Les Barricades mystérieuses (homonymie)
Apparence
Les Barricades mystérieuses est un titre porté par diverses œuvres artistiques :
- une pièce pour clavecin (originellement orthographiée « Les Baricades mistérieuses ») de François Couperin, (6e ordre[1] tiré du Second livre de clavecin) (1716 ou 1717)[2], emblématique du style brisé caractéristique de la musique de clavecin française[3]. Ce titre de Couperin a été réutilisé de multiples fois à partir du XXe siècle :
- Les Barricades mystérieusees, un roman d'Edmond Jaloux, 1922 ;
- Les Barricades mystérieusees, un recueil de poèmes de Maurice Blanchard, 1937 ;
- Les Barricades mystérieusees, un recueil de poèmes d'Olivier Larronde, 1948 ;
- Les Barricades mystérieusees, un tableau de René Magritte pour le Palais des congrès de Bruxelles, 1961 ;
- Les Barricades mystérieusees, un ouvrage d'ethnologie sur les épopées Fang de Pascal Boyer, 1988 ;
- Les Barricades mystérieusees, une pièce musicale pour flûte et orchestre de Luca Francesconi, 1989 ;
- Les Barricades mystérieusees, une création chorégraphique de François Raffinot, 1992 ;
- Les Barricades mystérieusees, un catalogue de photographies de Sophie Ristelhueber, 1995 ;
- Les Barricades mystérieusees, un roman de Sébastien Lapaque, 1998 ;
- Les Barricades mystérieusees, un roman poétique théâtral de Michel Ponte, 2010.
Une série d'ouvrages allophones, généralement inspirés de la pièce de Couperin - pièces de musique, de littérature ou d'arts plastiques… - portent également ce nom traduit ou en font mention[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Olivier Baumont, Couperin : Le musicien des rois, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes », , 128 p. (ISBN 2-07-053312-3) page 74
- David Tunley (en), François Couperin and « the perfection of music », éd. Ashgate Publishing, 2004, pp. 113, 115, extrait en ligne
- (en) Ann Bond, A guide to the harpsichord, Portland, Oregon, Amadeus Press, , 1re éd., 267 p. (ISBN 1-57467-063-8) page 155
- On peut se référer à ce sujet au travail du professeur de philosophie Simon Evnine sur le site de l'université de Miami