Juan Giralte

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Juan Giralte
Biographie
Naissance
Décès
Activité

Juan Giralte est un sculpteur flamand actif à Séville entre 1560 et 1574.

Biographie[modifier | modifier le code]

La vie de Juan Giralte n'est documentée que pour son activité de sculpteur à Séville. C'est un des grands sculpteurs flamands installés en Espagne dans la seconde moitié du XVIe siècle dans le style maniériste, précurseur du baroque. Il a été maître charpentier et sculpteur (entallador) de retable.

La veuve de Roque Balduque confie à Juan Giralte l'achèvement des œuvres laissées inachevée par la mort de son mari, en .

En 1562 il a réalisé deux des quinze statues que contient le Tenebrario ou candélabre de l'office des Ténèbres de la cathédrale de Séville. Ce mobiler religieux avait été conçu par Bartolomé Morel. Ce marché avait été passé à Juan Giralte et Juan Bautista Vázquez le Vieux[1].

Le , Juan Giralte contracte pour la réalisation du retable de la Rédemption pour l'église de Santa Catalina de Aracena.

Le , il signe avec Gonzalo de León, représentant la confrérie de la Colonne et de la Flagellation (Hermandad de la Columna y Azotes) se charge de réaliser une statue représentant le Christ à la colonne en ronde-bosse[2]. La statue a une hauteur de 1,75 m de haut, en bois de cèdre polychrome, représentant le Christ lié à la colonne pour subir sa peine de flagellation. Le contrat a été signé le [3].

On connaît des œuvres, aujourd'hui disparues, comme un retable de l'Immaculée Conception pour Pedro de Morga, receveur du Saint Office et le Crucifix pour le retable du maître-autel de l'église paroissiale de San Vicente finalisé le [4].

En , Pedro Gutiérrez sous-contracte à Juan Giralte la réalisation dans un délai de deux mois de la sculpture de deux paires de portes et de fenêtres de la salle capitulaire haute de la cathédrale de Séville[5].

Il apparaît le quand le sculpteur flamand Enrique Suiste de met d'accord pour terminer le retable de l'église de San Martín de Bollullos de la Mitación car Juan de Giralte est malade. Il n'a probablement pas survécu à cette maladie.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Juan Agustín Ceán Bermúdez, Descripcion artística de la catedral de Sevilla, p. 130 (lire en ligne)
  2. Hermandad de las Cigarreras : Christo de Juan Giralte
  3. Celestino López Martínez, La Hermandad de la Sagrada Columna y Azotes de Nuestro Señor Jesucristo, p. 9-16, Calvario, 1951, XI
  4. Celestino López Martínez, Desde Jerónimo Hernández hasta Martínez Montañés, p. 35-37, Rodríguez Giménez, Séville, 1929
  5. Juan Antonio Gómez Sánchez

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Juan Agustín Ceán Bermúdez, Diccionario histórico de los más ilustres profesores de las bellas artes en España, tomo 2, p. 199, Madrid, 1800 (lire en ligne)
  • Juan Antonio Gómez Sánchez, Santioga de Pesquera y Juan Giralte en el ayuntamiento de Sevilla (1541, 1571), p. 67-83, Laboratorio de Arte, no 19, 2006 (lire en ligne)
  • Margarita Estella, Notas sobre escultura sevillana del siglo XVI: Un retablo de Roque de Balduque, terminado por Juan Giralte, en Guernica, p. 225-229, Archivo Español de Arte, Madrid, Instituto Diego Velázquez, 1975, XLVIII