Pauline de Wurtemberg (1877-1965)
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Maison de Wurtemberg, House of Wied-Neuwied (d) |
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Guillaume Frédéric de Wied (à partir de ) |
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Parti politique |
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La princesse Pauline de Wurtemberg (Pauline Olga Hélène Emma de Wurtemberg), née le à Stuttgart et morte le à Ludwigsburg, est une princesse allemande de la maison de Wurtemberg. Fille aînée de Guillaume II de Wurtemberg et de son épouse la princesse Marie de Waldeck-Pyrmont, elle devient princesse de Wied en épousant Guillaume Frédéric de Wied. Elle est connue pour avoir été, pendant plusieurs années, une directrice régionale de la Croix-Rouge allemande.
Biographie
Pauline, fille aînée de Guillaume II de Wurtemberg (1848-1921) et de la princesse Marie de Waldeck-Pyrmont (1857-1882), naît à Stuttgart et grandit entre cette ville et Ludwigsburg, où elle se retrouve sans soutien maternel[pas clair] dès l'âge de 4 ans. Avec la mort de son frère le prince Ulrich et d'un bébé mort-né, Pauline est le seul enfant survivant du couple[1].
Le , à Stuttgart, elle épouse Guillaume Frédéric de Wied (1872-1945). Après le mariage, le couple s'établit d'abord à Potsdam, où le prince héréditaire est à la tête d'un régiment puis à Berlin, en 1902. Pour finir, les époux s'installent à la résidence de Neuwied en 1907. À la mort de son père Guillaume-Adolphe de Wied, Guillaume-Frédéric devient le sixième prince de Wied.
Dès 1902, Pauline s'engage dans la Croix Rouge et devient la présidente de l'antenne de Charlottenburg. En 1907, elle prend de l'avancement et rejoint le comité directeur, dont elle va faire partie jusqu'en 1937. De 1922 à 1945, elle préside l'antenne rhénane de la Croix Rouge. En 1933, elle adhère au Parti nazi mais n'y occupe aucune fonction. Au contraire, de par son rôle au sein de la Croix Rouge, elle n'a cessé d'avoir des différends avec les organisations du NSDAP, notamment lorsqu'elle prend la défense des convictions religieuses de nombreuses infirmières de la Croix Rouge[pas clair].
Après la mort de son époux en 1945, Pauline revient à Wurtemberg. Elle aide à cacher le criminel de guerre SS August Heissmeyer et sa femme Gertrud Scholtz-Klink, la dirigeante de la branche féminine du parti nazi[2],[3]. Ceci lui vaut d'être mise en examen puis libérée sous caution en attendant son procès, prévu en . Elle affirme avoir hébergé Gertrud Scholtz-Klink en toute connaissance de cause mais nie avoir été au courant des fonctions antérieures d'August Heissmeyer[4]. Jugée par le tribunal militaire de Ludwigsburg en 1948, elle est condamnée à verser une amende d'un montant de 25 000 mark. Le couple reconnaît avoir bénéficié de l'aide de la princesse Pauline pour se cacher à Bebenhausen, où les alliés les ont finalement arrêtés[3].
Par la suite, elle emménage à la Villa Marienwahl de Ludwigsburg, qu'elle a hérité de son père et consacre les vingt dernières années de sa vie à élever des chevaux.
Descendance
Pauline de Wurtemberg et Guillaume Frédéric de Wied ont eu deux enfants[1] :
- Prince Hermann de Wied ( – ), qui épouse la comtesse Marie Antonia de Stolberg-Wernigerode
- Prince Dietrich de Wied (né le – mort le ), qui épouse la comtesse Antoinette Julia Grote
Titres et distinctions
- – : Son altesse royale la princesse Pauline de Wurtemberg
- – : Son altesse royale la princesse Guillaume Frédéric de Wied
- – : Son altesse royale la princesse de Wied
- – : Son altesse royale la princesse douairière de Wied
Généalogie
Notes et références
- (en)/(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Pauline of Württemberg (1877-1965) » (voir la liste des auteurs) et en allemand « Pauline von Württemberg (1877–1965) » (voir la liste des auteurs).
- Burke's guide to the Royal Family., Burke's Peerage, , 358 p. (ISBN 0-220-66222-3 et 978-0-220-66222-6, OCLC 984852, lire en ligne)
- Klee, Ernst., Das Personenlexikon zum Dritten Reich : wer war was vor und nach 1945, Fischer Taschenbuch, (ISBN 3-596-16048-0 et 978-3-596-16048-8, OCLC 70913054, lire en ligne)
- (en) Georgia Commission on the Holocaust, « Fashioning a Nation. retrieved 12 December 2018. », sur holocaust.georgia.gov (consulté le )
- New York Times. 3 March 1948. Princess indicted for helping the Nazis.