Place Notre-Dame (Dijon)

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Place Notre-Dame
Image illustrative de l’article Place Notre-Dame (Dijon)
La place Notre-Dame
Situation
Coordonnées 47° 19′ 21″ nord, 5° 02′ 28″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Ville Dijon
Quartier(s) Centre historique
Morphologie
Type Place
Forme Rectangulaire
Histoire
Monuments Église Notre-Dame de Dijon
Protection Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2015, Climats du vignoble de Bourgogne)
Géolocalisation sur la carte : Dijon
(Voir situation sur carte : Dijon)
Place Notre-Dame
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Place Notre-Dame
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Place Notre-Dame

La place Notre-Dame est une place du centre-ville de Dijon, dans son secteur sauvegardé.

Situation et accès

Origine du nom

La place tient son nom de l’église Notre-Dame, dont la façade occidentale, du XIIIe siècle, s’élève sur son côté est.

Historique

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Sur une tourelle de la façade de l’église Notre-Dame se trouve le Jacquemart, horloge à quatre automates. La rue de la Chouette, qui longe le côté nord de Notre-Dame, débouche sur la place Notre-Dame.

Sur le côté ouest de la place s’ouvre la rue Musette, en face de Notre-Dame. Puis, au n°7, s'élève la maison Maillard, bâtie après 1565 par Jean Maillard. Sa façade Renaissance est richement décorée de frontons sur les fenêtres de l’étage, et elle comporte une niche abritant une statue de la Vierge. Cette façade, qui présente des ressemblances avec d’autres réalisations d’Hugues Sambin, a pu être élevée par un collaborateur de l’artiste[1]. Aux numéros 1 et 3 se trouvent deux immeubles de la fin du XIXe siècle. Celui du n°3 a été élevé en 1881 par Anne Richard, épouse Ganiare, dont les initiales ornent la remarquable porte cochère[2].

Le côté sud de la place Notre-Dame est fermé par l’une des façades néoclassiques du palais des États de Bourgogne, édifiée de 1776 à 1780. Dans ce bâtiment est installé l’office de tourisme de Dijon, dont les locaux communiquent avec la chapelle des Élus, librement visitable.

Article connexe

Notes, sources et références

  1. Henri-Stéphane Gulczynski, L’architecture à Dijon de 1540 à 1620, Thèse de doctorat d’histoire des arts, Université de Paris IV, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du septentrion, 1999, p. 343-346.
  2. Thérèse et Daniel Dubuisson, Dijon au fil des portes Tome 1, Dijon, 2010, p. 188-189.

Bibliographie

  • Eugène Fyot, Dijon, son passé évoqué par ses rues, Dijon, Damidot, 1928, p. 142-143.