Oebotas de Dymes

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Oebotas de Dymes
Vase noir et rouge, avec des hommes nus courant
Coureurs de stadion
Amphore panathénaïque à figures noires, vers 500 av. J.-C.
Peintre de Cléophradès (Louvre G65)
Biographie
Naissance
Activités
Autres informations
Sport
Distinctions
Vainqueur du stadion aux Jeux olympiques antiques (d) ()
Statue honorifique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Oebotas de Dymes (grec ancien : Οἰβώτας Δυμαῖος) est un vainqueur olympique, originaire de la cité de Dymes.

Il remporta la course à pied du stadion d'une longueur d'un stade (environ 192 m) lors des 6e Jeux olympiques, en 756 av. J.-C.

Oebotas était le fils d'Oinias[1].

Pausanias, dans sa description d'Olympie explique qu'Oebotas de Dymes ne fut honoré pour sa victoire qu'aux 80e Jeux olympiques, en 460 av. J.-C. par l'érection d'une statue. En effet, alors qu'il avait été le premier athlète d'Achaïe à l'emporter à Olympie, les habitants de sa région d'origine ne l'auraient pas honoré. Il aurait alors lancé une malédiction sur tous les Achéens, les empêchant de remporter aucune victoire aux Jeux olympiques. Si cela n'avait alors pas marqué, plusieurs siècles plus tard, les Achéens auraient commencé à en souffrir. Ils auraient alors consulté l'oracle de Delphes qui leur en aurait révélé la raison. Il fut alors décidé d'ériger une statue à Oebotas et de lui rendre les honneurs dus à un olympionique. La malédiction aurait alors été levée par la victoire de Sostratos de Pellana au stadion des enfants en 460 av. J.-C. Dès lors, il devint coutumier pour les athlètes achéens de sacrifier à Oebotas avant les Jeux et de lui dédier leur couronne d'olivier en cas de victoire[2],[3]. Cependant, des vainqueurs originaires d'Achaïe sont connus entre Oebotas et Sostratos. Cette légende pourrait avoir été créée a posteriori pour expliquer le culte rendu au coureur[3].

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Moretti 1959, p. 60 (notice 6).
  2. Matz 1991, p. 76-77.
  3. a et b Golden 2004, p. 113.