Joseph Vasselier
La mise en forme de cet article est à améliorer ().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Activité |
| Membre de |
|---|
Joseph Vasselier, né à Rocroi en et mort à Lyon le , est un poète et écrivain français, membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon.
Biographie
Joseph Vasselier, né à Rocroi dans les Ardennes en 1736, il y est baptisé le 16 octobre de la même année[1].
Il est militaire de 1755 à 1762, à la suite de quoi il déménage à Lyon où il travaille dans l’administration des postes. Il est tout d’abord premier commis 1769, puis devient contrôleur. Il y fait carrière près de 40 ans, jusqu’en 1791. A partir des années 1760, il souffre de la goutte et en est contraint de refuser la gestion de la petite poste de Lyon en 1785, ainsi qu'une retraite 1600 livres[1].
On le connait notamment pour ses poèmes érotiques, bien qu'il n'ait pas été énormément publié de son vivant. Ses premiers recueils ont été publiés en 1800, soit deux ans après son décès[1]. Il publie cependant quelques poèmes en première page du Journal de Lyon de Mathon de la Cour : Vers la découverte des ballons aérostatiques le 8 janvier 1784, Epître à Damis le 12 mai 1784 ou encore Réflexions sur les ennuis de la vie le 22 décembre 1784[1].
Il entretient une correspondance régulière avec Voltaire[1]. Il lui annonce par ailleurs la mort du pape Clément XIII dans sa lettre du 20 février 1769[1].
Joseph Vasselier décède à Lyon le 10 octobre 1798[1].
Académie de Lyon
Joseph Vasselier est élu à la section Lettres et Arts de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon[2] le 18 juin. Il en est le président en 1789, il n’est alors pas rare de l’entendre faire ses comptes rendus et discours en vers[1]. Il participe également à la rédaction de nombreux manuscrits, dans lesquels sont écrits plusieurs de ses poèmes, notamment ceux publiés au Journal de Lyon[1].
Vasselier est également membre de l’Académie de Dijon[1].
Publications
- Poésie de Vasselier. Contes, Paris, Louis, 1800, 276 p.
- Contes de Vasselier, membre de l’Académie de Lyon, Londres 1800, 183 p. (56 contes suivis de mélanges et d’un opéra-comique : Servante du curé)[2].
- Contes de Vasselier, Bibliothèque des curieux, Le coffret du bibliophile, 1913, 207 p.
Notes et références
- Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire historique des académiciens de Lyon : 1700-2016, (ISBN 978-2-9559433-0-4 et 2-9559433-0-4, OCLC 983829759, lire en ligne)
- « Joseph Vasselier (1735-1798) », sur data.bnf.fr (consulté le )
Bibliographie
- Michaud. A.L. Millin, Revue encyclopédique, 1799, p. 537
- Avertissement de l’éditeur des Poésies de 1800.
- Chaudon et Delandine, Dict. Hist., 1804.
- G Appolinaire, « Joseph Vasselier », Les diables amoureux (oeuvre en prose complète Pléiade).
- Collectif et Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 1316-1317.
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
