Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou

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Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou
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Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou à la fête de la musique 2021 à Cotonou au Bénin
Informations générales
Autre nom Tout-Puissant Orchestre Poly-Rythmo
Pays d'origine Bénin
Genre musical afrobeat, funk, soukous
Années actives depuis 1966
Site officiel polyrythmo.com

L'Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou est un groupe originaire de Cotonou au Bénin, qui mêle des influences de l'afrobeat, du funk, du soukous avec des rythmes vaudous.

Créé en 1968[1] et très populaire en Afrique francophone à cette époque avec un répertoire de plus de 500 chansons entre 1969 et 1983[2], 50 LP et une centaine de 45 tours[3], le groupe est toujours actif.

Historique[modifier | modifier le code]

Le groupe se forme en 1968 (Il existe d'abord sous le nom de Sony Black Band dès 1966), inspiré par le funk de James Brown[4] et la guitare de Jimi Hendrix, mais également par les rythmes traditionnels[2]. Leur premier album est publié en 1973[1]. De nombreux albums suivront tous sur le marché béninois[4].

À partir des années 1980, le groupe perd de sa notoriété, mais continue de jouer[4].

Une compilation de leurs précédents albums est publiée par le label Popular African Music en 2003[5], suivi de Kings of Benin par Soundway Records l'année suivante[6] et une série de compilations par Analog Africa en 2008, fournit au groupe un regain d'attention[7],[8],[9].

Alors que le groupe n'est plus vraiment connu au Bénin, la journaliste de Radio France, Élodie Maillot, les fait découvrir à l'international et facilite la tournée européenne du groupe en 2009[10]. L'orchestre enregistre un nouvel album, Cotonou Club, en 2011[11],[12], le premier depuis 20 ans[4].

En le groupe enregistre Madjafalao sous la houlette de Florent Mazzoleni au studio Satel de Cotonou. Ce nouvel album contient dix nouvelles chansons avec des compositions de Vincent Ahehehinnou et également celle des membres historique de l'orchestre[réf. souhaitée] : Loko Pierre et Gustave Bentho. L'enregistrement réalisé par l'ingénieur du son burkinabé Eliezer Oubda nous propose une musique puissante et qui mixe avec bonheur un tapis de percussions et les cuivres percutants ainsi que les chœurs exaltés et la voix chaleureuse de Vincent Ahehehinnou[non neutre]. L'album est sorti en 2016 sur le label Because Music.

Galerie de Photos[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « The Quietus | Reviews | Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou », The Quietus,‎ july 18th, 2011 (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou: Vol. 3: The Skeletal Essences of Afro Funk 1969-1980 », sur Spectrum Culture, (consulté le )
  3. « T.P. Orchestre Poly-Rythmo », sur Discogs (consulté le )
  4. a b c et d « Orchestre Poly Rythmo de Cotonou, le grand retour du big band Béninois », Fnac.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « popular african music », sur www.muzikifan.com (consulté le )
  6. « The The Kings Of Benin Urban Groove 1972-1980 - T. P. Orchestre Poly-Rythmo | Release Info | AllMusic », sur AllMusic (consulté le )
  7. « Rhythmo de Cotonou, Vol. 1: Vodoun Effect - Funk and Sato from Benin's Obscure Labels 1972-1975 - Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou Dahomey | Songs, Reviews, Credits | AllMusic », sur AllMusic (consulté le )
  8. (en-GB) « Album: Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou, The Vodoun Effect, (Analogue », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Echos Hypnotiques, Vol. 2 - Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou Dahomey | Songs, Reviews, Credits | AllMusic », sur AllMusic (consulté le )
  10. (en-GB) Simon Broughton, « Benin's funk heroes: Orchestre Poly-Rythmo in Europe at last », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  11. « Dusted Reviews: Orchestre Poly-Rythmo - Cotonou Club », sur www.dustedmagazine.com (consulté le )
  12. (en-GB) Robin Denselow, « Orchestre Poly-Rythmo: Cotonou Club – review », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]