Les Filles de Illighadad

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Concert à la Bibliothèque du Congrès américain en 2019

Les Filles de Illighadad est un groupe de blues touareg originaire du Niger publié sur le label Sahel Sounds.

Historique[modifier | modifier le code]

Ce quartette tamasheq de touaregs nigériens, est composé de trois femmes, Fatou Seidi Ghali, Alamnou Akirwini Nassir et Fitimata AHMADELHER, aux guitares, voix et percussions et d'un homme, cousin de Fatou, Abdoulaye Madassane, à la guitare rythmique. Il et elles viennent du village de Illighadad, dans le Sahara, à 36 heures d’autocar de Niamey, au nord-est, entre Tahoua et Agadez[1],[2],[3].

« Nous les filles, nous étions souvent chargées de garder les bêtes. Et comme il n’y avait ni télévision ni radio, on chantait pour faire passer le temps avec nos amis peuls », indique Fatou Seidi Ghali. Elle a commencé jeune à jouer du N'goni, avant d'adopter la guitare. Elle a constitué ce groupe, qui s'est tout d'abord produit pour des événements familiaux, puis qui a enregistré un album intitulé Les filles de Illighadad, édité par Sahel Sounds, label de musique saharienne fondé par l’Américain Christopher Kirkley. Leurs compositions associent le blues, le folk et les musiques traditionnelles[3],[4].

Elles se produisent sur des scènes européennes et américaines, ainsi que dans des festivals comme le Printemps de Bourges, en France, ou encore, par exemple, le Festival islamique de Mértola, au Portugal[3]. En 2019, elles participent au titre Soulan sur l'album Jdid du groupe de techno français Acid Arab. En 2021 sort un deuxième album, At Pioneer Works, enregistré en live dans un lieu new-yorkais[1],[2].

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 2016 : Les Filles de Illighadad[5]
    • Achibaba : 02:46[6]
    • Eliss Wan anas douban : 03:13[7]
    • Inigradan : 03:16[8]
    • Erilegh Ifanata : 02:54[9]
    • Telilit : 06:24[10]
    • Tende : 17:50[11]
  • 2017 : Eghass Malan

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Patrick Labesse, « Sélection albums : Sigismondo d’India, Anika, Les Filles de Illighadad…. Les Filles de Illighadad », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a et b « Les Filles de Illighadad de retour avec un nouvel album », Pan African Music,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c François-Xavier Freland, « Niger : les Filles de Illighadad, des voix tombées du ciel », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Amanda Petrusich, «  The heavy, meditative, and tender music of Les Filles de Illighahad  », The New Yorker,‎ (lire en ligne)
  5. « Les Filles de Illighadad, by Les Filles de Illighadad », sur Les Filles de Illighadad (consulté le )
  6. « Les Filles de Illighadad - Achibaba » (consulté le )
  7. « Les Filles de Illighadad - Eliss Wan Anas Douban » (consulté le )
  8. « Les Filles de Illighadad - Inigradan » (consulté le )
  9. « Les Filles de Illighadad - Erilegh Ifanata » (consulté le )
  10. « Fatou Seidi Ghali (Les Filles de Illighadad) - Telilit » (consulté le )
  11. « Les Filles de Illighadad - Tende (live @TivoliVredenburg Utrecht) » (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]