Le Rêve de l'escalier

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Le Rêve de l'escalier est un recueil de vingt-cinq nouvelles de Dino Buzzati, publié en France en 1973 aux éditions Laffont, coll. Pavillons.

Caractéristiques du recueil et des nouvelles[modifier | modifier le code]

Le recueil regroupe des nouvelles mêlées d'absurde et d'angoisse où la simple réalité, voire le rêve, peuvent se transformer incidemment en cauchemars éveillés.

Ce recueil n'a pas été publié de manière identique en Italie ; il est en réalité composé des nouvelles 27 à 51 du recueil (it) Le notti difficili paru en 1971. Les autres nouvelles ont été publiées sous le titre Les Nuits difficiles en 1972 puis l'ensemble des nouvelles du recueil original a été réédité en 2006 avec ce dernier titre[1].

Les nouvelles ont la particularité d'être toutes très courtes ; la plupart sont des micronouvelles.

Liste des nouvelles[modifier | modifier le code]

Les mentions concernant la « place dans le recueil en collection Livre de poche » sont données à titre indicatif pour indiquer la longueur de chaque nouvelle. L'ouvrage de référence est la publication chez Livre de poche, , (ISBN 2-253-01118-5).

Le Rêve de l'escalier[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Il sogno della scala.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 5 à 8.
  • Résumé : Un homme (ou un esprit ?) a la faculté d'envoyer des cauchemars à des victimes qu'il a choisies. Il raconte ses forfaits en donnant un exemple typique de son activité, celui d'un cauchemar envoyé en pleine nuit à Giulio Minervini, 45 ans, orfèvre et horloger.

Crescendo[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Crescendo.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 9 à 12.
  • Résumé : La nouvelle est composée de 11 paragraphes. L'auteur présente l'arrivée d'un homme chez Mlle Motleri : dans chaque paragraphe, il est décrit d'une manière différente, et au fil de la narration, chacun des 11 paragraphes le décrit différemment, laissant apparaître en lui le monstre, ou l'extraterrestre, qu'il est.

Le Papillon[modifier | modifier le code]

  • Titre original : La farfalletta.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 13 à 18.
  • Résumé :
  • Remarque :

Mosaïque[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Mosaico.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 19 à 23.
  • Résumé :
  • Remarque :

Tic-Tac[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Tic Tac.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 24 à 28.
  • Résumé :
  • Remarque :

Anecdotes de la ville[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Fatterelli di città.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 29 à 33.
  • Résumé :
  • Remarque :

Vieille auto[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Vecchia auto.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 34 à 40.
  • Résumé :
  • Remarque :

Changements[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Cambiamenti.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 41 à 46.
  • Résumé :
  • Remarque :

Récit à deux voix[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Racconto a due.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 47 à 52.
  • Résumé : Deux amis racontent une histoire : le premier invente le début, le second continue, le premier développe le récit, le second ajoute des éléments. Soudain, au loin, un avion connaît une avarie du moteur et chute, avant de se crasher. L'un des amis explique à l'autre que les personnages qu'ils venaient d'inventer se trouvent sans doute dans cet avion, et que de toute façon, leur vie ressemble à cet avion : le crash (la mort) est toujours inévitable.

Délices modernes[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Delizie moderne.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 53 à 58.
  • Résumé :
  • Remarque :

Icare[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Icaro.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 59 à 65.
  • Résumé :
  • Remarque :

Inventions[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Invenzioni.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 66 à 71.
  • Résumé :
  • Remarque :

Vitesse de la lumière[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Velocità della luce.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 72 à 75.
  • Résumé : La narrateur évoque la création d'une voie de chemin de fer dans la vallée, signe de progrès et de modernité. Des cheminots sont embauchés et feront bien leur travail. Puis, un demi-siècle après, il évoque la fermeture de la voie ferrée, signe de progrès et de modernité. Les espoirs de jadis ont disparu et les cheminots restent seuls avec leurs rêves, leurs souvenirs et leur folie.

Bestiaire[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Bestiario.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 76 à 81.
  • Résumé :
  • Remarque :

L'Aliénation[modifier | modifier le code]

  • Titre original : L'alienazione.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 82 à 85.
  • Résumé :
  • Remarque :

Progressions[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Progression.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 86 à 92.
  • Résumé :
  • Remarque :

Une soirée difficile[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Una serata difficile.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 93 à 98.
  • Résumé :
  • Remarque :

Vergetures du temps[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Magistrature del tempo.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 99 à 104.
  • Résumé : Le narrateur indique trois événements étranges au cours desquels le passé, le présent et le futur se sont confondus : un homme qui mourra 16 ans après ; un inconnu qui annonce que la plaque d'immatriculation et un feu arrière du véhicule seront dégradés ; une grand-mère qui affirme l'avoir déjà rencontré cinquante ans auparavant.

Lettre d'amour[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Lettera d'amore.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 105 à 109.
  • Résumé :
  • Remarque :

Petits mystères[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Piccoli misteri.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 110 à 118.
  • Résumé :
  • Remarque :

Au sommet de la vague[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Sulla cresta dell'onda.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 119 à 122.
  • Résumé :
  • Remarque :

Les vieux clandestins[modifier | modifier le code]

  • Titre original : I vecchi clandestini.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 123 à 128.
  • Résumé : Yamashita, peintre japonais vivant à Paris, possède une paire de lunettes bien particulières… Elles permettent de voir l’âge « réel » des gens, c’est-à-dire le temps qu’il leur reste à vivre.
  • Remarque :

L'éléphantiasis[modifier | modifier le code]

  • Titre original : L'elefantiasi.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 129 à 135.
  • Résumé :
  • Remarque :

Clair de lune[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Plenilunio.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 136 à 140.
  • Résumé :
  • Remarque :

L'épouse ailée[modifier | modifier le code]

  • Titre original : La moglie con le ali.
  • Place dans le recueil en collection Livre de poche : p. 141 à 155.
  • Résumé : Un matin, des ailes poussent dans le dos de Lucina Venanzi, à la grande horreur de son époux Georgio. Ce dernier en parle à sa mère, qui lui conseille de prendre conseil auprès du curé de la commune. Le curé pense qu'il s'agit d'un don de Dieu, et que peut-être Lucina se transforme en ange. Georgio refuse de révéler le secret de cette transformation aux autres membres de la famille et aux amis proches, et ne souhaite à aucun prix consulter de médecin, afin que le secret soit le plus complet. Lucina en a assez de cette nouvelle vie cloîtrée et a du mal à supporter la jalousie de Georgio. Quand il est absent, elle s'échappe de la maison et se met à voleter dans les airs, et à faire des escapades plus ou moins lointaines, le plus discrètement possible. Un jour, elle rencontre un homme. De fil en aiguille, une idylle se noue entre elle et l'homme. Ses ailes disparaissent alors.
  • Remarque : Cette nouvelle est la plus longue des nouvelles du recueil.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Nuits difficiles - Dino Buzzati - SensCritique », sur www.senscritique.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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