, Johanna T. Cannon, Christiane Todt et Mathew R. Citarella, « Phylogenomics reveals deep molluscan relationships », Nature, vol. 477, n^o 7365,‎ septembre 2011, p. 452–456 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, PMID 21892190, PMCID PMC4024475, DOI 10.1038/nature10382, lire en ligne, consulté le 27 décembre 2020)
↑ (en) Kevin M. Kocot, Albert J. Poustka, Isabella Stöger et Kenneth M. Halanych, « New data from Monoplacophora and a carefully-curated dataset resolve molluscan relationships », Scientific Reports, vol. 10, n^o 1,‎ 9 janvier 2020, p. 1–8 (ISSN 2045-2322, PMID 31919367, PMCID PMC6952402, DOI 10.1038/s41598-019-56728-w, lire en ligne, consulté le 19 juin 2020)
↑ Kocot et al. 2011, p. 452-456

[1] Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, 4e édition, Tome 2, Paris, Belin, 7 mai 2017, 831 p. (ISBN 978-2-410-00385-7), pages 151, 174

[:0-2] {a b et c} (en) Kevin M. Kocot, Johanna T. Cannon, Christiane Todt et Mathew R. Citarella, « Phylogenomics reveals deep molluscan relationships », Nature, vol. 477, n^o 7365,‎ septembre 2011, p. 452–456 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, PMID 21892190, PMCID PMC4024475, DOI 10.1038/nature10382, lire en ligne, consulté le 27 décembre 2020)

[3] (en) Kevin M. Kocot, Albert J. Poustka, Isabella Stöger et Kenneth M. Halanych, « New data from Monoplacophora and a carefully-curated dataset resolve molluscan relationships », Scientific Reports, vol. 10, n^o 1,‎ 9 janvier 2020, p. 1–8 (ISSN 2045-2322, PMID 31919367, PMCID PMC6952402, DOI 10.1038/s41598-019-56728-w, lire en ligne, consulté le 19 juin 2020)

[Kocot2011-4] Kocot et al. 2011, p. 452-456

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