OKO.press

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OKO.press
Langue polonais
Date de fondation 15 juin 2016

Rédacteur en chef Piotr Pacewicz (pl) ; adjointe Bianka Mikołajewska (pl)
Site web https://oko.press

OKO.press (Ośrodek Kontroli Obywatelskiej (Centre du contrôle citoyen); oko (œil)) est un journal d'enquête polonais créé le 15 juin 2016[1].

Création[modifier | modifier le code]

En juin 2016, le holding Agora SA (pl) et des citoyens privés établissent le journal d'enquête en ligne OKO.press. Le fondateur et rédacteur en chef est Piotr Pacewicz (pl), ancien rédacteur en chef adjoint de Gazeta Wyborcza[2] et la rédactrice en chef adjointe est Bianka Mikołajewska (pl), une journaliste qui publie dans Gazeta Wyborcza et Polityka[3]. Dans l'équipe de journalistes de OKO.press se trouvent des journalistes de Gazeta Wyborcza, de Polityka, de TVN et de la station de radio régionale d'Agora, TOK FM[2].

Ligne éditoriale[modifier | modifier le code]

OKO.press se présente en tant que site du journalisme d'enquête, de la vérification des faits et souhaite promouvoir le débat public et stimuler la discussion des thèmes importants de l'Internet. Le journal prétend suivre douze principes de vérification selon le modèle du projet Politifact aux États-Unis[2]. D'après le journaliste Jarosław Kurski (pl), la création d'OKO.press advient dans le contexte d'un gouvernement qui enlève méthodiquement les contraintes institutionnelles qui protègent les droits des citoyens et l'indépendance des institutions d'état contre les abus gouvernmentaux. Le but est que le journal soit indépendant et des partis politiques et du Comité de défense de la démocratie[1].

Réponse internationale[modifier | modifier le code]

En 2019, OKO.press est décrit internationalement comme « journal d'enquête bien connu »[4] et « acclamé »[5].

Prix[modifier | modifier le code]

En décembre 2016, la rédactrice en chef adjointe de OKO.press, Bianka Mikołajewska, reçoit le prix Grand Press (pl) pour « son courage face aux défis nouveaux et sa précision journalistique » et pour « son bon travail solide de journalisme en se tenant aux faits ... plutôt qu'en répétant leur interprétation »[6]

Début 2020, OKO.press se trouve dans la liste courte pour le prix du journalisme de l'Index on Censorship, à côté de Hong Kong Free Press (en), de SOS Médias Burundi et du journaliste vénézuélien Marco Ruiz Silvera[7],[8]. Le journal polonais gagne le prix, ce qui est annoncé le 16 avril 2020. Index on Censorship justifie le choix d'OKO.press par son œuvre de journalisme d'enquête libre qui ouvre la voie aux autres médias, « crucial dans un environnement glissant de plus en plus vers l'autoritarisme et vers la censure »[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (pl) Jarosław Kurski, « Mamy na was OKO » [« Nous gardons un ŒIL [OKO] sur vous »] [archive du ], Gazeta Wyborcza, (consulté le )
  2. a b et c (pl) « Ruszył serwis OKO.press patrzący na ręce władzy. W redakcji dziennikarze z "GW", "Polityki", TVN i TOK FM » [« OKO.press est lancé pour observer ceux qui détiennent le pouvoir. Parmi les rédacteurs sont ceux de Gazeta Wyborcza, Polityka, TVN et TOK FM »] [archive du ], sur wirtualnemedia.pl,
  3. (pl) Mariusz Kowalczyk, « Agora i Polityka wsparły powstanie serwisu Oko.press » [« Agora et Polityka ont soutenu la création du site web Oko.press »] [archive du ], Press,
  4. Mark Scott, « POLITICO Pro Morning Tech, presented by RTL Group: Christchurch call redux — Social media ongoing EU woes — Bruno Le Maire on digital tax » [archive du ], Politico, (consulté le ) : « Others shared content from outlets like Otopress.pl or Propublico.pl, which mimicked the names of well-known investigative journalism outlets, oko.press and propublica.org. »
  5. « Poland's LGBT community under fire ahead of elections », France 24, (consulté le ) : « ... according to Piotr Pacewicz, editor-in-chief of OKO press, an acclaimed Polish website for investigative journalism and fact-checking »
  6. (pl) « Bianka Mikołajewska Dziennikarzem Roku » [« Bianka Mikołajewska Journaliste de l'année »] [archive du ], Press, (consulté le )
  7. (en) « Hong Kong Free Press shortlisted for Index on Censorship’s 2020 Freedom of Expression Award » [archive du ], Hong Kong Free Press, (consulté le )
  8. (en) « 2020 awards shortlist: Recognising the journalism that lets all the world’s voices be heard » [archive du ], sur Index on Censorship, (consulté le )
  9. (en) « Journalism 2020 – OKO Press is the 2020 Index on Censorship Freedom of Expression Awards Journalism Fellow » [archive du ], sur Index on Censorship, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]