Mildred Muscio

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Mildred Muscio
Biographie
Naissance
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Copeland (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
Ryde (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Florence Mildred FryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Edith M. Fry (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Bernard Muscio (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Florence Mildred Muscio ( - ) est une militante australienne pour les droits des femmes et des enfants, féministe et directrice d'école.

Biographie[modifier | modifier le code]

Florence Mildred Fry naît en 1882 à Copeland, un village près de Gloucester dans la région d'Upper Hunter en Nouvelle-Galles du Sud. Elle est la fille aînée de Charles et Jane (née McLennan) Fry. Elle fait ses études secondaires à la Sydney Girls High School[1],[2].

Elle poursuit ses études à l'université de Sydney où elle obtient son diplôme en 1901 et reçoit un prix en logique et philosophie[3]. Elle obtient une maîtrise en éthique en 1905[4].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

De 1902 à 1912, Muscio est directrice du Brighton College à Manly[5]. Elle publie en 1906, avec sa sœur Edith Fry, un recueil de poésie intitulé Poems, décrit par le Sydney Morning Herald comme « plusieurs essais agréables en vers ».

En , elle et sa sœur Edith se rendent à Londres, après avoir vendu le Brighton College pour financer leur voyage[6]. Elle est l'une des deux représentantes australiennes sélectionnées par la Guilde des enseignants de la Nouvelle-Galles du Sud pour assister à la Conférence impériale des enseignants[7]. En 1913, elle est enseignante dans une école londonienne[8]. Elle est membre du National Council of Women de la Nouvelle-Galles du Sud.

En , Muscio et Louisa Macdonald, ancienne directrice du Women's College de l'université de Sydney, assistent à la conférence inaugurale de la International Fédération of University Women à Londres[9]. Elle participe à la création de la Australian Federation of University Women en 1922[10]. Elle est présidente de la Sydney University Women Graduates' Association de 1923 à 1926[1].

En , elle est nommée membre de la Child Endowment Commission[11],[12] et elle est présidente du Conseil national des femmes de 1927 à 1929[13].

Elle faisait partie de l'exécutif de la All for Australia League[14],[15]. Elle s'implique dans la fusion de ce groupe dans le nouveau United Australia Party[16],[17].

Honneurs et distinctions[modifier | modifier le code]

En 1938, Muscio est nommée officier de l'Empire britannique « en reconnaissance de son travail en tant que présidente du Conseil national des femmes de l'État de la Nouvelle-Galles du Sud et présidente du comité exécutif et du conseil consultatif des femmes pour les célébrations du 150e anniversaire de l'Australie »[18].

Muscio Place, dans la banlieue de Canberra à Chisholm, est nommé en son honneur[19].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Le , elle épouse Bernard Muscio, psychologue et universitaire australien[20]. Son mari meurt d'une maladie cardiaque en 1926 à l'âge de 39 ans. Mildred Muscio meurt à hôpital de Ryde, dans la banlieue de Sydney, le .

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Meredith Foley et Gillian Fulloon, « Muscio, Florence Mildred (1882–1964) », dans Australian Dictionary of Biography, Canberra, National Centre of Biography, Australian National University (lire en ligne).
  2. « Our Public Schools. », Australian Town and Country Journal, New South Wales, Australia,‎ , p. 31 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « University Commemoration », The Daily Telegraph, New South Wales, Australia,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
  4. « The Degrees. », The Sydney Morning Herald, New South Wales, Australia,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Brighton College, Manly. », The Sydney Morning Herald, New South Wales, Australia,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Gossip from Sydney. », Goulburn Evening Penny Post, New South Wales, Australia,‎ , p. 1 (Evening) (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Notes from London », Kalgoorlie Miner, Western Australia,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  8. « In the Throng. », The Daily Telegraph, New South Wales, Australia,‎ , p. 19 (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Women's Colum. International Federation of University Women. », The Sydney Morning Herald, New South Wales, Australia,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  10. « University Women. », The Sydney Morning Herald, New South Wales, Australia,‎ , p. 14 (lire en ligne, consulté le ).
  11. « table Talk of the week », Table Talk, Victoria, Australia,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  12. « The Woman of the day », The Daily Telegraph, New South Wales, Australia,‎ , p. 20 (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Our Public Women. », The Australasian, Victoria, Australia,‎ , p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Women for A.F.A. Council. », Newcastle Morning Herald and Miners' Advocate,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « A.F.A. and Endorsements », Sydney Morning Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Nationalists and A.F.A. merge into U.A.P. », Daily Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « U.A.P. Meetings. », Sydney Morning Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Florence Mildred Muscio », It's An Honour (consulté le ).
  19. « Schedule 'B' National Memorials Ordinance 1928-1972 Street Nomenclature List of additional names with reference to origin », Commonwealth of Australia Gazette. Special, Australia,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).
  20. W. M. O'Neil, « Muscio, Bernard (1887–1926) », dans Australian Dictionary of Biography, Melbourne University Press, (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]