Macromural de Pachuca

Artiste	Germen Crew (d)
Date	2016
Technique	Graffiti
Localisation	Pachuca
Coordonnées	20° 06′ 47″ N, 98° 44′ 28″ O

Le Macromural de Pachuca, ou peinture murale géante de Pachuca, également appelé Macromural Pachuca se pinta, est une peinture murale recouvrant toute une partie du quartier de la Colonia Palmitas, dans la ville de Pachuca de Soto, dans l'état d'Hidalgo, au Mexique^[1]^,^[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Secrétariat de l'Intérieur mexicain, à travers le programme Nos Mueve la Paz (« La paix nous fait avancer »), cherchait à mener des actions de prévention sociale de la violence en promouvant des pratiques pour la réappropriation de l'espace public et la récupération de quartiers grâce à la collaboration de différents niveaux de collectivités publiques^[3]^,^[4].

Le gouvernement a entrepris le projet à Palmitas en 2014 avec un budget de cinq millions de pesos. Le collectif Germen Crew, a été choisi pour la réalisation de ce projet. L'élaboration du Macromural a pris quinze mois^[4]. Il a été inauguré le 31 août 2015, en présence du président du Mexique et d'autres représentants publics^[4].

Description[modifier | modifier le code]

La peinture murale s'étend sur 209 maisons. Celles-ci ont été peintes sur une superficie de 20 000 m² grâce à l'emploi de 190 couleurs^[4]. La technique utilisée est celle du graffiti. 1 800 habitants ont directement participé à l'élaboration, au profit de 452 familles^[5].

Les bâtiments ont d'abord été entièrement peints en blanc. Les couleurs ont ensuite été réparties, suivies de détails uniques qui ne sont visibles que directement depuis les rues et les chemins du quartier^[6].

Impact[modifier | modifier le code]

D'après les autorités, les délits dans le quartier ont baissé lors de la réalisation de l'œuvre^[7]^,^[8].

Références[modifier | modifier le code]

↑ « Un quartier entièrement recouvert de street-art », mouv',‎ 28 juillet 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)
↑ « .:Portal SCT:.: Inauguración del macromural Pachuca se pinta », sur www.sct.gob.mx (consulté le 1^er janvier 2017)
↑ Eduardo González, « Macro mural de Pachuca », Milenio,‎ 4 août 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)
↑ ^{a b c et d} « ¿Qué es el macromural que hoy inaugura Peña Nieto en Pachuca? », sur Punto Final (consulté le 1^er janvier 2017)
↑ « Baja inseguridad 35% por prevención: Peña; inaugura macromural en Pachuca », Excélsior,‎ 1^er septembre 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)
↑ (es) Vonne Lara, « El asombroso macromural de Palmitas en México », Hipertextual,‎ 27 juillet 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)
↑ « Peña Nieto inaugura el macromural 'Pachuca se pinta' - arquitectura », Obrasweb.mx,‎ 31 août 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)
↑ « Un colectivo pinta 209 casas para crear un mural urbano - soluciones », Obrasweb.mx,‎ 15 août 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

[1] « Un quartier entièrement recouvert de street-art », mouv',‎ 28 juillet 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)

[2] « .:Portal SCT:.: Inauguración del macromural Pachuca se pinta », sur www.sct.gob.mx (consulté le 1^er janvier 2017)

[3] Eduardo González, « Macro mural de Pachuca », Milenio,‎ 4 août 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)

[:0-4] {a b c et d} « ¿Qué es el macromural que hoy inaugura Peña Nieto en Pachuca? », sur Punto Final (consulté le 1^er janvier 2017)

[5] « Baja inseguridad 35% por prevención: Peña; inaugura macromural en Pachuca », Excélsior,‎ 1^er septembre 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)

[6] (es) Vonne Lara, « El asombroso macromural de Palmitas en México », Hipertextual,‎ 27 juillet 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)

[7] « Peña Nieto inaugura el macromural 'Pachuca se pinta' - arquitectura », Obrasweb.mx,‎ 31 août 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)

[8] « Un colectivo pinta 209 casas para crear un mural urbano - soluciones », Obrasweb.mx,‎ 15 août 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er janvier 2017)

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