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Philippe de Bosredon du Pont

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Philippe de Bosredon du Pont
Fonction
Juge
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Saint-CloudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Philippe de Bosredon du Pont (né le à Chavagnac, mort le à Saint-Cloud), marié à Madeleine Glock, fut une personnalité française du Second Empire et un éminent collectionneur de timbres postaux et fiscaux.

Commandeur de la Légion d'honneur (1869) et titulaire de plusieurs ordres étrangers.

Fils de Louis Auguste de Bosredon et Marie Thérèze Rivet, frère de Alexandre de Bosredon.

Carrière politique

Conseiller d'État, il fut secrétaire général du Ministère de l'Intérieur et défendit la politique de Napoléon III devant le Corps législatif. Il défendit notamment, en 1866, devant cette assemblée, le projet de loi visant à créer les timbres de Dépêche (Timbres Télégraphe). Il semble être tombé en disgrâce à la chute du régime impérial, ce qui lui donna le loisir de contribuer à la littérature philatélique.

Philatéliste

C'est alors qu'il se consacra plus particulièrement à la philatélie, en publiant chez l'éditeur Pierre Mahé une Monographie des timbres fiscaux mobiles, resté un des maîtres-ouvrages de la philatélie fiscale française. Dans cet ouvrage d'avant-garde, sorte de catalogue sans cotes, Bosredon lie les émissions successives de timbres fiscaux aux textes à l'origine de leurs créations (dont il donne de larges extraits), ainsi qu'à l'évolution des tarifs.
Parmi la liste des timbres fiscaux français et coloniaux émis, il semble le premier à avoir ajouté les épreuves et essais qu'il a rencontrés.

Dans sa Monographie, Bosredon ne tient cependant pas compte des surcharges manuscrites consécutives à l'augmentation des tarifs fiscaux, décidée par la loi du . S'il évoque, certes, les « timbres modifiés » par les griffes officielles, en application de cette loi, il ne prend pas en compte les surcharges provisoires à la plume. Ce parti-pris est certainement la conséquence de ce que, à l'époque, les timbres ne se collectionnaient que détachés et collés dans un album, mais non sur documents.
Si bien que, seul le maintien sur document des timbres surchargés à la main permettant d'authentifier leur surcharge, ces figurines ne devaient pas, à ses yeux, être collectionnables.

Érudit

Parmi ses travaux d'érudition historique, qui semblent avoir été multiples, Bosredon a écrit, entre autres, la « Liste des abbés qui ont gouverné les anciennes abbayes du Périgord », paru dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord (tome 1, 1874).

Publications

Annexes

Liens externes