Moulin à farine de l'Anse Pleureuse

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Le Moulin à farine de l'Anse Pleureuse est l'un des derniers moulins à eau du Québec. Il est situé à Saint-Maxime-du-Mont-Louis, alimenté par le ruisseau des Olives. Construit en 1875, il a cessé de moudre en 1965. Il desservait aussi les villages environnants. Il est le dernier moulin à farine de la Gaspésie. En 1880, la Gaspésie comptait quatorze moulins à farine. Il n'en restait que quatre en 1910[1]. Le moulin à farine de l'Anse Pleureuse est aussi un moulin à scie.

Identification[modifier | modifier le code]

  • Nom du bâtiment : Moulin à farine de l'Anse Pleureuse
    • Autre nom : Moulin des Lapointe
  • Cours d'eau: Ruisseau des Olives
  • Adresse civique :
  • Municipalité : Saint-Maxime-du-Mont-Louis, hameau de l'Anse Pleureuse
  • Propriété : Privée

Construction[modifier | modifier le code]

  • Date de construction : 1875
  • Nom du constructeur :
  • Nom du propriétaire initial : Louis Lemieux

Chronologie[modifier | modifier le code]

  • Évolution du bâtiment :
    • 1875: Construction du moulin
    • 1928 : Edmond Lapointe obtient une subvention pour rénover le moulin.
    • 1965 : Fin des opérations
  • Propriétaires :
    • 1875-1879 : Louis Lemieux
    • 1879- : François Lapointe
    • ...-... : Edmond Lapointe, fils du précédent
    • ...-... : Robert Lapointe, fils du précédent
    • ...-... : Guy Lapointe, fils du précédent
  • Meuniers :
    • 1875-1879 : Louis Lemieux
    • 1879- : François Lapointe
    • ...-... : Edmond Lapointe, fils du précédent
    • ...-... : Robert Lapointe, fils du précédent
    • ...-... : Guy Lapointe, fils du précédent
  • Transformations majeures :

Architecture[modifier | modifier le code]

  • Un niveau
  • Toit à deux versants plats
  • Cinq fenêtres sur le mur arrière
  • Trois écluses
  • Une grande roue
  • Le bluteau a été fabriqué par la compagnie Desjardins de Saint-André de Kamouraska[2].

Protection patrimoniale[modifier | modifier le code]

Le moulin ne bénéficie d'aucune protection patrimoniale.

Mise en valeur[modifier | modifier le code]

  • Constat de mise en valeur :
  • Site d'origine : Oui
  • Constat sommaire d'intégrité :
  • Responsable :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Note[modifier | modifier le code]

Le plan de cet article a été tiré du Grand répertoire du patrimoine bâti de Montréal et de l'Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France.

Référence[modifier | modifier le code]

  1. Mariette Blanchette Lemieux. Mont-Louis se raconte..., Mont-Louis, chez l’auteur, 1984, page 214.
  2. Mariette Blanchette Lemieux. Mont-Louis se raconte..., Mont-Louis, chez l’auteur, 1984, page 215.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mariette Blanchette Lemieux. Mont-Louis se raconte..., Mont-Louis, chez l’auteur, 1984, pages 214-219.

Articles connexes[modifier | modifier le code]