Le Saut du berger

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Le Saut du berger
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution
dans Gil Blas
Recueil
Nouvelle précédente/suivante

Le Saut du berger est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1882.

Historique

Le Saut de berger est initialement publiée dans la revue Gil Blas du , sous le pseudonyme de Maufrigneuse, puis dans le recueil posthume Le Père Milon en 1899[1].

L'anecdote de cette nouvelle est reprise et intégrée à l'intrigue du roman Une vie (1883) de Maupassant.

Résumé

Le narrateur passe l’été sur la côte normande dans un village logé dans l'échancrure d'une falaise entre Dieppe et Le Havre. L’endroit s’appelle «Le Saut du berger».

Autrefois, le village était gouverné par un prêtre austère et violent. Inflexible avec lui-même, intolérant avec ses ouailles, Il détestait par-dessus tout ce qui se rapportait à l’amour physique et faisait des sermons menaçant contre le péché de chair. Il était même allé jusqu’à massacrer à coup de talon, une chienne qui mettait bas.

Un soir d’orage, ne pouvant regagner son domicile à cause des éléments déchainés, il avait cherché refuge dans une sorte de cabane en bois, montée sur roues, qui sert habituellement de refuge aux bergers. En entrant, il aperçoit un couple d’amoureux enlacé, il ressort aussitôt et pousse la cabane dans la descente. Les malheureux vont s’écraser au bas de la falaise.

Le dimanche suivant, le prêtre qui avait refusé l’entrée de l’église aux défunts, est arrêté par les gendarmes : un douanier avait vu la scène. Il a été condamné aux travaux forcés.

Notes et références

  1. Voir à Maupassant, Contes et Nouvelles, page 1404, Bibliothèque de la Pléiade

Édition française