Intercéréales

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Intercéréales est l'interprofession française représentative de la production, la commercialisation et la première transformation de céréales (blé tendre, blé dur, orge, maïs, avoine, triticale, seigle, sorgho et riz). Elle a été reconnue par les pouvoirs publics en 2003.

Missions

Intercéréales conduit quatre types de missions répondant aux besoins des acteurs de l’amont et de l’aval de la filière céréalière :

  • des actions de recherche et de développement, dont la réalisation est assurée par l’institut technique agricole Arvalis ;
  • des actions d’information et de promotion des atouts de la filière céréalière et de ses produits auprès du grand public français, menées par Passion céréales et le CIFAP qui mène des actions, sous les signatures Espace pain information et Observatoire du pain ;
  • des actions de promotion des atouts de la filière céréalière et de ses produits à l’étranger, menées par France export céréales ;
  • des actions générales, liées à la technique de production et de transformation des céréales, menées directement par l'interprofession.

Organisation

L’interprofession est gérée par un conseil d’administration composé des représentants désignés par les trois collèges qui le composent et chargé de définir les orientations stratégiques et de veiller à la bonne gestion et à la cohérence des actions conduites.

Intercéréales regroupe des producteurs (blé, orge, maïs, etc.) au sein du collège production, des collecteurs et des exportateurs au sein du collège collecte-commercialisation. L’interprofession représente aussi les industries de première transformation (meunerie, nutrition animale, semoulerie, maïserie, malterie, amidonnerie…) et enfin les exportateurs. C’est une interprofession dite courte, qui n’inclut pas la seconde transformation des céréales[1].

Les treize organisations professionnelles nationales du secteur céréalier français membres d'Intercéréales sont les suivantes :

  • collège collecte-commercialisation : Coop de France – métiers du grain, Fédération du négoce agricole (FNA), Syndicat français de la meunerie d’exportation (SYMEX), Syndicat national du commerce extérieur de céréales (SYNACOMEX) ;
  • collège transformation : Association nationale de la meunerie française (ANMF), Comité français de semoulerie industrielle (CFSI), Coop de France – nutrition animale, Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (SNIA), Malteurs de France, Union des syndicats des industries des produits amylacés et de leurs dérivés (USIPA), Union de la semoulerie de maïs (USM).

Elle perçoit, en 2010, des contributions volontaires obligatoires auprès des professionnels du secteur à hauteur de 31 890 000 euros[2].

Engagements

En , le président de la République a demandé aux interprofessions d'élaborer des plans de développement et de transformation des filières agricoles et agroalimentaires. Intercéréales, à l'instar de 34 autres interprofessions, a remis au ministre de l'Agriculture son plan de filière en [3]. Il s’articule autour de l’innovation, pour répondre aux attentes des clients, des consommateurs et des citoyens, pour favoriser la transition du secteur et gagner en compétitivité[4].

Trois axes y sont développés. Le premier porte sur la création de valeur, qui passe non seulement par une stratégie de développement de l’export des céréales et de ses produits transformés là où l’origine France a des atouts, mais aussi par un doublement des surfaces en bio sur la période 2015-2020. Il s'agit également d'accroître les utilisations non-alimentaires et contribuer à l’économie circulaire grâce au coproduits céréaliers.

Un deuxième axe concerne l’innovation à la fois pour les solutions de protection des cultures, le stockage des grains sans insecticides, et une gestion de l’eau ambitieuse et efficiente.

Le troisième axe a trait à la compétitivité : il s’agit de réduire les coûts de production au sein de la filière, de développer la gestion des risques et de remettre les céréales au cœur de la diplomatie économique[5],[6].

Activité de lobbying

Pour l'année 2017, Intercéréales déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 100 000 euros[7].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes